Badge chemical world tour saison 3
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Chemical World Tour 3, qui part où ?

Pour la 3e année consécutive, l’Union des Industries Chimiques (UIC) et la Fondation Internationale de la Maison de la Chimie permettent à des étudiants de partir à la découverte d'une innovation en chimie aux quatre
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Pour la 3e année consécutive, l’Union des Industries Chimiques (UIC) et la Fondation Internationale de la Maison de la Chimie permettent à des étudiants de partir à la découverte d'une innovation en chimie aux quatre coins du monde pour réaliser des reportages.

Le casting du
Chemical World Tour vient de s’achever après deux jours empreints d’humour et d’angoisses, de certitudes et de doutes.

Cinq binômes d’étudiants (en chimie et en journalisme) partiront pour cette troisième édition, avec cette année, deux particularités : un binôme sera reçu dans une PME et un binôme vivra une aventure franco-française car la France est aussi une terre d’innovation à découvrir.

  1. Inventer les écrans souples de demain à Heidelberg (Allemagne) – BASF
    Mickaël (Chimie ParisTech)et Marion (IEJ – Paris)
  2. Optimiser les écrans tactiles à Lyon et Shangaï (France et Chine) – Solvay
    Typhanie (CPE Lyon) et Anthony (IEJ – Paris)
  3. Miniaturiser la micro-électronique à Pau et Grenoble (France) – Arkema
    Quentin (ETSCO Angers) et Philibert (IEJ – Paris)
  4. Augmenter la durée de vie des appareils en Corée du Sud – Protavic
    Amélie (ENSCMu – Mulhouse) et Pierre (IEJ - Paris)
  5. La technologie haptique (de vraies sensations à travers un écran) dans la Silicon Valley (États-Unis) – Bayer
    Agathe (CPE Lyon) et Stéphane (Académie du journalisme et des médias – Neuchâtel)

 

L’aventure commence et pour la suivre au plus près, suivez le Chemical World Tour

http://www.chemicalworldtour.fr/emission-speciale-chemical-world-tour

http://www.chemicalworldtour.fr/retour-en-videos-sur-les-deux-jours-de-casting

et sur Twitter : @chemicaltour, Facebook et Instagram.

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Colloque Chimie et Technologies de l’Information - 6 novembre 2013

Mercredi 6 novembre 2013 à la maison de la chimie colloque « Chimie et Technologies de l’Information» : les inscriptions sont ouvertes dès à présent. Voir le programme du colloque (PDF) Ce colloque réunit les principaux
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Mercredi 6 novembre 2013 à la maison de la chimie colloque « Chimie et Technologies de l’Information» : les inscriptions sont ouvertes dès à présent.

Voir le programme du colloque (PDF)

Ce colloque réunit les principaux experts capables de vous informer sur la formation des composants et systèmes électroniques et sur les points les plus récents en ces domaines. Des spécialistes vous démontreront, au cours d’une table ronde, où et comment la chimie sert à fabriquer et à faire fonctionner, par exemple, un Smartphone ; puis deux sessions parallèles, l’une sur les progrès de la microélectronique et les matériaux de l’électronique, l’autre sur les nouveaux écrans, capteurs et fibres optiques vous donneront un aperçu des procédés et des nouveaux produits existants et qui vont émerger.

Le colloque est ouvert à un large public et le niveau des interventions est accessible à tous pour permettre les échanges notamment avec les lycéens, les étudiants et leurs enseignants.

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L’hydrogène bientôt dans vos automobiles

L’hydrogène vient de faire une percée remarquable dans l’automobile de série par la médiatisation de la livraison le 3 juin de 15 iX35 Hyundai « fuel cell » à la ville de Copenhague au Danemark. La pile à hydrogène qui
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L’hydrogène vient de faire une percée remarquable dans l’automobile de série par la médiatisation de la livraison le 3 juin de 15 iX35 Hyundai « fuel cell » à la ville de Copenhague au Danemark.

La pile à hydrogène qui fait l’objet de développement depuis plus de 40 ans a atteint maintenant un niveau de miniaturisation et de fiabilité qui permet de démocratiser son utilisation. Hyundai, constructeur coréen, a lancé fin 2012 la production en série de son SUV iX 35 doté d’une pile à hydrogène qui alimente un moteur électrique de 100 Kw (136 CV) pouvant atteindre 160 km/h. Il a une autonomie supérieure à 500 km avec un peu moins de 6 kg d’hydrogène stockés dans des réservoirs en matériau composite situé sous la plateforme arrière à une pression de 350 bars et il n’émet dans ses fumées que de la vapeur d’eau. Son prix reste cependant élevé (plus de 60 000 €) mais le constructeur pense que la production, qui n’est l’instant que de 1000 par an, peut augmenter et faire baisser le prix.

Forte de son expérience de production et de distribution de l’hydrogène et notamment de l’alimentation de par le monde de milliers de chariots élévateurs fonctionnant avec les piles à hydrogène HyPulsion, la société française Air Liquide participe fortement aux infrastructures permettant le plein rapide en hydrogène (3 minutes). Le marché d’équipement en Allemagne et en Europe du Nord des infrastructures de distributions d’hydrogène pour les automobiles est ouvert et Air Liquide y est bien présent avec sa technologie des distributeurs d’hydrogène à 350 et 700 bars.

