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Découvrez sur de nombreux exemples comment la technologie contribue à l’amélioration du matériel sportif avec ces dernières années des progrès remarquables grâce aux sciences physiques et chimiques.

Des exemples montrent que la technologie peut faire la différence entre deux athlètes et qu’il faut être vigilant pour que la performance reste un but humain avant tout.

Auteur(s) : Constantin Agouridas, Jean-Claude Bernier, Danièle Olivier et Paul Rigny
Source : La chimie dans le sport, collection Chimie et... Junior, EDP Sciences, Fondation de la Maison de la Chimie (2014), isbn : 978-2-7598-1238-7
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À partir de l’exemple de la contraction des muscles, des explications simples et agréablement illustrées expliquent les effets du sport sur la santé et montrent que la compréhension de la chimie du corps liée au sport permet de mieux contrôler les performances.

Avec Max et Léa, deux adolescents sportifs, vous comprendrez pourquoi et comment les efforts physiques procurent du plaisir mais aussi qu’il existe des limites.

Auteur(s) : Constantin Agouridas, Jean-Claude Bernier, Danièle Olivier et Paul Rigny
Source : La chimie dans le sport, collection Chimie et... Junior, EDP Sciences, Fondation de la Maison de la Chimie (2014), isbn : 978-2-7598-1238-7
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Mots-clés : ammoniac, synthèse, prix Nobel

Le prix Nobel de chimie 1918 a été attribué à Fritz Haber " pour la synthèse de l'ammoniac à partir de ses éléments ". Fritz Haber n’a reçu son prix Nobel qu’un an plus tard, en 1919. Pendant le processus de sélection en 1918, pour le Comité Nobel de Chimie aucune des nominations de l'année ne satisfaisaient aux critères énoncés dans le testament d'Alfred Nobel. Selon les statuts de la Fondation Nobel, le prix Nobel peut dans un tel cas être reporté à l'année suivante. Cette règle a été appliquée et Fritz Haber a donc reçu son prix Nobel de 1918 un an plus tard, en 1919.

Ressource proposée par BB *

Auteur(s) : Fritz Haber (1868-1934)
Source : Nobel Lecture, June 3, 1920
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Mots-clés : Georges Ville (1824-1897), agronomie, engrais

Georges Ville est né à Pont-Saint-Esprit en 1824. Il gagne Lyon où il devient préparateur en pharmacie, il est ensuite interne des hôpitaux de Paris (Hôtel-Dieu). Mais, il ne va pas poursuivre la carrière qui semble s’offrir lui. Au carrefour de la chimie et de la botanique, la physiologie végétale l’intéresse, il devient préparateur de Jean-Baptiste Boussingault, chimiste et agronome, au Conservatoire National des Arts et Métiers, puis, en 1852, professeur à l’Institut national agronomique de Versailles et, en 1857, professeur de physique végétale au Muséum national d’Histoire naturelle la chaire ayant été créée spécialement pour lui. Il crée en 1860 le champ d’expériences de Vincennes. Il a contribué au développement des engrais chimiques et donné une explication de l’assimilation de l’azote atmosphérique par les plantes légumineuses. Il a été soutenu au cours de sa carrière par Napoléon III.

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Auteur(s) : Jean-Paul Legros
Source : Bull. Acad. Sci. et Lettres de Montpellier, tome 27 (1996) pp. 117-134
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Mots-clés : laboratoires, archives

On commémore en 2015 le tricentenaire de la mort de ce chimiste auteur d’un cours de chimie réputé dans toute l’Europe. L’auteur a retrouvé dans différents sites d’archives des informations sur la localisation de laboratoires où a exercé Nicolas Lemery (1645-1715) et les dates auxquelles il les a occupés, à l’Hôtel de Condé, rue Galante, rue Saint-Jacques et rue Saint-André-des-Arts. On peut reconstituer l’allure de ces ateliers grâce à des gravures et peintures contemporaines et répartir les œuvres, livres ou préparations, de Lemery entre ces différents habitats.

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Auteur(s) : Maurice Bouvet (1885-1964)
Source : Les laboratoires parisiens de l’apothicaire-chimiste Nicolas Lemery, Revue d’histoire de la pharmacie, 38e année, n° 126 (1950) pp. 124-139
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Mots-clés : presse scientifique, eaux minérales, cours de chimie, débats, préparations chimiques

Jusqu’au XIXe siècle les chimistes conjuguent leur passion pour la chimie avec l’exercice d’une profession de santé. Cet article recense les périodiques dans lesquels ils publient leurs travaux et se renseignent sur les avancées de la chimie.

