AnecdotesAnecdote : particularité historique, petit fait curieux dont le récit peut éclairer le dessous des choses.
Comment a été retrouvé le secret du ciment romain ? [Mots-clés] Louis Vicat, ciment, ports et phares, eau de mer Louis Vicat (1786-1861), polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées, chargé de construire un pont sur la Dordogne, découvre à cette occasion en 1817 grâce aux analyses qu’il a réalisées, les éléments chimiques qui composent le ciment hydraulique artificiel (à base de chaux et d’argile). En savoir plus
Vous avez dit dynamite [Mots-clés] Nobel, Sobrero, nitroglycérine, dynamite, kieselguhr Alfred Nobel est né le 21 octobre 1833 à Stockholm. En 1850, il est à Paris et travaille dans le laboratoire privé de Théophile Jules Pelouze (1807-1867), où il apprend la découverte de la nitroglycérine par Ascanio Sobrero (1812-1888). En savoir plus
Ça fermente [Mots-clés] Édouard Grimaux, Léon Lefèvre, glycéraldéhyde, affaire Dreyfus Léon Lefèvre, auteur d’un magistral Traité des matières colorantes organiques artificielles (1896), et fondateur de la Revue générale des matières colorantes, de la teinture, de l’impression et des apprêts, se forma à la recherche en chimie dans le laboratoire d’Édouard Grimaux (1835-1900). En savoir plus
La découverte de l’eau oxygénée [Mots-clés] baron Thenard, peroxyde d’hydrogène, blanchiment du papier, décolorant Pure découverte scientifique au départ, l’eau oxygénée ou peroxyde d’hydrogène a été un composé aux propriétés que le chimiste Louis-Jacques Thenard (1777-1857) a étudiées de manière systématique en 1818 tout en cherchant des applications possibles. Celles-ci devaient par la suite offrir de multiples débouchés industriels qui restent toujours d’actualité. En savoir plus
Hippolyte Mège-Mouriès invente la margarine [Mots-clés] Mège-Mouriès, corps gras, lipochimie, alimentation Utilisé pour l'alimentation humaine, le beurre, au milieu du XIXe siècle, était rare, donc cher et se conservait mal. Trouver un produit de même valeur nutritive, ne présentant pas ces inconvénients, était nécessaire pour la marine ou les armées. Cette prise de conscience conduisit Napoléon III à lancer un concours, dont le lauréat fut, en 1869, le pharmacien Hippolyte Mège, l’inventeur de la margarine. En savoir plus
Le palais de la Belle au bois dormant [Mots-clés] Chevreul, laboratoire, Académie des sciences Ferdinand Fouqué (1828-1904), géologue minéralogiste, a laissé des carnets qui se trouvent aujourd’hui aux archives de l’Académie des sciences. Il y relate notamment ses démarches auprès des académiciens en vue de les convaincre de soutenir son élection à l’académie. À cette occasion il brosse de plaisants tableaux de ses rencontres. C’est ainsi qu’il dépeint la visite qu’il fit à Eugène Chevreul (1786-1889) âgé, à son laboratoire des Gobelins, « par une journée pluvieuse du mois d’avril ». En savoir plus
La chimie contre les mauvaises odeurs Guyton de Morveau (1737-1816), avocat de Dijon, se passionnait pour la chimie. Il fut l’un des premiers convaincus de la justesse des théories de Lavoisier et l’un des fondateurs de l’École polytechnique. Il est l’auteur d’un Traité des moyens de désinfecter l’air. En savoir plus
La première synthèse organique Au début du XIXe siècle, les chimistes se voient submergés par le nombre de nouvelles matières organiques qu’ils entreprennent de mieux connaitre. L’analyse progresse en particulier grâce à Gay-Lussac et Thenard, Berzelius et au tube à cinq boules que Liebig ne va pas tarder à mettre au point. En savoir plus
Le bœuf en folie [Mots-clés] Liebig, bouillon, gélatine, gaspillage Le nom de Liebig est connu de tous, et même en France. Un chimiste, allemand, connu de tous ? C’est que la soupe Liebig existe toujours. Tout supermarché la vend. En fait, il s’agissait, à l’époque, d’extrait de viande. En savoir plus
La Bérézina : quand le métal devient poussière ou la guerre sans bouton. Mythe ou réalité ? [Mots-clés] étain, formes allotropiques, armée de Napoléon, campagne de Russie C’est la Bérézina ! Cette expression caractérise une situation désespérée ou une déroute complète, mais quel est son rapport avec les boutons ? C’est l’étain, un élément connu comme un métal tendre, ductile et malléable. Il se présente sous plusieurs formes allotropiques tout comme le carbone (graphite/diamant). L’une d’elles, forme β ou étain blanc, est stable au dessus de 13 °C avec une forte densité (7,27), tandis que la forme α ou étain gris moins dense (5,77) se forme en dessous de 13°C. Lorsque de l’étain blanc est brutalement refroidi son réseau cristallin est ébranlé et les objets en étain pur tombent en poussière. Cette transformation est d’autant plus rapide que la température est basse et en dessous de −40 °C il devient très rapidement pulvérulent. C'est la «peste de l'étain» qui a été observée lors d’hivers rudes. L’addition de petites quantités de bismuth ou d’antimoine à l’étain empêche ce phénomène. En savoir plus