Dans le cadre de sa théorie unitaire qu’il oppose à la théorie dualistique de Berzelius, Charles Gerhardt (1816-1856) cherche à produire des anhydrides de monoacides organiques.
Il prépare le chlorure correspondant par la méthode d’Auguste Cahours (1813-1891) avec le pentachlorure de phosphore, ou par l’oxychlorure de phosphore, et le fait réagir sur le sel de sodium de l’acide.
Avec le salicylate de sodium et le chlorure d’acétyle il obtient (p. 326) l’acétylsalicylate (qui deviendra l’aspirine) dont il ne reconnaît pas la formule exacte croyant avoir préparé l’anhydride mixte de l’acide salicylique et de l’acide acétique.
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Source : Annales de chimie et de physique, 3e série, 37 (1853) pp. 285-342, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Les produits des réactions de combustion de l’acétylène (éthyne) avec l’air dépendent de la quantité d’acétylène utilisée. Les limites d’inflammabilité, la vitesse de propagation de la flamme ainsi que la température d’inflammabilité et celle de combustion sont étudiées. L’utilisation de l’acétylène dans le chalumeau et dans les brûleurs à air pour l’analyse spectrale est soulignée.
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Source : Sur la combustion de l’acétylène, C. R. Acad. Sci., 121 (1895) pp. 1144-1147, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Le charbon pulvérisé contient un peu de vapeur d’eau qui permet à l’hydrogène de s’enflammer. La suite des réactions chimiques qui se produisent sont décrites. Des analyses des gaz formés sont effectuées et les résultats sont traduits en graphique. Le monoxyde de carbone se formerait d’abord et seulement ensuite le dioxyde de carbone.
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Source : Processus de la combustion du charbon, C. R. Acad. Sci., 192 (1931) pp. 567-569, disponible sur le site gallica.bnf.fr
La saccharine, découverte en 1879, a d’abord été utilisée en pharmacie puis dans l’alimentation. Elle est « extraite d’un hydrocarbure contenu dans le goudron de houille ». Ce n’est pas un sucre même si son pouvoir sucrant est très important. Des tests effectués sur l’homme qui en consomme chaque jour en petite quantité n’ont pas permis de conclure au sujet de la toxicité de la saccharine, mais Georges Dujardin-Beaumetz (1833-1895), rapporteur de cette étude, conclut que la saccharine ne doit pas être utilisée dans l’alimentation car elle peut présenter des dangers pour la santé.
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Source : Rapport au Préfet de police sur l’introduction de la saccharine dans les substances alimentaires, L’Union pharmaceutique, journal de la Pharmacie centrale de France, A29 (1888) pp.331-333, disponible sur le site gallica.bnf.fr
La plante est décrite et dessinée. Nicolas Guibourt (1790-1867) précise qu’il existe trois sortes de vanille dont deux seulement sont de bonne qualité. Théodore Nicolas Gobley (1811-1876) a déterminé les propriétés chimiques de la vanilline. Des essais de culture sous serres sont effectués à Liège et à Paris.
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Source : « Vanille », in Histoire naturelle des drogues simples, Ed. Baillière, Paris, 1869-1870, tome 2, pp. 233-236, disponible sur le site gallica.bnf.fr
L’origine géographique de la vanille est précisée. Puis Achille Herlant (1850-1927) décrit la plante. Les caractères du fruit appelé improprement gousse de vanille sont indiqués. Théodore Nicolas Gobley (1811-1876), en 1858, a mis en évidence la vanilline ; il y en a de 1,5 à 5 % dans la vanille. La vanilline a été synthétisée en 1874 à partir de la coniférine.
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Source : « Espèces médicinales en Belgique. Vanilla Planifolia Andrew » in Étude descriptive des médicaments naturels d’origine végétale, Ed. Lamertin, Bruxelles, 1892, pp 646-648, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Augustin Pierre Dubrunfaut (1797-1881) décrit une méthode de séparation du sucre interverti (inverti) en deux sucres : le lévulose et le glucose. Il indique les quantités utilisées, les réactifs et les conditions expérimentales. Il termine en soulignant l’intérêt économique.
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Source : Méthode de séparation du lévulose et du sucre interverti, Bull. Soc. chim. Paris, 13 (1870) pp. 350-351, disponible sur le site gallica.bnf.fr
La note de G. Witz et de Floris Osmond (1849-1912) est présentée par Charles Friedel (1832-1899). Des scories sont recueillies dans les aciéries du Creusot où le procédé mis au point par Henry Bessemer (1813-1898) est utilisé. Elles sont riches en vanadium et sont traitées afin d’obtenir des phosphates hypovanadiques (vanadium (III)) et du métavanadate (vanadium (V)) d’ammonium.
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Source : Introduction dans l’industrie du vanadium extrait des scories basiques du Creusot, C. R. Acad. Sci., 95 (1882) pp. 42-44, disponible sur le site gallica.bnf.fr
Eugène Demarçay (1852-1903) travaille sur les cendres de bois de différents arbres. Il décrit les expériences mises en œuvre et observe la solution obtenue au spectroscope. Il identifie le molybdène, le chrome et le vanadium. Il pense que ces résultats doivent être comparables aux cendres de différents animaux.
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Source : Sur la présence dans les végétaux du vanadium, du molybdène et du chrome, C. R. Acad. Sci., 130 (1900) pp. 91-92, disponible sur le site gallica.bnf.fr
A. Besson décrit, à partir de l’action du bromure d’aluminium sur l’éthylène perchloré (tétrachloroéthène), les expériences permettant de substituer au chlore du brome. Il obtient les corps mono-, di- et tri- substitués, il détermine quelques propriétés physiques. Il n’a pas pu préparer l’éthylène perbromé (tétrabromoéthène).
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Source : Sur les dérivés bromés de l’éthylène perchloré, C. R. Acad. Sci., 119 (1894) pp. 87-90, disponible sur le site gallica.bnf.fr