Paul Poiré (1832-1900) décrit successivement trois oxydes d’azote. L’acide azotique est connu dès le IXe siècle mais c’est Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794) qui le nomme acide nitrique et ce sont Sir Humphry Davy (1778-1829) et Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850) qui l’analysent. Etienne Hales (1677-1761) découvre le bioxyde d’azote, Joseph Priestley (1733-1804), Davy et Gay-Lussac en font l’étude. Le protoxyde d’azote est découvert par Priestley en 1772 et son étude est faite par Claude Louis Berthollet (1748-1822) et Davy. L’article présente aussi les différentes préparations, les propriétés physiques et les propriétés chimiques.
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Source : Composés oxygénés et hydrogénés de l’azote-acide azotique-oxydes d’azote-ammoniaque, Notions de chimie… : à l’usage des demoiselles, Paris, Delagrave (1889) pp. 75-80, disponible sur le site gallica.bnf.fr
L’intérêt de cet article est que l’auteur utilise à la fois les équivalents et la notation atomique. Il rappelle que l’azote forme avec l’oxygène cinq oxydes, puis il les présente.
Le protoxyde d’azote découvert par Joseph Priestley (1733-1804) en 1772 est étudié par Claude Louis Berthollet (1748-1822) et par Sir Humphry Davy (1778-1829). Etienne Hales (1677-1761) a découvert le bioxyde d’azote, Priestley l’étudie, Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850) et Louis Jacques Thenard (1777-1857) l’analysent. L’anhydride azotique est découvert par Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) et l’acide azotique est étudié par Henry Cavendish (1731-1810) en 1784. L’auteur présente les différentes préparations ainsi que les propriétés physiques et les propriétés chimiques.
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Source : Combinaisons d’azote et d’oxygène, Notions de chimie : avec applications aux usages de la vie, Angers, Germain et G. Grassin (1896) pp. 85-99, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Ernest Solvay (1838-1922) dépose un premier brevet sur la fabrication du carbonate de sodium (soude) en 1861. Ce procédé mis au point en Belgique va se développer dans les pays industrialisés et Solvay s’enrichit. Il fonde de nombreux instituts comme l’institut international de chimie. Il fréquente les chimistes belges de son époque, emploie certains dans ses entreprises et participe aux réunions des sociétés savantes. En 1903, il est à Berlin et intervient lors du 5e congrès international de chimie appiquée. En 1911, l’association internationale des sociétés chimiques est fondée à Paris et en 1913, c’est à Bruxelles que les délégués se retrouvent afin de célébrer le 50e anniversaire de la Société Solvay et cie. L’association est refondée sous le nom d’union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC) en 1919. En avril 1922, se tient, à Bruxelles, le premier conseil de chimie Solvay. Ces conseils continuent d’avoir lieu depuis cette date sauf de 1937 à 1947 même si Ernest Solvay décède en mai 1922 juste après le premier conseil.
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Source : Ernest Solvay, les Sociétés chimiques et les chimistes de Belgique à son époque (1863-1922), Chimie nouvelle n°115 (avril 2014) pp. 21-28
L’auteur présente quelques chimistes dont la fin a été tragique : accidents de laboratoire, autres accidents, suicides, assassinats. Certains sont très connus comme Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794), Pierre Curie (1859-1906) ou Ludwig Boltzmann (1844-1906). Il donne aussi le nom de ceux qui ont reçu le prix Ig (ignoble) Nobel, prix parodique décerné depuis 1991 à des personnes pour des découvertes contestables. André Geim (1958) a reçu ce prix en physique en 2000 avant de se voir décerner en 2010 l’authentique prix Nobel pour des travaux sur le graphène.
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Source : Quelques histoires, derrière l'histoire, Chimie nouvelle, n°114 (octobre 2013) pp. 29-31
Barreswil fut l’élève de Robiquet (1780-1840) et de Pelouze (1807-1867), et le collaborateur de Claude Bernard (1813-1878). Il est le coauteur d’un Dictionnaire de chimie en trois volumes et d’un Répertoire de chimie pure et appliquée. Ajoutons que le 26 décembre 1862 le Président de la jeune Société chimique, Jérôme Balard (1802-1876), annonçait la décision du Conseil de fusionner en 1863 le Répertoire de chimie pure avec le Bulletin de la Société chimique. Le 9 janvier 1863 Barreswil était élu dans le nouveau conseil.
