La structure de l’amidon est rappelée en introduction : c’est un mélange d’amylose (polymère glucidique à chaînes linéaires) et d’amylopectine (polymère glucidique à chaînes ramifiées). L’ajout d’eau ou de glycérol permet d’obtenir des modifications structurales importantes, notamment pour obtenir des thermoplastiques.
L’ajout d’un polymère biodégradable biosourcé comme le polyacide lactique lui-même issu de l’amidon contribue à un mélange de polymères avec des propriétés qui sont utilisées pour la fabrication des sacs biodégradables largement utilisés actuellement.
On utilise aussi l’amidon comme précurseur de polymères à mémoire de forme qui est assurée par un ajout contrôlé d’eau ou de température. De nombreuse s applications sont multiples : chirurgie par insertion de dispositifs qui se déploient dans les conditions corporelles.
Source : L'Actualité chimique n° 411 (octobre 2016) pp. 43-44
L’article rappelle les éléments fondamentaux de la spectroscopie Raman. La structure des polymères est essentielle pour déterminer les propriétés mécaniques des polymères.
Les absorptions Raman seront d’autant plus intenses que les liaisons sont covalentes et mettent en jeu beaucoup d’électrons. De plus les spectroscopies de vibration sont sensibles aux modifications de longueur de liaison et du mode de vibration de atomes liés. Aussi le couplage d’un dispositif mécanique appliquant des contraintes ou des allongements à un spectroscopie Raman permet de mesurer très précisément les petites modifications structurales qui en découlent. Le PA6-6 et le PET sont deux exemples particulièrement étudiés ici.
L'analyse Raman et le comportement mécanique des polymères (lien externe)
Source : L'Actualité chimique n° 412 (novembre 2016) pp. 47-48
Depuis les années 2000, l’utilisation de molécules cytotoxiques cent à mille fois plus puissantes que les molécules de chimiothérapie classique conjuguées à des anticorps utilisés comme agent de ciblage des cellules cancéreuses a conduit à une nouvelle classe thérapeutique : les immunoconjugués.
Les immunoconjugués sont des prodrogues obtenues par liaison covalente entre une molécule cytotoxique et un anticorps via un agent de liaison chimique. Deux exemples d’immunoconjugués commerciaux sont proposés : un pour le traitement du lymphome de Hodgkin et l’autre pour le cancer du sein. La conception chimique des prodrogues est un problème chimique essentiel.
Source : L'Actualité chimique n° 413 (décembre 2016) pp. 63-64
Une liste de trente termes, expressions et définitions dans le domaine de la métallurgie et des procédés de mise en forme industriels est présentée. Signalons avec insistance les définitions précises des mots suivants : acier autopatinable, cermet, joint de grains, les différents moulages, les différentes solutions solides…
Source : L'Actualité chimique n° 414 (janvier 2017) pp. 19-23
Cet article présente deux méthodes permettant d’attribuer une signature physicochimique spécifique à une origine naturelle telle qu’une plante
D’abord la SM permet de préciser les rapports isotopiques d’éléments organiques stables 13C/12C, 2H/1H, 18O/ 16O . Une plante par exemple utilise le CO2 atmosphérique, l’eau par pluie ou évaporation et l’azote par fixation des nutriments du sol. La SM (spectrométrie de masse) est couplée avec un analyseur pour établis ces rapports : ainsi la mesure du 13C du squalane utilisée dans les crèmes cosmétiques a permis de comparer les rapports isotopiques du C du squalane issu de l’huile d’olive ou celui issu du requin et de préciser l’origine ou non végétal du produit.
Ensuite la chromatographie chirale utilise une colonne chirale sur lesquelles ont été greffées des cyclodextrines modifiées par des groupes silylés, cela permet donc de mesurer l’excès énantiomérique d’un mélange d’isomères. Par exemple les réactions catalysées par des enzymes monoterpènes synthétases sont stéréosélectives à des degrés différents d’énantiosélectivité. L’origine botanique des plantes peut ainsi être déterminée. Les synthèses enzymatiques au sein des plantes de synthèse conduisent souvent à un seul énantiomère par opposition aux homologues de synthèse qui se présentent sous forme racémique !
