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Mots-clés : chimie, archéologie, Méditerranée grecque, amphores, échanges au long cours

Née d’une contrainte légale d’interdiction de l’exportation des échantillons hors d’Égypte, l’utilisation des p-XRF portables a révolutionné l’approche de l’archéométrie appliquée à l’archéologie, notamment dans la relation dialectique entre le chimiste et l’archéologue pour étudier les objets antiques, pour caractériser les matériaux et préciser leur provenance.

L’exemple présenté est celui des amphores de l’Antiquité adaptées au commerce maritime qui s’avèrent les véritables traceurs du commerce à longue distance à travers la Méditerranée et la mer Noire des produits de première nécessité, vin, huile, viandes et poissons séchés ou salés, etc. Les problématiques posées par l’archéologue au chimiste portent sur la différenciation entre des groupes d’amphores voisines (comme par exemple, entre Rhodes et la cité voisine de Cnide, Rhodes et ses possessions continentales), voire entre les différentes « Maisons » de production à Rhodes même et leur localisation sur le terrain en les comparant aux cartes géologiques. À partir de quelques exemples, on comprendra que les comparaisons archéologiques et chimiques fournissent ainsi à l’archéologue qui les découvre dans sa fouille un élément de datation de grande précision.

Vidéo de la conférence (durée 22:26)
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Auteur(s) : Jean-Yves Empereur, membre de l’Institut, et Mai Abdel Gawad, ingénieure chimiste au Centre d’Études Alexandrines
Source : Colloque Chimie et Alexandrie dans l'Antiquit, 13 février 2019, Fondation de la Maison de la chimie
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article + conférence