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Mots-clés : pyrite, philosophes grecs fondateurs de la cristallographie, minéralogistes fondateurs, méthodes de Laue, conditions de Bragg, les diffractions rayons X durs, des neutrons et des électrons, polyèdre de coordination, quasicristal de Shechtmann

Les étapes du progrès des connaissances apparaissent très nettement en cristallographie.

Dès l’Antiquité les formes des cristaux suscitaient l’admiration. Mais c’est entre 1750 à 1850 que l’on trouve l’origine de la cristallographie géométrique avec la découverte de la loi des constantes d’angles entre les faces d’un cristal quels que soient son développement et les considérations de symétrie avec les 32 classes de symétrie réparties en 7 systèmes cristallins. C’est après la découverte des rayons X que l’on a mis en évidence les données relatives aux familles des plans réticulaires. L’aspect théorique a été introduit avec la notion du facteur de structure Fhkl : ce dernier a permis la compréhension structurale des polyèdres de coordination et des liaisons cristallines. Les cristaux organiques et biologiques ont pu être abordés avec l’introduction des grands instruments de mesure !

Auteur(s) : Gérard Férey
Source : L'Actualité chimique n° 387-388-389 (juil.-août-sept.-oct. 2014) p 29-40
 
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article