Analyse des contrefaçons dans les produits natuels et biosourcés (lien externe)
Source : L'Actualité chimique n° 415 (février 2017) pp. 21624
On rappelle d’abord le principe de la technique en général, un schéma simplifié d’un appareil d’électrophorèse capillaire. Le cœur de l’instrument est un fin capillaire de silice de quelques dizaines de micromètres de diamètre interne et de quelques dizaine de cm de longueur. Or les actinides sont particulièrement difficiles à étudier en raison de leur toxicité et leur radioactivité. Une limite de détection des actinides à 10-12 mol.L-1 est possible par cette technique ! On peut ainsi déterminer avec précision l’abondance isotopique des éléments. Enfin l’électrophorèse capillaire couplée avec la spectrométrie de masse est rapide et sélective.
L’électrophorèse capillaire pour le nucléaire (lien externe)
Source : L'Actualité chimique n° 416 (mars 2017) pp. 63-64
Le problème de la vaccination est rappelé : on signale que seulement 75% des médecins généralistes ont confiance en la vaccination, que le taux couverture vaccinale du personnel de santé est dramatiquement faible, et que plus d’un tiers de la population française se défie des vaccins tout en les jugeant importants et efficaces. Les personnes âgées de plus de 65 ans ne bénéficient d’une protection qu’à hauteur de 35% par rapport à celle des plus jeunes. C’est tout le défi des adjuvants dont l’action doit stimuler ou même créer une immunité du patient vis-à-vis des pathogènes visés.
Les adjuvants les plus utilisés sont ceux de l’aluminium (III). C’est le dépôt du complexe Al-antigène qui est à l’origine de la réaction immunitaire qui se propage lentement dans les liquides interstitiels de l’organisme. Le problème de la tolérance de l’aluminium, la question des maladies auto-immunes pouvant être induites, la recherche d’autres adjuvants sont présentés. La conclusion est qu’aucun lien de causalité avec les adjuvants aluminiques n’a pu être établi à ce jour, Il est donc nécessaire de poursuivre les recherches sur les mécanismes d’action des adjuvants aluminiques.
Source : L'Actualité chimique n° 416 (mars 2017) pp. 8-10
L’article rappelle d’abord les définitions de la calorimétrie. Il présente les différents types de calorimètres utilisés et leurs domaines d’utilisation.
On précise ici utilement qu’un calorimètre ne mesure une variation de température que pour les calorimètres adiabatiques, c’est pourquoi on classe les calorimètres à partir des échanges thermiques. Les applications de la calorimétrie évoquées sont diverses : énergie, médecine, environnement, sécurité, pharmacie, pétrochimie, matériaux !
La calorimétrie et ses applications actuelles (lien externe)
Source : L'Actualité chimique n° 417 (avril 2017) pp. 63-64
La loi d’août 2017 relative à la transition énergétique a en particulier supprimé l’usage des sacs plastiques traditionnels pour les remplacer par des sacs « bioplastiques ». L’article donne les définitions publiées au Journal Officiel des termes correspondants à ces nouveaux matériaux : biodégradabilité, biodégradable, biodégradation totale, bioplastique, bioplastique, biosourcé, oxybiodégradabilité, oxyfragmentable. On y trouve aussi les termes équivalents étrangers.
Source : L'Actualité chimique n° 419 (avril 2017) pp. 9-10
Cet article présente de façon claire un résumé des théories du champ cristallin et des orbitales moléculaires appliquées aux complexes des métaux de transition de structure électronique externe d.
Sont rappelés notamment les concepts de haut spin et de bas spin en fonction du champ de ligands. Les diagrammes d’orbitales moléculaires MH6 montrent les différences d’énergie des niveaux d’un métal en coordinence octaédrique. De même, la théorie du champ cristallin montre la différence entre les orbitales dx2– y2et dxy. L’application de ces théories permet d’expliquer la série spectroscopique en fonction de l’électronégativité des ligands. L’étude des distances et des propriétés magnétiques illustrée par la série des MCl2 du titane au fer est un magnifique exemple de l’application de ces théories.
Source : L'Actualité chimique n° 396 (mai 2015) pp. 40-43