Protéger la nature
Si dans les années passées, avec le développement parfois mal maîtrisé du monde industriel et la méconnaissance des effets néfastes des doses trop fortes relâchées dans la nature, la chimie a effectivement contribué à polluer, il n’y a aujourd’hui pas d’écologie sans chimie.
Non seulement les règlements européens imposent des normes nouvelles pour produire des produits recyclables et utiliser des procédés propres et des matériaux plus respectueux de l’environnement, mais la chimie est, à l’échelle du globe, indispensable pour dépolluer et réhabiliter après les dégâts de l’activité humaine. Elle intervient à tous les niveaux, non seulement dans la réduction des déchets industriels, mais aussi dans l’amélioration des performances des stations d’épuration et dans la surveillance des milieux.
Sur mer comme sur terre, nos comportements sont bien souvent irresponsables par ignorance de l’interaction chimie-nature. Dans bien des cas la chimie sera le meilleur moyen pour aider la nature à une autoréparation, au moins partielle, pour réduire la pollution.
Ce sont près de 391Mt de polymères qui sont produits dans le monde (57Mt en Europe), polymères que l’on retrouve dans de très nombreux secteurs applicatifs : l’emballage (44%), la construction (18%), l’automobile (8%), l’électronique et électrotechnique (7%), l’habitat et les loisirs (7%), etc. [1]. Aussi, les polymères les plus largement utilisés sont les polyoléfines (PE, PP 53%), le polystyrène (PS 5,3%), les polyuréthanes (PUR 5,5%) et le polyéthylène téréphtalate (PET 6,2%). En savoir plus