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Mots-clés : saveur, récepteur, molécules sapides, goût

Le sens du goût est un système de détection chimique qui nous permet d’évaluer le contenu nutritif des aliments et de nous protéger contre d’éventuelles intoxications. La détection des molécules sucrées et des acides aminés, à l’origine de saveurs agréables, permet d’identifier et de choisir des aliments riches en énergie disponible immédiatement.

À l’inverse la perception de l’amertume permet d’éviter les composés toxiques. Le gout salé permet de maintenir notre équilibre électrolytique et une contamination microbienne est à l’origine d’une acidification. Les mécanismes moléculaires de la perception du goût ont fortement progressé, cet article montre l’étendue de l’espace chimique couvert par les molécules sapides et décrit les détecteurs moléculaires de perception des saveurs.

Vidéo de la conférence (durée 37:21)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Loïc Briand
Source : Colloque La chimie et les sens, 22 février 2017
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Mots-clés : parfums, design olfactif, formulation, synthèse, extraction

Le parfum de parfumerie fine est obtenu par dilution d’un concentré de parfum, mélange de composés odorants de synthèse et d’extraits naturels, dans l’alcool. De nombreux autres produits d’usage courant sont parfumés : cosmétiques, détergents, produits d’usage ménager ou autres.

Deux familles de matières premières entrent dans la composition du concentré de parfum : les produits naturels (huiles essentielles, absolues, résinoïdes…) et les composés synthétiques.

L’utilisation des odeurs dans la société moderne et les dernières innovations pour concevoir des ingrédients odorants sont présentés.

Vidéo de la conférence (durée 39:59)
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Auteur(s) : Sylvain Antoniotti,Xavier Fernandez et Jérôme Golebiowski
Source : Colloque La chimie et les sens, 22 février 2017
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Mots-clés : analyse sensorielle, structure, texture, molécule d’arôme

Les caractéristiques sensorielles, notamment les perceptions d’odeurs, conditionnent l’acceptabilité et l’appréciation des aliments par les consommateurs. Les innovations agro-alimentaires sont encore souvent empiriques. Il faut identifier les mécanismes qui régissent les perceptions olfactives pour formuler des aliments aux propriétés sensorielles maîtrisées. Cela se fait par une double approche instrumentale et sensorielle.

Cette démarche consiste à suivre : 1) l’évolution des propriétés de texture en bouche, 2) la libération des composés d’arômes in vivo par spectrométrie de masse permettant le suivi des molécules odorantes en ligne et en temps réel directement dans la cavité nasale des individus.

Vidéo de la conférence (durée 46:19)
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Auteur(s) : Anne Saint-Eve
Source : Colloque La chimie et les sens, 22 février 2017
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Mots-clés : nanomédecine, biomarqueurs olfactifs, récepteurs olfactifs, nez bio électronique, olfaction

Les odeurs corporelles dépendent de l’état physiopathologique de chaque individu et la présence d’odeurs corporelles spécifiques a été identifiée pour diverses pathologies : divers cancers, tuberculose et autres pathologies, y compris non infectieuses. Celles-ci peuvent être détectées par des animaux.

Les composés odorants volatils constituent des biomarqueurs qui peuvent être également détectés et identifiés par des nez électroniques mais ils sont moins sensibles que le système olfactif animal.

Les biosenseurs olfactifs sont des dispositifs hybrides bio-inspirés de détection d’odeurs, capables de discriminer les odorants à très faible concentration. L’élaboration de tels supernez miniaturisés vise la mesure quantitative directe des biomarqueurs odorants pour des applications biomédicales.

Vidéo de la conférence (durée 29:32)
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Auteur(s) : D'après la conférence d'Édith Pajot-Augy
Source : Colloque La chimie et les sens, 22 février 2017
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Mots-clés : textiles intelligents, textiles sensoriels

Ces dernières années, les innovations technologiques sur les fibres ont amélioré les performances des vêtements et des accessoires textiles, offrant aux utilisateurs bien plus que simplement une protection de leur corps.

