Le terroir, c’est le sol et le climat, ce qui fait la différence entre un bon vin et un grand vin. On passe en revue les caractéristiques chimiques et géologiques du sol : nature et composition, teneur en composés principaux ou secondaires nécessaires à la vigne. Au-delà du sol, cépages (variétés de raisins) et vinification (traitement physico-chimique, fermentation alcoolique) sont les deux autres facteurs intervenant dans la qualité du vin obtenu.
Objectifs :
Comprendre que le cépage, constituant la matière première du vin, est néanmoins associé au climat et au sol nourricier, qui apporte son empreinte selon la nature de ses constituants (chimiques et géologiques).
Décrire la vinification, ensemble des procédés conduisant du raisin à la boisson alcoolisée.
Source : Chimie Paris n°336 (2012) p. 6-8
La boisson « Coca-Cola » existe depuis le 19e siècle (1885). D'abord légèrement alcoolisée (french wine), puis exempte d'alcool, elle était déjà célèbre au début du 20e siècle. Les principaux ingrédients sont commentés : eau, sucre, acidifiants, émulsifiants, caféine, caramel, feuille de coca, vanille, neuf huiles essentielles, autres additifs. La manière d'opérer reste évidemment confidentielle, mais la recette originale de Pemberton est indiquée, ainsi qu'une autre, sous licence libre.
Objectif : Donner un aperçu de la complexité du système Coca-Cola, inchangé depuis plus d'un siècle.
Source : Chimie Paris n°337 (2012) p. 12-15
Cette découverte est due à Pasteur qui a observé que dans un sous-produit de la vinification deux formes de cristaux coexistaient, images non superposables l'une de l'autre dans un miroir. Il en a déduit une dissymétrie interne à la molécule. La notion de chiralité est ensuite définie et illustrée par des exemples de la vie quotidienne.
Objectif : Faire comprendre la notion découverte par Pasteur d’objet chiral (main droite- main gauche), objet non semblable à son image dans un miroir.
Source : Chimie Paris n°337 (2012) p. 3-5
On définit un poison, son mode d'action, les types de dommages causés, son efficacité, ainsi que les moyens pour le détecter et l’identifier. Les poisons dans l'histoire (arme de l'ombre et des princes) et quelques exemples de poisons « modernes » sont succinctement décrits.
Objectif : Comprendre que toute substance, naturelle ou synthétisée chimiquement, peut être un poison en puissance. « Rien n’est poison, tout est poison : seule la dose fait le poison ».
Source : Chimie Paris n°328 (2010) p. 28-31
Lorsqu’un coup de feu est tiré, la poudre contenue dans la cartouche se consume. Cette combustion souvent incomplète génère des produits de dégradation dont certains hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
La quantité d’HAP générée lors du tir et leur dégradation dépendent des conditions de combustion, elles-mêmes fonction de la poudre, du type d’arme et de son état. Quelques-unes des molécules de HAP sont extraites du canon de l’arme sur une fibre adsorbante et analysées (chromatographie + spectroscopie). Ceci permet de valider rapidement des hypothèses sur l’utilisation d’une arme. La méthode actuellement utilisée nécessite une seule mesure et permet de déterminer si l’arme a servi récemment ou non.
Objectif : Savoir si une arme a servi récemment ou non, par analyse des produits de combustion après un tir d’arme à feu.
Source : Chimie Paris n°331 (2010) p. 20-21
Source : Évolution des méthodes extractives et analytiques en phytochimie, du XVIe siècle à la seconde moitié du XIXe, Revue d'histoire de la pharmacie, 89e année, n° 331 (2001) p. 287-302
Source : Découverte des alcaloïdes. Des marqueurs pour l’histoire de la chimie organique, Revue d’histoire de la pharmacie, 89e année, n° 331 (2001) p. 315-332
Source : Pierre Bayen (1725-1798), organisateur de la pharmacie militaire, chimiste, Revue d'histoire de la pharmacie, 87e année, n° 324 (1999) pp. 459-464
Source : Les grands pharmaciens : IV. Bayen (1725-1798), Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie, 5e année, n° 17 (1917) p 281-286
Source : Recherches sur un nouveau Minéral, et sur un nouvel Oxide qu’il renferme., Annales de chimie et de physique, t. XLIII (1830) p. 5-39 ; disponible sur le site gallica.bnf.fr