Mots-clés : corindon, rubis, saphir, émeraude, creuset de charbon, creuset d’aluminium, coupelle de platine
Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) et Henri Caron (1823-1876) décrivent les expériences d’obtention d’espèces minéralogiques.
Ils font réagir des fluorures métalliques volatils avec des composés oxygénés volatils ou non. Ils comparent les produits obtenus aux espèces minéralogiques naturelles. Ils ont obtenu du corindon blanc, du vert, du rubis et du saphir mais ils n’ont pas encore réussi à obtenir de l’émeraude.
Auteur(s) : H. Sainte-Claire Deville et H. Caron Source :
Sur un nouveau mode de production à l’état cristallisé d’un certain nombre d’espèces chimiques et minéralogiques, C. R. Acad. Sci., 46 (1858) pp.764-768, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Mots-clés : magnésium, zinc, chlorure de magnésium, sodium, creuset de terre
Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) et Henri Caron (1823-1876) indiquent quelques propriétés physiques, trouvent des ressemblances avec le zinc et décrivent en détail l’obtention du magnésium. Lorsqu’ils utilisent 600 g de chlorure de magnésium et 100 g de sodium, ils obtiennent 45 g de magnésium.
Auteur(s) : H. Sainte-Claire Deville et Caron Source :
Du magnésium, de sa préparation et de sa volatilisation, C. R. Acad. Sci., 44 (1857) pp.394-396, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Mots-clés : Chevreul (1786-1889), Van Helmont (1577-1644), Robert Boyle (1626-1691), Stahl (1660-1734), gaz, combinaison, réactifs, phlogistique, fermentation
George Sarton et Hélène Metzger, entre autres fondateurs de l’histoire de la chimie, ont reconnu la pertinence des travaux du chimiste Chevreul dans ce domaine, en particulier sur la place qu’il attribue à Lavoisier dans l’évolution des idées. Cet article recense ses publications historiennes et ses jugements sur les avancées théoriques et l’importance des inventions instrumentales dues aux hommes du XVIIe siècle.
Cet article recense ses publications historiennes et ses jugements sur les avancées théoriques et l’importance des inventions instrumentales dues aux hommes du XVIIe siècle.
Papier d’Arménie, Goménol, Eau précieuse Dépensier, Alcool de menthe et Eau de mélisse, Sirop Delabarre, Grains de Vals et Pastilles Vichy, Charbon et élixirs, Jouvence de l’Abbé Soury ont une existence plus que centenaire et se trouvent encore dans les armoires à pharmacie familiales. Les auteurs nous content leur origine, leur histoire et leur évolution.
Pharmacien militaire sous l’Empire, Robiquet est l’un des talentueux élèves de Nicolas Vauquelin (1763-1829) dont il épousa aussi l’intérêt pour l’industrie des produits chimiques et qu’il suivit à l’Ecole de pharmacie de Paris (1811). De l’inventaire après décès, l’auteur extrait d’intéressantes informations sur les 508 volumes de sa bibliothèque.
On doit à Robiquet l’isolement du principe colorant de la garance avec Colin, celui de l’orcéine, de la cantharidine, de l’asparagine, de la glycyrrhizine (réglisse), de l’amygdaline, de la codéine et de la caféine. Il améliore le procédé d’extraction de la strychnine. Une abondante bibliographie donne accès aux publications originales de cet habile pharmacien-chimiste de la première moitié du XIXe siècle.
Auteur(s) : Christian Warolin Source :
De la photographie à la chrysothérapie : le sel de Fordos et Gélis, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 323 (1999) pp. 347-354
Mots-clés : pharmaciens, daguerréotypes, photographie argentique, fixateur, sel de Fordos et Gélis, tétrathionate de sodium, chrysothérapie
La vulgarisation et le perfectionnement de la photographie argentique ont occupé l’actualité scientifique à partir de 1839. La fixation des images fut l’un des grands sujets de recherche.
Ce sont deux pharmaciens français, Gélis (1815-1882) et Fordos (1816-1878), qui isolèrent un sel cristallisé du fixateur mis au point par Fizeau (1819-1896) et qui l’identifièrent comme un aurothiosulfate de sodium. Le physiologiste danois Hölger Christian Möllgaard (1885-1973), lui, découvrit des propriétés thérapeutiques dans le traitement de la tuberculose dans les années 1920, propriétés qui furent exploitées jusqu’en 1945.
Auteur(s) : Guy Devaux Source :
De la photographie à la chrysothérapie : le sel de Fordos et Gélis, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 323 (1999) pp. 347-354
Mots-clés : publicité, Marie-Rose, vermifuge Lune, vin de Frileuse, Thé des Familles
Certaines spécialités pharmaceutiques populaires ont eu une longue vie dans les armoires familiales. L’auteur explique comment sont nés, avec la participation de Robert Desnos, les noms de marque de produits commercialisés par les herboristes Armand et Camille Salacrou.
Auteur(s) : Thierry Lefebvre Source :
La mort parfumée des poux. Petite archéologie de la publicité pharmaceutique radiophonique, Revue d'histoire de la pharmacie, 90e année, n° 336 (2002) pp. 647-665
Mots-clés : pyrophores, La Salpêtrière, pharmacie, Espagne
La loi des proportions définies, ou loi de Proust, donne un critère expérimental pour distinguer le corps pur ou espèce chimique du mélange. L’auteur examine l’itinéraire professionnel de Louis Joseph Proust et ses publications, depuis ses premiers travaux comme apothicaire hospitalier, en passant par ses analyses au service du Roi d’Espagne et son intérêt constant pour les recherches alimentaires (sucre, bouillon de viande, acide citrique, bière), pour finir comme pharmacien d’officine à Angers (analyse d’urine).
Mots-clés : fourneaux, vaisseaux, matériaux, thermomètres, pipettes, balances, chimie des gaz, luts, produits chimiques, registres de laboratoire
Claude Viel décrit les fourneaux et les vases destinés aux opérations de laboratoire : évaporation, distillation, changements d’état. Divers autres sont classés en fonction des matériaux qui les composent : terre, verre, grès, faïence, métal. Sont aussi présentés les instruments de mesure : balances, thermomètres, pipettes, ainsi que les indispensables luts.
La variété et le grand nombre de produits surprennent. L’identité de quelques fournisseurs parisiens nous est aussi parvenue. La construction, la détention et l’entretien d’un laboratoire exigeaient un budget conséquent qui expliquerait, selon l’auteur, la préférence des amateurs de curiosités pour la botanique.
Paul Karrer (1889-1971), chimiste suisse, élucida la structure de caroténoïdes dont celle du beta-carotène, provitamine A. Ses travaux portent sur la chimie des vitamines A, B2, C, E, K, sur celle de coenzymes et sur divers autres composés d’intérêt pharmacologique (curares, alcaloïdes, acides aminés). Il est l’auteur d’un traité de chimie organique traduit en français et maintes fois réédité. Il était membre associé de l’Académie des sciences de Paris.
Auteur(s) : François Chast Source :
Le même timbre honore Paul Karrer en Suède et en Suisse, Revue d'histoire de la pharmacie, 86e année, n° 319 (1998) pp. 329-331