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Mots-clés : biosalissures, organoétain, biofilm, toxicité, environnement
Des biosalissures s’installent sur un capteur océanographique.

Depuis toujours l’homme a cherché des solutions pour protéger les coques de ses navires et les surfaces immergées des méfaits des salissures marines. Depuis quelques décennies, les notions de protection de l’environnement ont conduit à l’abandon des revêtements contenant des biocides toxiques. Les recherches se sont intensifiées pour mettre au point des revêtements antisalissure efficaces et respectueux de l’environnement mais aussi adaptés aux spécificités de chaque usage (taille des navires, durée et vitesse des déplacements, zone géographique de navigation…).

Le développement des matériaux biodégradables, des matrices nanostructures ainsi que l’emploi de biocides d’origine naturelle sont prometteurs. Pour lutter contre le risque d’introduction d’espèces par le biais des biosalissures, il serait souhaitable d’imposer des mesures préventives qui sont décrites.

Auteur(s) : Françoise Quiniou et Chantal Compère
Source : La chimie et la mer, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2009, isbn : 978-2-7598-0426-9, p. 177
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article