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Chemical World Tour Saison 5 : inscrivez-vous !

Créé par l’Union des Industries Chimiques (UIC) et la Fondation de la Maison de la Chimie, le concours The Chemical World Tour a pour but de faire découvrir l’industrie chimique et ses innovations à des étudiants. A la
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Créé par l’Union des Industries Chimiques (UIC) et la Fondation de la Maison de la Chimie, le concours The Chemical World Tour a pour but de faire découvrir l’industrie chimique et ses innovations à des étudiants. A la suite d’une sélection, 4 binômes d’étudiants – l’un en chimie et l’autre en journalisme- partent tourner des reportages, avec l’aide d’une équipe de l’agence Capa.

Cette année, le Chemical World Tour revient pour une 5ème édition Made in France consacrée à l’Industrie du Futur !

Le lancement de la sélection a eu lieu via la page Facebook de l’opération.

Cette année, le casting de type Nouvelle Star va laisser place à une sélection basée sur des candidatures vidéos et une annonce des lauréats via les réseaux sociaux.

Pour participer à la sélection et être parmi les reporters, les étudiants doivent envoyer une candidature vidéo (« Racontez-vous en 1 minute et dites-nous pourquoi vous rêvez de devenir journaliste ou chimiste ») accompagnée d’un CV et d’une fiche d’inscription dûment remplie et signée à l’adresse communication@uic.fr avant le 11 novembre 2016.

En savoir plus :

Vidéo de présentation de cette nouvelle saison

 

Jean-Pierre Sauvage
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Prix Nobel de chimie 2016

Le prix Nobel de chimie 2016 est attribué à Jean-Pierre Sauvage, J. Fraser Stoddart et Bernard L. Feringa. Jean-Pierre Sauvage, 71 ans, professeur émérite à l'Université de Strasbourg (Institut des Sciences et Ingénierie
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Le prix Nobel de chimie 2016 est attribué à Jean-Pierre Sauvage, J. Fraser Stoddart et Bernard L. Feringa.

Jean-Pierre Sauvage, 71 ans, professeur émérite à l'Université de Strasbourg (Institut des Sciences et Ingénierie Moléculaire), lauréat du grand prix de la Maison de la Chimie 2014, est le premier à avoir créé ces molécules extraordinaires aux anneaux entrelacés que l'on peut mettre en mouvement sous l'action d'un signal chimique, photo chimique ou électronique.

Dès 2015, la Fondation de la Maison de la Chimie pour Mediachimie et Univers Science TV ont décidé de coproduire une vidéo sur les machines moléculaires animée par Jean-Pierre Sauvage pour expliquer à tous les publics, y compris les plus jeunes, la chimie futuriste de toutes ces sortes de machines moléculaires, des plus simples aux plus complexes, aujourd'hui récompensée au plus haut niveau mondial.

C'est donc une immense joie et une grande fierté pour toute notre équipe de voir aujourd'hui récompensés non seulement la maîtrise de la synthèse, l'imagination, la créativité, l'intelligence du futur, mais aussi le charisme et les qualités pédagogiques de ce grand chercheur.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, voir la vidéo de la conférence de Jean Pierre Sauvage, résumant ses recherches, lors de la remise du Grand Prix de la Maison de la Chimie 2014.

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Un match, deux mi-temps, trois aléas

Dimanche 19 juin un match décevant par son score, mais pas par ses surprises « chimiques ». Ça commence avec la pelouse, puis les maillots et enfin le ballon Beau Jeu. La pelouse du stade Maurois de Lille n’est pas
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Dimanche 19 juin un match décevant par son score, mais pas par ses surprises « chimiques ». Ça commence avec la pelouse, puis les maillots et enfin le ballon Beau Jeu.

La pelouse du stade Maurois de Lille n’est pas suffisamment belle selon l’UEFA, donc il faut la verdir. Repeindre son gazon c’est une mode qui nous vient des États-Unis depuis que la Californie a subi des étés très secs. C’est une société américaine qui commercialise un « law paint concentrate » qui, mélangé à de l’eau, est pulvérisé sur l’herbe jaunie. La composition est confidentielle, on sait seulement qu’elle est à base d’extraits d’algues et de tourbe, auxquels on ajoute des pigments organiques. C’est rapide, non toxique et écologique, puisque en période de sécheresse cela évite les arrosages et le gaspillage de l’eau. En France et en Europe, on utilise plutôt un chélate de fer (EDDHA, un sel de l'acide éthylènediamine dihydroxy phényl acétique) qui demande cependant plusieurs jours pour agir.

Plusieurs joueurs suisses ont dû changer de maillots, ceux–ci se déchirant avec entrain, l’avant-centre subissant trois changements. L’équipementier Puma explique qu’un lot fourni et fabriqué par un sous-traitant en Turquie est à incriminer. Il invoque lors de la fabrication des fibres, un problème de température, de pression et d’humidité. Les internautes de médiachimie.org ne sont pas étonnés car on sait grâce à « Chimie et Sport » qu’ils sont probablement en élasthanne–polyester avec l’avantage d’être élastique et doux comme « une seconde peau ». Mais certains polymères sont très sensibles à l’absorption d’eau et il faut les protéger de l’humidité lors de la fabrication.

