Si les propriétés mécaniques de la soie d’araignée sont voisines de celles des polyamides artificiels (par exemple le PA 6-6) ou de la soie des vers à soie, la synthèse par génie génétique (introduction de gènes d’araignée) ne donne encore actuellement que des fibres trop courtes par rapport aux fibres naturelles de la soie des vers à soie !
Source : L’Actualité chimique n° 441 (juin 2019) pp. 91-32
Il s’agit ici de revenir sur les nouvelles définitions de quatre unités de base du système international (SI) : le kilogramme, l’ampère, la mole et le kelvin. Ces unités attribuent maintenant des valeurs numériques fixées à quatre constantes : la constante de Planck, la charge élémentaire, la constante d’Avogadro et la constante de Boltzmann. Les trois unités restantes de base : la seconde, la vitesse de la lumière et le candéla ne sont pas modifiées car elles font appel à des valeurs numériques fixées à savoir respectivement, la fréquence de transition du 133Cs , le mètre, la constante Kcd (qui intervient dans la définition de la candela). Cependant, leurs définitions sont réécrites. Le nouveau système est entré en application depuis le 20 mai 2019. La mole est l’unité de la quantité de matière et contient exactement 6,022 140 76 x 1023 unités élémentaires.
Source : L’Actualité chimique n° 441 (juin 2019) pp. 6-8
On trouve ici les définitions de plusieurs termes du domaine des nanomatériaux et des machines moléculaires, résultant des travaux de Jean-Pierre Sauvage, Prix Nobel de Chimie en 2016, ainsi que leurs équivalents étrangers.
Source : L’Actualité chimique n° 440 (mai 2019) pp. 10-12
La microscopie optique permet d’observer le vivant à une échelle submicronique. Le développement de marqueurs fluorescents de plus en plus performants rend possible de suivre la dynamique des biomolécules avec un résolution spatiale temporelle sans précédent : un bel exemple où la chimie et la biologie permettent non seulement « d’observer » mais aussi de « suivre » ces transformations !
Source : L’Actualité chimique n° 435 (décembre 2018) pp. 31-35
La synthèse asymétrique est très utilisée notamment dans la synthèse des médicaments. Ici le catalyseur est formé en utilisant un complexe ente un métal et des ligands greffés sur des polymères supramoléculaires qui adoptent une configuration hélicoïdale donc chirale. Cette technique permet de moduler la synthèse de tous les stéréoisomères possibles du produit d’une réaction, ceci est important en pharmacie lors des études de validation où l’on exige de tester tous les stéréoisomères.
Source : L’Actualité chimique n° 430-431 (juin-juillet-août 2018) pp. 37-41
Les produits de haute technologie de la vie quotidienne comme les ordinateurs, téléviseurs, téléphones portables… utilisent des métaux précieux et rares dans un environnement géopolitique parfois instable. L’indium et le lanthane sont des exemples proposés dans l’article. Des procédés d’électrodéposition du lanthane et de l’indium par utilisation de liquides ioniques sont ici présentés.
Source : L’Actualité chimique n° 427-428 (mars-avril 2018) pp. 100-104
Dans le but d’utiliser des solvants plus durables dans la synthèse de principes actifs notamment dans le domaine de la pharmacie, l’industrie regroupe les douze principes de la chimie verte en six thèmes : énergie, technologie, veille, rejets, réaction, matière renouvelable. Le point d’ébullition est un indicateur d’utilisation industrielle. Des critères d’évaluation sont établis et un guide de solvants appropriés est proposé en conclusion.
Source : L’Actualité chimique n° 427-428 (mars-avril 2018) pp. 91-94
La production de polyhydroxyalcanoates (PHA) montre ici les avantages de la biotechnologie par rapport aux procédés chimiques classiques pour la synthèse des polymères. La biodégradabilité des PHA est étudiée en particulier en milieu marin.
Source : L’Actualité chimique n° 427-428 (mars-avril 2018) pp. 6-65
L’impact de la biomasse lignocellulosique permet des améliorations et augmente les possibilités des réactions et des procédées catalytiques, avec un impact environnemental de production de CO2 inférieure à la pétrolochimie
Source : L’Actualité chimique n° 427-428 (mars-avril 2018) pp. 19-24
Il y a consensus, les sources d’énergie fossiles sont épuisables. Or, l’humanité n’est pas prête à se passer d’énergie. Pire, elle en consomme de plus en plus. Pourquoi, dans ce cas, ne mettons-nous pas tout en oeuvre pour développer la production d’énergie renouvelable ? Le Soleil n’est pas près de s’éteindre, le vent soufflera toujours… Les énergies renouvelables comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire sont donc inépuisables ! Dans cette fiche, on s’intéresse à la production d’énergie électrique, qui constitue 25 % du mix énergétique français. On constate alors que le mot renouvelable est trompeur et que l’intégration d’électricité verte dans le réseau existant est en fait plus complexe qu’on l’imagine.
Parties des programmes de physique-chimie associées :
- Programme d’enseignement scientifique de première générale : Thème 2 – Le Soleil, notre source d’énergie
- Programme d’enseignement scientifique de terminale générale : Thème 1 – Science, climat et société & Thème 2 – Le futur des énergies
- Programme de physique-chimie et mathématiques de première STI2D : Partie Énergie
- Programme de physique-chimie et mathématiques de terminale STI2D : Partie Énergie