L’auteur de l’article décrit ses travaux variés de recherche chimique avant de présenter, d’après des documents d’archives de la Bibliothèque de Versailles, l’œuvre philanthropique développée par Barreswil après 1865, au service de la protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures.
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Source : Charles-Louis-Arthur Barreswil (1817-1870) et les sciences médicales, Histoire des sciences médicales, 20 (1986) pp. 243-248
Louis Pasteur (1822-1895) posait sa candidature à l’Académie française à la succession d’Emile Lettré (1801-1881) le 27 juin 1881. Il fut élu le 8 décembre au premier tour de scrutin. L’auteur de l’article décrit son activité à l’Académie et donne des extraits de son discours de réception dans lequel Pasteur commente la biographie d’Auguste Comte (1798-1857) rédigée par Littré auquel il reproche son admiration pour Comte et le positivisme.
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Source : Pasteur et l’Académie française, Histoire des sciences médicales, 20 (1986) pp. 237-241
En 1832 une épidémie de choléra s’abattait sur Paris, la première d’une série qui a marqué le XIXe siècle. Elle a déclenché l’institution de conseils d’hygiène publique dans de nombreuses villes de France et elle a fait des victimes parmi les savants, parmi lesquels André Laugier (1770-1832), successeur de Fourcroy au Muséum d’histoire naturelle, le botaniste Henri Cassini (1781-1832), le naturaliste Georges Cuvier (1769-1732) et le pharmacien Georges Sérullas (1774-1832). Le volume entier de l’Histoire des sciences médicales dans lequel se trouve cet article est relatif à Louis-René Villermé (1782-1863). Ce chirurgien de la Grande-Armée a laissé un tableau unique du choléra en 1832.
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Source : Louis-René Villermé et le choléra en 1832, Histoire des sciences médicales, 16 (1982) pp. 317-325
En 1878 une controverse violente opposait Louis Pasteur (1822-1895), qui se trompait, à Marcellin Berthelot (1827-1907) qui s’appuyait sur des expériences inédites de Claude Bernard (1813-1878). Trente ans auparavant Antoine Béchamp (1816-1908), professeur à Montpellier, appelait zymases ou ferments solubles les substances douées d’activité fermentaire que nous appelons enzymes. Il clarifiait l’idée que ce sont des agents chimiques produits par des êtres vivants qui n’agissent pas autrement que tous les réactifs chimiques. C’est cependant à Eduard Buchner (1860-1917) que fut attribué en 1907 le prix Nobel de chimie pour sa découverte en 1897 de la zymase qui catalyse la transformation du sucre en alcool.
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Source : Les zymases ou ferments solubles de Béchamp à la lumière des connaissances du XXe siècle, Histoire des sciences médicales 18 (1984) pp. 147-151
C'est à Fourcroy et à Vauquelin, que de nombreux historiens des sciences attribuent la découverte et l'identification, en 1797, de l'urée urinaire. Ils sont en tout cas les auteurs de la dénomination « urée ».
La présence dans l'urine humaine d'un extrait savonneux a été observée depuis le début du XVIIe siècle par un grand nombre de scientifiques, y compris Van Helmont, Boyle, Lémery, Boerhaave, Rouelle, Scheele. En 1797, Fourcroy et Vauquelin ont réobtenu cet extrait sous forme cristallisée. En 1799, ils ont décrit la méthode d’extraction et les propriétés physiologiques de l'urée. En 1817, W. Prout et J.-E. Bérard ont confirmé la définition chimique de l'urée. En 1828, F. Wöhler a effectué la synthèse de l’urée à partir du cyanate de potassium.
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Source : Histoire des sciences médicales, 24 (1990) pp. 121-126
Plusieurs spécialités pharmaceutiques vantent les effets bénéfiques du « silicium organique » sur les affections articulaires. Elève d’Henri Moissan, Paul Lebeau (1868-1959) consacre un chapitre de sa thèse d’agrégation en pharmacie à la préparation de composés organiques du silicium dus à Charles Friedel (1832-1899) et James Crafts (1839-1917).
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Source : Le silicium et ses combinaisons artificielles. Thèse présentée au concours d’agrégation (section de physique, chimie et toxicologie), éditeur Jouve et Boyer, Paris, 1899. Chap. V : composés organiques du silicium, pp. 140-152