Parmi les principaux bénéfices, on retrouve le contrôle des odeurs, les avantages cosmétiques, l’amélioration des performances sportives, l’accélération de la récupération musculaire… Toutes ces nouvelles technologies sont rendues possibles par des innovations chimiques et physicochimiques.

Vidéo de la conférence (durée 14:12)
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Auteur(s) : D'après la conférence de Daniela Antunes
Source : Colloque La chimie et les sens, 22 février 2017
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Mots-clés : parfums, hygiène, soins, molécules, odeurs

Le parfumage des produits d’hygiène et des soins corporels exige au fil du temps des adaptations et des innovations qui sont présentées sous forme d’exemples.

Au-delà du cadre de leur fonction propre, ces produits impliquent une expérience sensorielle à travers laquelle le parfum est l’un des principaux acteurs.

Les exigences des marchés et des consommateurs, les exigences techniques fonctionnelles, les exigences environnementales et les exigences de limitations et de restrictions légales dynamisent les unités de recherche et de développement et participent au processus de développement de nouvelles molécules et de nouvelles technologies appliquées.

De nombreux exemples montrent que dans cette industrie la chimie reste plus que jamais étroitement liée à nos sens.

Vidéo de la conférence (durée 34:42)
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Auteur(s) : Pierre Kurzenne
Source : Colloque La chimie et les sens, 22 février 2017
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Mots-clés : récepteur olfactif, neurone, bulbe olfactif, perception, mémoire

Sens archaïque, l’odorat nous a été transmis, presque inchangé, d’espèce en espèce, pendant des centaines de millions d’années. Chez l’Homme, cette conservation se traduit par l’intervention directe des messages olfactifs dans notre vie mentale, reliant de façon non dissociable les informations parvenant de notre environnement à notre affect.

Ainsi, le contenu émotionnel des odeurs, qu’il soit plaisant ou déplaisant, se trouve être l’une des sources de notre rapport intime avec le monde. Le message olfactif ne peut donc être réduit à un simple influx d’informations sur la nature des molécules qui parviennent à nos narines. Il est capable aussi d’engendrer des impressions subjectives grâce auxquelles le monde est perçu et nos actions dirigées. En réglant les rapports entre nos connaissances sur l’environnement, nos émotions et nos actions, cette sensibilité chimique primitive a évolué progressivement pour assurer aujourd’hui, à travers l’olfaction, les fonctions biologiques les plus vitales : communication, alimentation et reproduction.

Vidéo de la conférence (durée 33:58)
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Auteur(s) : Pierre-Marie Lledo
Source : Colloque La chimie et les sens, 22 février 2017
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Mots-clés : structure des aliments, physico-chimie sensorielle, cuisine note à note, structure des aliments, saveurs, odeurs

Sur de très nombreux exemples pris dans le domaine culinaire vous découvrirez que la chimie des sens est un immense chapitre de la connaissance qui est loin d’être clos.

L’aliment est un système physicochimique qui interagit avec la bouche puis qui est divisé lors de la mastication : le goût est une sensation synthétique qui se fonde sur des stimulations variées faisant intervenir de très nombreux récepteurs particuliers d’odeurs et de saveurs. De nombreux exemples permettent de découvrir la structure des aliments dans toute leur complexité, de l’échelle macroscopique à l’échelle moléculaire.

La cuisine note à note ne part plus des ingrédients classiques mais utilise les composés pour construire les aliments avec toutes leurs dimensions nutritives et sensorielles.

Chaque composante du goût mérite d’être explorée et les découvertes récentes permettent d’imaginer le développement de cette cuisine grâce à la chimie, et l’on entrevoit non seulement des goûts très nouveaux, mais, surtout, des systèmes alimentaires encore non envisagés, à foison.