Jusqu’à la parution des Annales de chimie, le Journal de médecine, chirurgie, pharmacie &c., fondé en 1754, est le journal des chimistes français. On y trouve l’annonce et la critique des nouveaux livres de chimie et des thèses. L’analyse des eaux minérales naturelles et artificielles est un sujet de grand intérêt. Le Journal est aussi un lieu de débats, parfois féroces, les frères Guillaume (1703-1770) et Hilaire (1718-1779) Rouelle s’opposent à Antoine Baumé (1728-1804) et Pierre Macquer (1718-1784). On échange des recettes de préparations chimiques. On s’informe sur les institutions et les sujets de concours. On annonce les cours privés et publics.

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Auteur(s) : Josette Fournier
Source : Revue d’histoire de la pharmacie, 94e année, n° 350 (2006) pp. 205-220
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Mots-clés : IUPAC, règles de Genève

Tout composé chimique doit avoir un nom qui lui soit propre et qui permette de retrouver sa structure. L’auteur parcourt les tentatives pour établir une nomenclature chimique universelle et rationnelle depuis Pierre-Joseph Macquer (1718-1784) et Antoine Baumé (1728-1804) jusqu’à Louis Bernard Guyton de Morveau (1737-1816), Claude Louis Berthollet (1748-1822), Antoine François Fourcroy (1755-1809) et Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794). En 1920 fut créée l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA, en anglais IUPAC) qui se dotait d’une commission de nomenclature de chimie inorganique chargée des indispensables révisions et mises-à-jour. En 1889 la multiplication des produits organiques exigeait l’élaboration de règles pour l’appellation de ces composés. Un document découvert par Georges Kersaint attribue à Maurice Hanriot (1854-1933), secrétaire général de la Société chimique de Paris, l’initiative de ce projet. Un premier lot incomplet de règles dites de Genève fut alors rédigé en 1892 par une commission présidée par Charles Friedel (1832-1899). L’IUPAC a pris la suite.

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Auteur(s) : Georges Kersaint
Source : Aperçu sur les nomenclatures en chimie, Revue d’histoire de la pharmacie, 56e année, n° 199 (1968) pp. 203-206
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Mots-clés : Béhal, chimie organique, nomenclature, théorie atomique, mécanismes réactionnels, rétrosynthèse

Pierre Julien écrit une biographie d’Antoine Baumé (1728-1804), ses origines familiales, sa formation et son parcours de chimiste apothicaire d’officine et de fabricant, son action à l’Académie, son goût pour les polémiques. De 1757 à 1773, Baumé tint avec Pierre Joseph Macquer (1718-1784) un cours payant de chimie expérimentale. Expérimentateur sagace et théoricien discutable, il a exposé le résultat de ses recherches dans des ouvrages réputés.

L’article est accompagné d’un beau portrait.

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Auteur(s) : Pierre Julien
Source : Antoine Baumé : la vie et l’homme, Revue d’histoire de la pharmacie, 67e année, n° 240 (2007) pp. 11-22
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Mots-clés : phlogistique, aréomètre, étuve, fermentation, apothicaire

L’auteur situe Antoine Baumé (1728-1804), chimiste apothicaire, manipulateur de talent, dans les grands courants scientifiques de son époque et expose les arguments qu’il a développés en faveur de la théorie du phlogistique. Baumé a défini une échelle universelle pour l’aréomètre inventé par Réaumur. Il a contribué à la naissance d’une industrie chimique avec des ateliers de fabrication de produits (chlorure d’ammonium…) pour lesquels il met au point des procédés. Ses ouvrages ont connu un énorme succès.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Jean Flahaut
Source : Antoine Baumé : l’œuvre scientifique, Revue d’histoire de la pharmacie, 67e année, n° 240 (1979) pp. 23-32
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Mots-clés : laboratoire, instruments scientifiques

Cette étude présente le laboratoire et les appareils utilisés pour les différentes manipulations effectuées par voie sèche et par voie humide, ainsi que les fournisseurs de matériel et de produits chimiques.

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Auteur(s) : Claude Viel
Source : Revue d’histoire de la pharmacie, 90e année, n° 333 (2002) pp. 7-30
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