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Mots-clés : aluminium, complexe aluminium–antigène, maladies auto-immunes

Le problème de la vaccination est rappelé : on signale que seulement 75% des médecins généralistes ont confiance en la vaccination, que le taux couverture vaccinale du personnel de santé est dramatiquement faible, et que plus d’un tiers de la population française se défie des vaccins tout en les jugeant importants et efficaces. Les personnes âgées de plus de 65 ans ne bénéficient d’une protection qu’à hauteur de 35% par rapport à celle des plus jeunes. C’est tout le défi des adjuvants dont l’action doit stimuler ou même créer une immunité du patient vis-à-vis des pathogènes visés.

Les adjuvants les plus utilisés sont ceux de l’aluminium (III). C’est le dépôt du complexe Al-antigène qui est à l’origine de la réaction immunitaire qui se propage lentement dans les liquides interstitiels de l’organisme. Le problème de la tolérance de l’aluminium, la question des maladies auto-immunes pouvant être induites, la recherche d’autres adjuvants sont présentés. La conclusion est qu’aucun lien de causalité avec les adjuvants aluminiques n’a pu être établi à ce jour, Il est donc nécessaire de poursuivre les recherches sur les mécanismes d’action des adjuvants aluminiques.

Les adjuvants aluminiques dans les vaccins (lien externe)

Auteur(s) : Rose Agnès Jacquesy et Claude Monneret
Source : L'Actualité chimique n° 416 (mars 2017) pp. 8-10
Niveau de lecture : pour tous
Nature de la ressource : article