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Mots-clés : fourneaux, vaisseaux, matériaux, thermomètres, pipettes, balances, chimie des gaz, luts, produits chimiques, registres de laboratoire
Claude Viel décrit les fourneaux et les vases destinés aux opérations de laboratoire : évaporation, distillation, changements d’état. Divers autres sont classés en fonction des matériaux qui les composent : terre, verre, grès, faïence, métal. Sont aussi présentés les instruments de mesure : balances, thermomètres, pipettes, ainsi que les indispensables luts.

 La variété et le grand nombre de produits surprennent. L’identité de quelques fournisseurs parisiens nous est aussi parvenue. La construction, la détention et l’entretien d’un laboratoire exigeaient un budget conséquent qui expliquerait, selon l’auteur, la préférence des amateurs de curiosités pour la botanique.

Auteur(s) : Claude Viel
Source : Revue d'histoire de la pharmacie, 90e année, n° 333 (2002) pp. 7-30
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Mots-clés : philathélie, caroténoïdes, vitamines
Paul Karrer (1889-1971), chimiste suisse, élucida la structure de caroténoïdes dont celle du beta-carotène, provitamine A. Ses travaux portent sur la chimie des vitamines A, B2, C, E, K, sur celle de coenzymes et sur divers autres composés d’intérêt pharmacologique (curares, alcaloïdes, acides aminés). Il est l’auteur d’un traité de chimie organique traduit en français et maintes fois réédité. Il était membre associé de l’Académie des sciences de Paris.
Auteur(s) : François Chast
Source : Le même timbre honore Paul Karrer en Suède et en Suisse, Revue d'histoire de la pharmacie, 86e année, n° 319 (1998) pp. 329-331
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Mots-clés : apothicaire, pharmacologie, Gilles-François Boulduc, sel de Glauber, sel de Seignette, sel d'Epsom, sublimé corrosif
Gilles-François Boulduc (1675-1742), fils de Simon, est un célèbre apothicaire royal qui s’est intéressé aux eaux minérales, au sel de Glauber (sulfate de sodium hydraté), au sel polychreste de Seignette (tartrate double de sodium et de potassium), au sel d’Epsom (sulfate de magnésium) et à la préparation du sublimé corrosif (chlorure mercurique).

 Il a publié un Essai d’analise (sic) des plantes.

Auteur(s) : Christian Warolin
Source : La dynastie des Boulduc, apothicaires à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles [suite], Revue d'histoire de la pharmacie, 90e année, n° 335 (2002) pp. 439-450
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Mots-clés : enseignement, matière médicale, livres, Nicaise LeFebvre, Christophe Glaser, Nicolas Lémery, Antoine Baumé, Pierre Joseph Macquer, Antoine Fourcroy, Jardin du Roi
L’enseignement des théories et des pratiques chimiques faisaient partie des matières enseignées aux apothicaires.

L’auteur dresse un inventaire des auteurs et des ouvrages disponibles, qui ne s’adressaient pas qu’aux apothicaires, en particulier dans les cours dispensés au Jardin du Roi, mais aussi en province (Dijon, Montpellier, Toulouse, Strasbourg…).

Auteur(s) : Claude Viel
Source : L'enseignement de la chimie et de la matière médicale aux apothicaires aux XVIIe et XVIIIe siècles, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 321 (1999) pp. 63-76
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Mots-clés : cyanoargentimétrie, glycérol, réactif de Denigès, méthode chronométrique
Professeur de chimie biologique à la Faculté de médecine et pharmacie de Bordeaux a publié plus de 650 études de chimie analytique. Il est notamment l’auteur d’une méthode volumétrique d’analyse des cyanures. Le réactif au sulfate acide de mercure (II) qui porte son nom permet de rechercher les alcènes dans divers solvants (éther diéthylique et éther de pétrole).
Auteur(s) : Guy Devaux
Source : Grands pharmaciens : Georges Denigès (1859-1951). Quelques aspects de son œuvre en chimie analytique, Revue d'histoire de la pharmacie, 90e année, n° 336 (2002) pp. 717-722
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Mots-clés : gaz muriatique oxygéné, chlore, alun, tannage des cuirs, chauffage domestique et industriel
Curaudau est un industriel du Premier Empire. Néanmoins il a abordé de nombreux problèmes fondamentaux.