Enfin cerise sur le gâteau, Beau Jeu notre « ballon chimique » explose lors d’un contact entre deux joueurs Griezmann et Behrami. Nous avons exposé récemment combien à lui seul il représentait une somme d’innovations. Les six pièces en polyuréthane (impranil) à la surface finement quadrillée, assemblées par soudure thermique, n’ont pas résistées aux crampons en composite carbone de notre joueur français. Une soudure a été déchirée et Beau Jeu s’est dégonflé comme une vulgaire baudruche.

Finalement n’est-il pas réconfortant que dans une compétition où tous les détails et la technologie doivent être réglés, l’incertitude du sport et l’influence humaine ont encore leurs places.

Jean-Claude Bernier
22 juin 2016

@MSA / Fotolia
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L’Union des Industries Chimiques (UIC) tire la sonnette d’alarme

Pour les usines chimiques, le pétrole n’est pas seulement source d’énergie, c’est à 90 % une matière première. Les raffineries situées à proximité les alimentent en naphta, éthylène, propylène… qui arrivent par pipeline
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Pour les usines chimiques, le pétrole n’est pas seulement source d’énergie, c’est à 90 % une matière première. Les raffineries situées à proximité les alimentent en naphta, éthylène, propylène… qui arrivent par pipeline en flux tendus. Avec les blocages à répétition des raffineries et des dépôts pétroliers les approvisionnements sont menacés. Le 27 mai, près de 40 usines étaient à l’arrêt, soit 15 % des sites de chimie de base en France. « Le manque à gagner en termes de production est évalué à 15 millions d’euros par jour. Pour la chimie, la facture s’élève déjà au minimum à 100 millions d’euros » estime Jean Pelin, directeur général de l’UIC.

Les groupes les plus fragiles risquent gros, comme le fabricant de PVC Kem One qui s’est engagé sur de gros investissements pour retrouver de la rentabilité. Total est très touché : sur ses cinq raffineries, seule l’une produit en débit réduit, les autres sont paralysées. Dans l’hexagone, seules trois raffineries fonctionnent, appartenant à Exxon.

Si la chimie de base ne produit plus, la situation se complique en aval dans l’industrie plastique ou automobile. Les usines chimiques proposent de plus en plus pour leurs clients des produits sur mesure pour les bouteilles, l’électroménager, les carrosseries, les tableaux de bord, les plastiques d’usage… Tous les acteurs de la chaine sont très dépendants les uns des autres.

Selon l’UIC, alors que la chimie occupe le premier rang des secteurs industriels exportateurs et alors que l’activité repartait bien, ces pertes de production ne se rattraperont pas. Il faudra revoir à la baisse le chiffre prévu de hausse de 1,9 % en 2016.

Jean-Claude Bernier
28 mai 2016

NdlR : voir les contributions des présidents de l’UIC sur mediachimie.org
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Les défis d’avenir posés aux chimistes pour la protection de la santé et de l’environnement : le point de vue indutriel (Pascal Juery)
- Les entreprises de la chimie : des innovateurs au service de la lutte contre le changement climatique (Philippe Goebel)

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Une catastrophe écologique

La plus grande fuite de gaz jamais produite est en cours en Californie dans l’Aliso Canyon près de Los Angeles. Il s’agit d’une fuite près d’un forage sur le plus grand site de stockage de l’ouest des États-Unis exploité
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La plus grande fuite de gaz jamais produite est en cours en Californie dans l’Aliso Canyon près de Los Angeles. Il s’agit d’une fuite près d’un forage sur le plus grand site de stockage de l’ouest des États-Unis exploité par la Southern California Gas Company.

Ce site est à 2500 m de profondeur et contient 2,3 milliards de m3 de méthane (CH4) la fuite s’est produit vers 1000 m de profondeur le 23 octobre et depuis c’est près de 72 000 tonnes de CH4 qui se sont échappés vers le quartier huppé de Porter Ranch. Les habitants ont d’abord été gênés par l’odeur, non pas du méthane qui est inodore, mais par les ajouts de dérivés soufrés tels que les mercaptans qui ont occasionnés des maux de têtes et des vomissements. Le méthane avec l’air étant inflammable, ce sont plus de 2000 personnes et 2 écoles qui ont été évacuées. On creuse un puits de secours à coté et on essaie de boucher le puits incriminé avec des boues et du ciment, mais il faudra sans doute attendre février pour résoudre le problème. Les media américains mettent en cause l’exploitant, qui n’a pas surveillé la corrosion des tubes rouillés dans le sol et qui a lâché dans l’atmosphère l’équivalent du quart des rejets de CO2 de la Californie en un an, car le méthane a un forçage radiatif 26 fois plus fort dans l’infrarouge que le CO2.

En France c’est environ 25,8 milliards de m3 de gaz qui sont stockés dans une quinzaine de sites souterrains entre 400 m et 1400 m de profondeur sur l’hexagone, d’où l’on tire environ 200 millions de m3 par Jour pour l’industrie et les particuliers.

Localisations des stockages de gaz naturel en France en 2009
source (
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-stockage-de-gaz-naturel-en.html)