Protéger la nature
Si dans les années passées, avec le développement parfois mal maîtrisé du monde industriel et la méconnaissance des effets néfastes des doses trop fortes relâchées dans la nature, la chimie a effectivement contribué à polluer, il n’y a aujourd’hui pas d’écologie sans chimie.
Non seulement les règlements européens imposent des normes nouvelles pour produire des produits recyclables et utiliser des procédés propres et des matériaux plus respectueux de l’environnement, mais la chimie est, à l’échelle du globe, indispensable pour dépolluer et réhabiliter après les dégâts de l’activité humaine. Elle intervient à tous les niveaux, non seulement dans la réduction des déchets industriels, mais aussi dans l’amélioration des performances des stations d’épuration et dans la surveillance des milieux.
Sur mer comme sur terre, nos comportements sont bien souvent irresponsables par ignorance de l’interaction chimie-nature. Dans bien des cas la chimie sera le meilleur moyen pour aider la nature à une autoréparation, au moins partielle, pour réduire la pollution.
Des mots pour le dire en français : la fin programmée des sacs plastiques enrichit notre vocabulaire
La loi d’août 2017 relative à la transition énergétique a en particulier supprimé l’usage des sacs plastiques traditionnels pour les remplacer par des sacs « bioplastiques ». L’article donne les définitions publiées au Journal Officiel des termes correspondants à ces nouveaux matériaux : biodégradabilité, biodégradable, biodégradation totale, bioplastique, bioplastique, biosourcé, oxybiodégradabilité, oxyfragmentable. On y trouve aussi les termes équivalents étrangers. En savoir plus