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Mots-clés : archéologie, conservation des objets archéologiques, restauration des objets archéologiques

Regarder aujourd’hui un objet archéologique dans une vitrine de musée suscite toujours, au-delà de l’intérêt historique ou esthétique, le sentiment d’une intemporalité que d’ailleurs notre conscience a du mal à saisir ...un objet pluri centenaire voire pluri millénaire venu jusqu’à nous... un long périple marqué par cinq vies successives...

De l’archéologue au restaurateur il y a  cinq vies en effet : celle de sa fabrication, de son temps d’usage, de son enfouissement, de sa découverte, de sa conservation-restauration. Chacune a ses acteurs, son environnement, son histoire dont l’objet aujourd’hui en vitrine est la résultante sans être forcément l’objet d’origine. Le propos est de caractériser ces cinq vies, de montrer l’apport des sciences humaines ou des sciences exactes, tout particulièrement de la chimie, pour comprendre, restituer et compléter ce qui nous échappe pour arriver à une dernière vie, celle de « sémiophore » (K. Pomian) où l’objet perd son utilité matérielle pour n’exister que par ce qu’il signifie pour l’humanité.

Vidéo de la conférence (durée 25:57)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Roland May, Directeur du Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP)
Source : Colloque Chimie et Alexandrie dans l'Antiquité, 13 février 2019, Fondation de la Maison de la chimie
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article + conférence