La médecine fait usage de matériaux soumis à des contraintes très spécifiques. Les matériaux « extérieurs », tels que les pansements, les textiles chirurgicaux, ou les attelles, par exemple, bénéficient des progrès scientifiques actuels. L’emploi de nouveaux polymères et le contrôle des textures apportent toujours plus de légèreté, de confort et d’efficacité.Mais la médecine moderne fait également un appel grandissant à des matériaux « intérieurs », en contact avec les fluides biologiques, que sont par exemple les prothèses osseuses ou vasculaires, et les dispositifs de contrôle des débits sanguins. La recherche des propriétés de résistance sur le long terme dans des milieux chimiquement évolutifs, et de plasticité nécessaire à l’utilisation de ces matériaux, nécessite la mise au point de matériaux polymères perfectionnés, rendue délicate par la difficulté des validations in vivo.Ce secteur de la médecine, guidé par le besoin de nouveaux matériaux, est en forte croissance du fait de la demande accrue du public en matière de santé.
Créé en novembre 2012, le Centre Européen des Textiles Innovants (CETI) ouvre ses portes. De nombreux exemples d’innovation dans lesquels la chimie intervient sont présentés.
Le CETI est une plateforme de recherche pluridisciplinaire de 8000 m2 ouverte aux PME pour développer des produits très techniques à haute valeur ajoutée. Cette plateforme multisectorielle permet d’imaginer des solutions textiles révolutionnaires grâce aux nouvelles technologies présentées, d’inventer de nouvelles fibres et de nouveaux matériaux pour de nouveaux usages dans tous les secteurs économiques, de la santé aux transports en passant par le bâtiment et les travaux publics, les équipements de protection et de filtration, les télécommunications, l’architecture et la mode.
Source : Clins d'oeil de la Fondation Internationale de la Maison de la Chimie
Un article général d’introduction de la chimie des polymères. Les définitions générales sont d’abord présentées avec précision. Les différents types de polymérisation sont précisés de manière concise et les aspects structuraux sont présentés successivement, de manière très logique, en fonction de l’échelle d’observation : d’abord microscopique, puis moléculaire et enfin supramoléculaire.
Source : L’Actualité Chimique n°319 (mai 2008) p. 15-23