Ses recherches sur le chlore démontraient que ce gaz était un corps pur simple contre l’opinion des savants chimistes, Berthollet, Gay-Lussac et Thenard. Après la confirmation apportée par Davy, Curaudau ne réussit cependant pas à faire reconnaître son antériorité.

On lui doit aussi une préparation originale de l’alun utile au tannage des cuirs et à la teinture des étoffes, le perfectionnement des procédés industriels d’évaporation des liquides et la construction de fourneaux pour le chauffage de vastes locaux et diverses opérations manufacturières (brasserie, production d’acide nitrique) et domestiques.

Auteur(s) : Claude Viel
Source : Le Normand François René Curaudau (1765-1813), pharmacien, chimiste méconnu, Revue d'histoire de la pharmacie, 88e année, n° 326 (2000) pp. 221-236
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Mots-clés : laboratoires d’analyses biochimiques, analyse d’urine, Boyle (1627-1691), Bouchardat (1806-1886)

Beaucoup de chimistes se sont intéressés aux analyses de liquides biologiques. Les premiers laboratoires d’analyses apparaissent dans les hôpitaux au milieu du XIXe siècle. L’auteur présente les travaux de quelques chimistes pharmaciens qui ont illustré la chimie biologique jusqu’en 1980.

Auteur(s) : Claude Dreux
Source : Hommage à M.L. Girard ; gestation et naissance de la biochimie hospitalière, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 324 (1999) pp. 425-432
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Mots-clés : saccharose, industrie sucrière, Marggraf, Achard, Chaptal, Delessert
Les recherches sur le sucre de betterave ont été stimulées sous le Premier Empire par l’institution du Blocus continental. Chaptal et Delessert ont pris une part active à la naissance de l’industrie betteravière. La Première Guerre mondiale a ruiné 75 % de notre production passée de 717 000 tonnes en 1913-1914 à 110 000 tonnes en 1918-1919, puis heureusement rétablie, canne et betterave confondues, dès 1930 où la France tient le troisième rang en Europe.
Auteur(s) : Denis Brançon et Claude Viel
Source : Le sucre de betterave et l'essor de son industrie : Des premiers travaux jusqu'à la fin de la guerre de 1914-1918, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 322 (1999) pp. 235-246
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Mots-clés : phosphore, allotropie, Kunckel, Scheele, toxicologie, méthode de Mitscherlich

L’invention des allumettes fut un progrès considérable pour l’éclairage, néanmoins son histoire est émaillée de nombreuses intoxications et empoisonnements. Ils ont suscité d’ingénieuses recherches analytiques, sont liés à l’histoire de la médecine du travail et à la prise de conscience de la nocivité de nouveaux composés chimiques produits en masse.

 Le phosphore blanc, phosphorescent, fut d’abord isolé de l’urine, puis extrait des os. Sa variété allotropique rouge, non inflammable et non phosphorescente, fut préparée en 1841 par Berzélius et industrialisée par Schröetter en 1845. Le phosphore a eu de nombreux emplois pharmacologiques.

Auteur(s) : Alain Astier
Source : Les allumettes françaises ou la singulière histoire des empoisonnements par le phosphore blanc, Revue d'histoire de la pharmacie, 85e année, n° 316 (1997) pp. 385-394
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Mots-clés : apothicaire, épreuves, chef-d’œuvre, André Baston (1777)
L’auteur expose comment on devenait apothicaire au XVIIIe siècle. Il reproduit et commente le programme de l’épreuve pratique finale pour accéder à la maîtrise d’apothicaire à laquelle a été soumis le candidat André Baston à Rouen en 1777.
Auteur(s) : Guy Devaux
Source : Pro Laurea Magistrali : le chef d’œuvre d’un apothicaire normand au XVIIIe, Revue d'histoire de la pharmacie, 90e année, n° 336 (Pro Laurea Magistrali : le chef d’œuvre d’un apothicaire normand au XVIIIe 2002) pp. 569-576.
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