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Mots-clés : laboratoires, instituts, Haller, Sabatier, Berthelot, Le Châtelier, Frémy, École pratique des hautes études

Cet article analyse la science française dans la seconde partie du XIXe siècle à travers des ouvrages écrits par des anglais et des américains. Ces auteurs pensent que le déclin de la science française est dû au manque d’argent, au manque d’émulation entre les équipes.

Pourtant, en chimie, il y a des laboratoires comme ceux de Marcelin Berthelot (1827-1907), Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881), Henry Le Châtelier (1850-1936), Edmond Frémy (1814-1894) et Charles Adolphe Wurtz (1817-1884). Il y a aussi des instituts qui sont créés en province, à Nancy avec Albin Haller (1849-1925) et à Toulouse avec Paul Sabatier (1854-1941). L’agrégation n’est pas un obstacle à l’obtention d’un poste universitaire : Paul Hautefeuille (1836-1902) commence comme sous-directeur du laboratoire de Sainte-Claire Deville en étant ni normalien, ni agrégé. L’École pratique des hautes etudes, fondée en 1868, finance des laboratoires principalement parisiens. L’activité scientifique en province est souvent liée à l’agriculture et à l’industrie locales. Jean-Baptiste Dumas (1800-1884) et Marcelin Berthelot se tournent vers la politique, l’un et l’autre ont été ministres, le premier sous le second Empire, le second sous la troisième République.

Ressource proposée par CM *

 

Berthelot, Marcellin Pierre Eugène (1827-1907)
Collection BIU Santé - Licence ouverte


Fremy, Edmond (1814-1894)
Collection BIU Santé - Licence ouverte


Auteur(s) : Harry W. Paul
Source : La science française de la seconde partie du XIXe siècle vue par les auteurs anglais et américains, Revue d’histoire des sciences, Vol. 27, n°2 (1974) pp. 147-164
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article