Page précédente
Mots-clés : chlore, blanchiment chimique

En 1774, Scheele (1742-1786) obtenait l’acide marin déphlogistiqué (le chlore) en traitant l’oxyde de manganèse par l’acide marin (acide muriatique, aujourd’hui chlorhydrique), il le considère comme un acide. Onze ans plus tard Berthollet constate que le chlore se combine bien avec les alkalis, mais sans effervescence. De plus il ne renferme pas d’oxygène et à cette époque on pensait que tous les acides en renfermaient. D’où une série de questionnements. Mais il possédait la propriété de blanchir les toiles, ce qui amorçait l’industrie du blanchiment chimique. C’est Curaudau qui en 1810 a montré que le gaz dichlore ne renfermait pas d’oxygène et en a établi les propriétés. Davy a confirmé ces résultats huit mois plus tard et a donné à ce gaz le nom « chlore » à cause de sa couleur.

Ressource proposée par BB *

Auteur(s) : Pierre Lemay
Source : Revue d’histoire de la pharmacie, 43e année, n° 145 (1955) pp. 80-83
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article