Après un point sur les étapes de raffinage des pétroles dans le but de l’obtention des essences et sur les propriétés attendues d’une essence, telles que son indice d’octane, il est expliqué le rôle et la nature des additifs.
Puis une séquence expérimentale est proposée afin d’analyser six essences trouvées sur le marché. Les méthodes utilisées sont la chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse. Une étude comparative des différentes familles de composés organiques met en évidence les variations en pourcentage entre aliphatiques et aromatiques d’une part et entre les composés à chaîne ouverte et les dérivés cycliques d’autre part.
Enfin les auteurs donnent une idée de la composition de la vapeur que l’on respire à la pompe à essence.
Source : BUP n° 940 (2012), p. 3-21
Après la présentation structurale de la chitine et du chitosane, les auteurs nous en font découvrir les propriétés qui suscitent un grand intérêt au niveau pharmaceutique, biomédical, agricole et environnemental. Par exemple, leur capacité à complexer les ions métalliques, en font un outil de dépollution des eaux.
Puis une séquence expérimentale est proposée, pouvant être réalisée dans un laboratoire de chimie, et permettant d’étudier la complexation avec les cations métalliques, de déterminer le degré de désacétylation par pHmétrie ou par spectrophotométrie et d’obtenir du chitosane à partir de crevettes.
Source : BUP n°940 (2012), p. 43-55
L’article présente un exemple où l’analyse de spectres IR et H-RMN permet d’identifier la structure d’une molécule de formule brute C4H8O. L’étude du spectre IR permet d’identifier le groupe fonctionnel présent dans la molécule. Le spectre RMN permet de trancher entre deux structures possibles.
Au prix d’hypothèses simplificatrices, on peut mener une analyse RMN à peu près complète en classe de terminale. Le spectre à haute résolution présente une structure fine complexe qui peut être abordée avec des étudiants de bac + 1 à bac +3.
Source : BUP n°948 (2012), p. 1057-1070
Dans cet article l’état supercritique est défini avec ses caractéristiques. Des données thermodynamiques sont fournies. On y découvre entre autres le pouvoir solvant exceptionnel à la source de nombreuses applications de ces fluides. Le dioxyde de carbone et l’eau sont parmi les leaders dans les applications. On pourra s’étonner des capacités de l’eau supercritique à dissoudre de façon inattendue des composés organiques. Ces fluides interviennent dès à présent dans des procédés d’extraction, de dépollution et dans des synthèses.
Source : BUP n°799 (1997), p. 613
C’est un alliage en platine à 10% d’iridium qui est choisi pour confectionner le prototype du mètre. Henri Sainte-Claire Deville au laboratoire de l’École normale est chargé de le préparer, son obtention est délicate. Le Comité des recherches préparatoires est mis en place dès 1872, des dissensions se font jours entre les membres français et donnent naissance à une correspondance riche entre différents membres comme Henri Sainte-Claire Deville et le chimiste belge Jean-Servais Stas
Source : Un prototype pour mesurer les longueurs : le mètre de 1889, BUP n°850 (2003), p. 41-50
Ce n’est qu’en 1854 qu’Henri Sainte-Claire Deville met au point la préparation chimique de l’aluminium. Il étudie les propriétés physiques et chimiques et envisage les applications pratiques. Mais ce métal est, à l’époque, un produit de luxe car son obtention est difficile et chère. En 1886, un français Paul Héroult et un américain Charles Hall préparent, séparément, l’obtention de l’aluminium par voie électrolytique, procédé encore utilisé de nos jours.
Source : Quand l’aluminium était un métal rare, BUP n°816 (1999), p. 1161-1172
C’est en 1672 qu’Isaac Newton montre que la lumière du soleil est constituée de différentes couleurs. Au milieu du XIXe siècle, Robert Bunsen et Gustav Kirchhoff mettent au point un spectroscope. Grâce à cet appareil, ils identifient des éléments atomiques et déterminent la composition du soleil et des étoiles. L’analyse spectrale est un moyen qualitatif qui permet de découvrir des éléments chimiques. Les progrès techniques entrainent la réalisation de nouveaux instruments plus performants.
Source : Isaac Newton, spectroscope, éléments atomiques, analyse spectrale, BUP n°881 (2006), p. 235-246
Ce n’est pas Alfred Nobel qui a découvert le trinitroglycérol mais c’est lui qui a trouvé la substance, le fulminate de mercure, permettant l’explosion du nitroglycérol. Puis, il met au point l’obtention de la dynamite et dépose des brevets. Cet explosif peut avoir des utilisations positives pour l’homme mais aussi négatives. C’est pourquoi lorsqu’il rédige son testament à Paris le 27 novembre 1895, il laisse sa fortune pour créer une fondation qui gèrera le capital afin que les revenus soient distribués chaque année à titre de récompense aux personnes qui ont rendu à l’humanité de grands services dans les domaines suivants : physique, chimie, médecine ou physiologie, littérature et paix.
Source : Un chimiste peu connu : Alfred Nobel, BUP n°922 (2010), p. 351-355
Fritz Haber est un chimiste allemand qui a réalisé la synthèse de l’ammoniac à partir de ses éléments. Cette synthèse est importante pour la fabrication d’engrais et d’explosifs. Il a obtenu le prix Nobel de chimie en 1918 pour avoir mis au point ce procédé. Mais pendant la première guerre mondiale, il est à l’origine de l’utilisation de gaz toxiques comme le chlore et le Zyklon B qui sera utilisé dans les camps d’extermination lors de la seconde guerre mondiale. C’est pourquoi l’attribution du prix Nobel fit scandale.
Source : Grandeur et décadence de Fritz Haber, BUP n°874 (2005), p. 613-626
Au Laboratoire de chimie des molécules bioactives et des arômes (LCMBA) à Nice, Uwe Meierhenrich et son équipe analysent la composition des parfums et recherchent de nouvelles molécules odorantes.
Dans cette vidéo, la démarche de recherche est présentée et l’on peut voir les équipements à la pointe de la technologie tels qu'un port olfactométrique, équipement qui permet de coupler l’analyse d’un spectromètre avec l’analyse olfactive, des chromatographes en phase gazeuse et des spectromètres de masse.
Source : Auteur : Luc Ronat (CNRS Images, UPS CNRS, Meudon) ; Réalisateur : Luc Ronat (CNRS Images, UPS CNRS, Meudon) ; Producteur : CNRS Images