Corinne est assistante commerciale export. Elle maitrise l’anglais et l’allemand. Elle nous explique ses différentes activités au contact des clients étrangers et à l’interface de différents services au sein de l’entreprise.
Le métier d’assistant commercial est présent dans de très nombreuses entreprises. Ici, Antony est assistant commercial dans l’aquaculture. Il nous présente son activité. Il doit dominer les outils informatiques et avoir un excellent relationnel étant amené à apporter support et conseils aux clients de l’entreprise.
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En 1857 de jeunes fabricants et des chercheurs, dont de nombreux étrangers, fondent à Paris une petite société dont le but serait d’instruire. Elle se donne très rapidement des statuts et réaffirme vouloir être un lieu de communication et de débat : il faut donner au public et aux pouvoirs publics une certaine image de la chimie. Très vite, la société attire les plus grands noms de la science, dont J.-B. Dumas, se crée un journal et se trouve confrontée à la difficulté majeure : la césure entre chimie pure et chimie appliquée. Elle ne pourra le résoudre que par la création, en 1917, de la Société de Chimie Industrielle. Les présidents successifs de la Société Chimique de Paris, puis de France, comptent parmi les grands noms de la chimie.
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Source : Esquisse pour une histoire de la Société chimique, 1857-2007, L’Actualité chimique n°310 (juillet 2007) pp. I-XX
La direction d’un Traité de Chimie organique est proposée, en 1930, par les éditeurs Masson et Cie, à un Victor Grignard, Prix Nobel de chimie, déjà vieillissant et bien surchargé. L’intermédiaire est Paul Baud, qui en assurera le secrétariat, comme il le fit pour le Traité de Chimie minérale qui vient de sortir.
Dans la grande tradition de la chimie française, ce traité donne la parole à tous les acteurs de cette chimie en train de se faire, afin de mettre à la disposition des chercheurs tout ce qui est utile pour orienter leur esprit. Mais ce projet est pharaonique, dans le contexte d’une chimie organique qui devient tentaculaire et qui se cherche dans sa théorie. Les contributeurs tardent et Grignard ne verra paraître que le premier volume.
Est discuté ici le jugement fréquent selon lequel cette œuvre était périmée dès sa parution. Le projet était de présenter une fresque descriptive de l’état des connaissances chimiques, exposé par les grands acteurs de cette riche époque. Grignard excluait, par principe, la description des théories en cours d’élaboration.
Ce Traité, qui disparait des rayons des bibliothèques, est un document unique entre les mains de l’historien, qui dispose en outre de références bibliographiques d’une immense richesse et d’une grande impartialité.
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Source : Présentation historique du Traité de Chimie organique de Victor Grignard, L’Actualité chimique n°275 (mai 2004) pp. 35-45
En 1912, l’Académie Nobel récompense deux chimistes français, organiciens, provinciaux, pour leurs deux méthodes de synthèse organique dont les retombées industrielles sont, et resteront, immenses. Paul Sabatier et Victor Grignard se rendent, de compagnie, à Copenhague.
La réaction de Grignard était déjà familière à tous les chimistes du monde. Très actif analyste pendant la première Guerre mondiale, au laboratoire d’Urbain, il sera ensuite partie prenante, très engagé dans le dialogue avec les chimistes allemands. Il se trouvera donc très engagé et dans la question de la Nomenclature, question cruciale de la chimie organique de l’époque, et moteur de cet immense projet de publication d’un Traité de chimie organique français.
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Source : Victor Grignard (1871-1935). Un chimiste français, prix Nobel de chimie 1912, L’Actualité chimique n°369 (décembre 2012) pp. 12-16
Charles Gerhardt a été profondément marqué par la conception chimique de Justus Liebig dont il a introduit les idées en France. Son œuvre de traducteur du grand chimiste allemand mérite d’être soulignée. Dans les années 1840, une active collaboration s’installe entre Gerhardt et Auguste Laurent, même s’ils sont rarement ensemble. Mais Laurent est un théoricien et Gerhardt ne veut pas entendre parler d’arrangements (d’atomes dans une molécule). Aussi Gerhard proposera un système de classification des substances organiques alors que Laurent proposera une méthode de connaissance. Il n’empêche : le quatrième volume du Traité de Chimie organique, paru après la mort de Laurent, lui doit beaucoup.
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Source : Quelques aspects méconnus de la personne et de l'œuvre de Charles Gerhardt (1816-1856), Revue d’histoire de la pharmacie, 95e année, n° 357 (2008) pp. 39-62
Ces composés azotés d’un intérêt immense, du point de vue physiologique au moins, sont très nombreux mais bien mal connus au milieu du 19e siècle. Auguste Laurent rectifie l’analyse d’un grand nombre, les répertorie et précise la notion de molécule et de structure. Magnifiques exemples du talent de manipulateur du chimiste, elles marquent aussi un moment déterminant dans son itinéraire de théoricien de la chimie organique.
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Source : Revue d’histoire de la pharmacie, 89e année, n° 331 (2001) pp. 303-314
La Société d’histoire de la pharmacie donne accès ici à de courtes biographies de grands chimistes sous forme de bandes dessinées.
Dans la première série on trouve Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), Humphrey Davy (1778-1839), Joseph-Louis Gay-Lussac (1778-1850), Michel Eugène Chevreul (1786-1889) ; Mathieu Orfila (1887-1853), élève de Nicolas Vauquelin (1763-1829) comme Chevreul, qui fit une carrière de médecin toxicologue ; François Magendie (1783-1855), pharmacologue, et son disciple, Chaude Bernard (1813-1878), physiologiste, qui collaborèrent avec Chevreul (gélatine, alcaloïdes) ; Jean-Baptiste Dumas (1800-1884) qui, comme beaucoup de chimistes de cette époque, fut à la fois chimiste, pharmacien et médecin, et même ministre de l’agriculture et du commerce.
Dans la deuxième série, on trouve Vincent Raspail (1794-1878), républicain intransigeant ; Amédée Lefèvre (1798-1869), médecin de la marine, qui découvrit la nocivité du plomb ; Adolphe Wurtz (1817-1884), apôtre de la théorie atomique, et Louis Pasteur (1822-1895), à côte de botanistes, généticiens, physiologistes, physiciens. Arsène D’Arsonval (1851-1940) fut physiologiste et physicien, habile inventeur d’appareillage médical. Figurent aussi ici Pierre (1859-1906) et Marie Curie (1867-1934). Henri Drysdale Dakin (1880-1952) est l’inventeur d’une liqueur qui fit reculer la gangrène et l’infection pendant la première Guerre mondiale.
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Source : Site Société d'histoire de la parmacie : Les pharmaciens dans l’histoire : les précurseurs
Cette notice dresse une liste de documents écrits par Friedrich Wöhler (1800-1882) en dépôt à la Bibliothèque nationale de France, certains étant numérisés et consultables sur Gallica. Certains de ceux qui ont été traduits en français ont été préfacés par Adolphe Wurtz (1817-1883) et par Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881). Friedrich Wöhler est un chimiste allemand qui à travaillé à Göttingen. Il est connu pour avoir réalisé la première synthèse de l’urée en laboratoire.
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Cette notice dresse une liste de documents écrits par Alfred Ditte (1843-1908) en dépôt à la Bibliothèque nationale de France, certains étant numérisés et consultables sur Gallica. Alfred Ditte est un chimiste français, élève d’Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881), membre de l’Académie des sciences. Il a principalement travaillé sur les équilibres chimiques et les phénomènes de dissociation à la suite de son maître.
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