L’huile de ricin après trans-estérification et craquage permet d’obtenir le monomère du Rilsan, et de l’acide heptanoïque utilisé comme lubrifiant. Le Rilsan®, ou polyamide 11, était utilisé dans l’industrie textile. Aujourd’hui il a trouvé de nouvelles applications techniques prometteuses.
L’article replace dans un contexte historique comment cette fabrication du Rilsan® a été mise au point et quels sont les industries et les collaborateurs qui ont contribué à son essor.
Source : Grandes aventures technologiques françaises : le Rilsan, par Pierre Castillon, octobre 2006, http://www.academie-technologies.fr
On sait aujourd’hui fabriquer des matériaux légers et résistants mais pouvant être refaçonnés à température élevée et ceci de manière réversible. Cette très courte communication propose de très belles photos des objets réalisés.
Un nouveau matériau révolutionnaire façonnable à chaud comme du verre (lien externe)
Source : CNRS, communiqué de presse, 15 novembre 2011
Ce long article très riche et très bien structuré fait un état des lieux de la chimie des matériaux, non seulement la synthèse mais aussi l’analyse et les procédés d’élaboration des matériaux. Ceux-ci sont utilisés non seulement pour ce qui concerne l’énergie (que ce soit pour de la conversion, du stockage, ou dans le domaine de l’énergie nucléaire), mais aussi l’habitat, l’information et la communication, ou la santé.
Chimie des matériaux - Nanomatériaux et procédés (PDF, lien externe)
Source : Rapport de conjoncture 2010 du comité national du CNRS
Ce document présente les trois méthodes de captage possible du dioxyde de carbone dans le cas d’une centrale thermique de production électrique, afin de lutter contre l’émission de gaz à effet de serre : la post-combustion, l’oxy-combustion et la pré-combustion. Des schémas clairs complètent les explications..
Source : EDF R&D Février 2013
La structure de l’amidon est rappelée en introduction : c’est un mélange d’amylose (polymère glucidique à chaînes linéaires) et d’amylopectine (polymère glucidique à chaînes ramifiées). L’ajout d’eau ou de glycérol permet d’obtenir des modifications structurales importantes, notamment pour obtenir des thermoplastiques.
L’ajout d’un polymère biodégradable biosourcé comme le polyacide lactique lui-même issu de l’amidon contribue à un mélange de polymères avec des propriétés qui sont utilisées pour la fabrication des sacs biodégradables largement utilisés actuellement.
On utilise aussi l’amidon comme précurseur de polymères à mémoire de forme qui est assurée par un ajout contrôlé d’eau ou de température. De nombreuse s applications sont multiples : chirurgie par insertion de dispositifs qui se déploient dans les conditions corporelles.
Source : L'Actualité chimique n° 411 (octobre 2016) pp. 43-44
L’article rappelle les éléments fondamentaux de la spectroscopie Raman. La structure des polymères est essentielle pour déterminer les propriétés mécaniques des polymères.
Les absorptions Raman seront d’autant plus intenses que les liaisons sont covalentes et mettent en jeu beaucoup d’électrons. De plus les spectroscopies de vibration sont sensibles aux modifications de longueur de liaison et du mode de vibration de atomes liés. Aussi le couplage d’un dispositif mécanique appliquant des contraintes ou des allongements à un spectroscopie Raman permet de mesurer très précisément les petites modifications structurales qui en découlent. Le PA6-6 et le PET sont deux exemples particulièrement étudiés ici.
L'analyse Raman et le comportement mécanique des polymères (lien externe)
Source : L'Actualité chimique n° 412 (novembre 2016) pp. 47-48
Depuis les années 2000, l’utilisation de molécules cytotoxiques cent à mille fois plus puissantes que les molécules de chimiothérapie classique conjuguées à des anticorps utilisés comme agent de ciblage des cellules cancéreuses a conduit à une nouvelle classe thérapeutique : les immunoconjugués.
Les immunoconjugués sont des prodrogues obtenues par liaison covalente entre une molécule cytotoxique et un anticorps via un agent de liaison chimique. Deux exemples d’immunoconjugués commerciaux sont proposés : un pour le traitement du lymphome de Hodgkin et l’autre pour le cancer du sein. La conception chimique des prodrogues est un problème chimique essentiel.
Source : L'Actualité chimique n° 413 (décembre 2016) pp. 63-64
Une liste de trente termes, expressions et définitions dans le domaine de la métallurgie et des procédés de mise en forme industriels est présentée. Signalons avec insistance les définitions précises des mots suivants : acier autopatinable, cermet, joint de grains, les différents moulages, les différentes solutions solides…
Source : L'Actualité chimique n° 414 (janvier 2017) pp. 19-23
Cet article présente deux méthodes permettant d’attribuer une signature physicochimique spécifique à une origine naturelle telle qu’une plante
D’abord la SM permet de préciser les rapports isotopiques d’éléments organiques stables 13C/12C, 2H/1H, 18O/ 16O . Une plante par exemple utilise le CO2 atmosphérique, l’eau par pluie ou évaporation et l’azote par fixation des nutriments du sol. La SM (spectrométrie de masse) est couplée avec un analyseur pour établis ces rapports : ainsi la mesure du 13C du squalane utilisée dans les crèmes cosmétiques a permis de comparer les rapports isotopiques du C du squalane issu de l’huile d’olive ou celui issu du requin et de préciser l’origine ou non végétal du produit.
Ensuite la chromatographie chirale utilise une colonne chirale sur lesquelles ont été greffées des cyclodextrines modifiées par des groupes silylés, cela permet donc de mesurer l’excès énantiomérique d’un mélange d’isomères. Par exemple les réactions catalysées par des enzymes monoterpènes synthétases sont stéréosélectives à des degrés différents d’énantiosélectivité. L’origine botanique des plantes peut ainsi être déterminée. Les synthèses enzymatiques au sein des plantes de synthèse conduisent souvent à un seul énantiomère par opposition aux homologues de synthèse qui se présentent sous forme racémique !
Analyse des contrefaçons dans les produits natuels et biosourcés (lien externe)
Source : L'Actualité chimique n° 415 (février 2017) pp. 21624
On rappelle d’abord le principe de la technique en général, un schéma simplifié d’un appareil d’électrophorèse capillaire. Le cœur de l’instrument est un fin capillaire de silice de quelques dizaines de micromètres de diamètre interne et de quelques dizaine de cm de longueur. Or les actinides sont particulièrement difficiles à étudier en raison de leur toxicité et leur radioactivité. Une limite de détection des actinides à 10-12 mol.L-1 est possible par cette technique ! On peut ainsi déterminer avec précision l’abondance isotopique des éléments. Enfin l’électrophorèse capillaire couplée avec la spectrométrie de masse est rapide et sélective.
L’électrophorèse capillaire pour le nucléaire (lien externe)
Source : L'Actualité chimique n° 416 (mars 2017) pp. 63-64