Vive les transports individuels décarbonés !
 

Visuel colloque Chimie et transports
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Colloque Chimie et transports : vers des transports décarbonés -3 avril 2013

En ce début de XXIe siècle, la mobilité des biens et des personnes connaît de profonds changements dus à la croissance démographique, à la mondialisation des échanges et à l’essor de l’urbanisation. Notre siècle connaîtra
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En ce début de XXIe siècle, la mobilité des biens et des personnes connaît de profonds changements dus à la croissance démographique, à la mondialisation des échanges et à l’essor de l’urbanisation.

Notre siècle connaîtra un accroissement considérable des déplacements qui touche toutes les catégories de la population.

Les conséquences sociales, économiques, énergétiques et environnementales stimulent la recherche de solutions innovantes permettant d’augmenter les performances, la sécurité, la durabilité et l’efficacité énergétique des offres de transport en associant l’ensemble des acteurs de la filière.

Ceci implique de nouveaux développements dans lesquels la chimie joue un rôle clé, et dont les axes privilégiés sont les procédés d’élaboration, d'assemblage et de recyclage, l’amélioration des propriétés des matériaux existants, le développement de nouveaux matériaux, de l’électronique de contrôle et de nouvelles énergies …

Tous les secteurs des transports sont concernés : aéronautique, automobile, ferroviaire, constructions navales, infra structures…

Les principaux acteurs scientifiques, universitaires et industriels, feront le point des plus récents apports des sciences de la chimie et des initiatives à prendre pour l’avenir dans ces différents domaines.

Le colloque est ouvert à un large public et le niveau des interventions sera accessible à tous pour permettre les échanges notamment avec les lycéens, les étudiants et leurs enseignants.

S'incrire au colloque


 

Arrivée de François Gabart aux Sables d'Olonne
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Moins de 80 jours grâce à la chimie ?

Bravo à François Gabart, ingénieur et grand marin, pour avoir terminé le tour du monde à la voile dans le Vendée Globe en 78 jours sur un bateau dessiné par le cabinet d’architecte VPLP-Verdier et construit par le
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Bravo à François Gabart, ingénieur et grand marin, pour avoir terminé le tour du monde à la voile dans le Vendée Globe en 78 jours sur un bateau dessiné par le cabinet d’architecte VPLP-Verdier et construit par le chantier naval CDK Technologie de Port-la-Forêt et Lorient, dont l’un des fondateurs fut Hubert Desjoyaux, frère aîné du skipper Michel Desjoyaux, passionné des nouvelles technologies. CDK Technologie est devenu un leader de pointe dans les nouveaux matériaux pour les bateaux de course grâce à une maîtrise de la chimie des matériaux composites et des alliages métalliques. Plusieurs bateaux de ce chantier ont pris le départ de cette course mythique et deux se retrouvent sur le podium : Macif (François Gabart) et Banque Populaire (Armel Le Cléac’h).

Plusieurs challenges doivent être relevés pour cette terrible course au large :

  • Avec ses systèmes mâts et pont, la coque pèse environ 3,5 tonnes ; elle est presque entièrement en composite carbone obtenu par moulage de couches de fibres de carbone préimprégnées de polymères type polyesters et cuisson dans des fours de la taille du bateau.
  • La quille, qui fait contrepoids pour empêcher le bateau de chavirer sous les forces latérales du vent, comporte à sa base le bulbe – sous forme de torpille en métal lourd comme le plomb – et pèse environ trois tonnes. Elle est reliée à la coque par une voile de quille de 3 à 4 mètres. Cette voile est soit massive, en acier ou titane, soit forgée et formée en lame de couteau ou en tôles ployées et soudées, ou encore en composite carbone qui a une très grande résistance dans le sens des fibres mais quelques faiblesses perpendiculairement. En dehors des rencontres avec des objets flottants ayant crevé la coque, c’est la liaison voile de quille/coque qui a été la cause de quelques abandons.
  • Les voiles, qui au cours des années ont été tissées avec des fibres naturelles, mais maintenant surtout avec des fibres artificielles : après le nylon, les aramides dont les types de Kevlar® et aussi les polyéthylènes téréphtalates (PET), ou encore les fibres de carbone spéciales tissées suivant modélisation en fonction de l’architecture des mâts et des forces prévisibles. Évidemment, sans atteindre le budget d’une écurie de courses de Formule 1, ces coursiers des mers de haute technologie exigent une première course aux sponsors de la part des skippers. On sait par exemple que la Macif a fourni huit millions d’euros en quatre ans, largement rétribués par plus de 20 000 citations médiatiques.

Ah si Phileas Fogg avait mieux connu la chimie, il aurait fait moins que 80 jours !

Jean-Claude Bernier

 

Légende photo :
Arrivée de François Gabart aux Sables d'Olonne après 78 jours, 2 heures, 16 minutes et 40 secondes de course. © Olivier BLANCHET/DPPI-Vendée Globe.