La chimie verte s’engage à prévenir la pollution à la source, économiser les ressources naturelles, utiliser des matières premières renouvelables, concevoir des produits biodégradables et réduire la production de déchets. En adoptant les principes de la chimie verte, l’industrie a pour objectif de construire un avenir plus propre et plus durable pour tous avec, par exemple, des plastiques biodégradables, des produits de nettoyages efficaces et sans danger pour la santé et l’environnement, des peintures éco-responsables… Créer des produits utiles pour tous en protégeant notre planète.
Vous visiterez l’un des plus grands sites industriels européens d’une chimie en plein développement : la chimie du végétal. Vous découvrirez ce qu’est une bioraffinerie où le pétrole est remplacé par le maïs, le blé, les pommes de terre ou les microalgues. Vous ferez connaissance avec les nouveaux procédés, les nouveaux produits et les métiers qui sont associés à cette nouvelle chimie pleine de promesses d’avenir.
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Source : Clins d'oeil de la Fondation Internationale de la Maison de la Chimie
Les douze principes de la chimie verte sont rappelés dans l’introduction sous forme d’un tableau synthétique.
Les bilans en CO2 sont analysés par des exemples nombreux. La notion de risque est définie et le concept d’économies d’atomes est présenté de manière très précise et concise.
Des exemples de biotechnologie blanche de biocatalyse, de biotransformation et de fermentation illustrent les concepts. Les applications utilisant la biomasse végétale terminent l’article, par exemple la fermentation alcoolique dans l’étude du vapocraquage du pétrole en éthylène en pétrochimie.
Source : La chimie au cœur du développement durable : un message à faire passer dans l'enseignement et la société, L’Actualité Chimique n°314 (décembre 2007) p. 44-50
La catalyse joue un rôle important en chimie ; elle optimise les procédés de conversion, réduit la demande en énergie et dépollue l'environnement. Des exemples généraux sur les matériaux microporeux, les carburants, le stockage de l'hydrogène et la dépollution par photocatalyse montrent les applications simples de la catalyse hétérogène.
Source : L’Actualité Chimique n°353-354 (juin-juillet-août 2011) p. 100-109
Un article général, synthétique : du monomère à la mise en forme du matériau et les types d’amorçage compatibles avec la protection de l’environnement, les réseaux tridimensionnels avec les caoutchoucs autoréparants et la réticulation de l’huile de lin et des substituants aux polyuréthanes conventionnels sont présentés avec précision.
Source : L’Actualité Chimique n° 338-339 (février-mars 2010) p. 41-54
La présentation d’exemples d’application montre que les composites à matrices polymères apportent la capacité d’atteindre les objectifs de la consommation d’énergie des bâtiments en supprimant presque complètement les ponts thermiques, de contribuer à la mise en sécurité d’ouvrages existants en particulier par rapport au risque sismique et de contribuer à la durabilité des bâtiments et notamment des bâtiments en bois.
Les exemples traités concernent toutes les familles de composites : les composites souples avec matrice polymère, les composites rigides avec matrices polymères et avec matrice minérale et les multimatériaux dans le contexte du développement durable, notamment la réhabilitation du matériau bois grâce aux composites.
Source : La chimie et l’habitat, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0642-3, p. 225
Depuis toujours l’homme a cherché des solutions pour protéger les coques de ses navires et les surfaces immergées des méfaits des salissures marines. Depuis quelques décennies, les notions de protection de l’environnement ont conduit à l’abandon des revêtements contenant des biocides toxiques. Les recherches se sont intensifiées pour mettre au point des revêtements antisalissure efficaces et respectueux de l’environnement mais aussi adaptés aux spécificités de chaque usage (taille des navires, durée et vitesse des déplacements, zone géographique de navigation…).
Le développement des matériaux biodégradables, des matrices nanostructures ainsi que l’emploi de biocides d’origine naturelle sont prometteurs. Pour lutter contre le risque d’introduction d’espèces par le biais des biosalissures, il serait souhaitable d’imposer des mesures préventives qui sont décrites.
Source : La chimie et la mer, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2009, isbn : 978-2-7598-0426-9, p. 177