Vidéo de la conférence (durée 33:06)
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Auteur(s) : Hervé This
Source : Colloque La chimie et les sens, 22 février 2017

Mediachimie | La chimie s’invite dans la guerre des télés

Date de publication : Jeudi 30 Mars 2017
Rubrique(s) : Éditorial

On connait la complexité des écrans sur les téléviseurs plats. Les dalles LCD sont de véritables mille-feuilles qui comptent des transistors, des polariseurs de lumière, des cristaux liquides, des filtres de couleurs et des LED pour le rétroéclairage (1). La concurrence des grandes marques, Samsung, LG, Sony… pour ne citer que les majeures, a fait progresser les définitions, HD, Full HD, UHD, 4K…, en multipliant le nombre de pixels et aussi la technologie en passant du néon aux LED puis OLED et maintenant QLED. Le résultat soutenu par le marketing nous offre des téléviseurs aux diagonales de plus en plus grandes et aux épaisseurs de plus en plus fines.

Dans cette guerre commerciale la chimie est omniprésente : les polymères cristaux liquides (1), les filtres de couleurs avec les pigments micronisés (2), les LED qui ont amélioré le rétro éclairage, les verres ITO à base d’indium, les nano-transistors (3) sans oublier les revêtements antistatiques. Mais depuis deux ans et particulièrement vues lors du salon IFA de septembre 2016, deux stratégies opposent deux grands constructeurs.

Les téléviseurs OLED utilisent des diodes électroluminescentes, encapsulées dans des résines ou déposées en gouttes sur un support (4). Ce sont des polymères (5) semi-conducteurs où alternent les simples et doubles liaisons carbone-carbone dites π conjuguées sous l’influence d’un courant elles émettent de la lumière. L’astuce des chimistes organiciens a été de varier les formulations pour obtenir des couleurs différentes de base ; Rouge, Vert, Bleu. Elles constituent directement des pixels de couleur et il n’y a plus nécessité d’avoir des filtres ni de rétroéclairage, les noirs sont profonds et les images fluides car le temps de réponse est de l’ordre de 0,1 milliseconde. La fiabilité et la longévité des OLED sont maintenant assurées mais ces téléviseurs restent un peu coûteux.

Les téléviseurs QLED utilisent des nanoparticules de semi-conducteurs, au départ CdTe ou CdSe mais aussi PbSe et ZnSe. Le savoir-faire des chimistes à partir de précurseurs organométalliques et d’un réducteur doux (6) permet d’obtenir des suspensions colloïdales et d’arrêter la croissance des particules à quelques nanomètres ou dizaine de nanomètres. Ces « quantum dots » éclairés par des LED bleues ont la propriété d’émettre par fluorescence du rouge et du vert purs en fonction de la taille de ces particules. L’espace colorimétrique est élargi, la luminosité est meilleure, les fréquences parasites sont éliminées et l’énergie nécessaire est abaissée. Les quantum dots sont fabriqués par BASF et Dow, car ils peuvent aussi servir en imagerie médicale, 3M associé à Nanosys produit des films de quantum dots pour les téléviseurs. La recherche vise à remplacer les LED bleues source de lumière des filtres à boîte quantique par une excitation électrique, chaque sous-pixel émettrait alors sa propre lumière comme une OLED (7). Cette technologie n’est pas encore prouvée.

Jean-Claude Bernier
Mars 2017

Quelques ressources pour en savoir plus :
(1) Exploser un smartphone
(2) Les multiples contributions de la chimie dans la conception des tablettes et des smartphones
(3) La chimie au cœur des (nano)transistors
(4) Les diodes électroluminescentes organiques : des sources « plates » de lumière
(5) Les polymères se réveillent pour l’électronique
(6) Des chimistes au service des nouveaux objets intelligents
(7) Les matériaux avancés moteur de l’innovation en électronique
 

Mediachimie | CWT 5 : un binôme gagnant ... et une mention spéciale !

Date de publication : Lundi 27 Mars 2017
Rubrique(s) : Événements

Lancé en 2010 par l’Union des Industries Chimiques (UIC) et la Fondation de la Maison de la Chimie, The Chemical World Tour a pour but de faire découvrir l’industrie chimique et ses innovations à des étudiants.

Cette cinquième saison, dédiée à la chimie du futur, s’est achevée le 19 mars après 3 semaines de votes et une très forte mobilisation des candidats et de leurs équipes.

 

Mikel & Maël, remportent cette 5ème édition

Mikel (Université de Fribourg – Allemagne) et Maël (IEJ Paris), qui sont allés enquêter sur le laboratoire du futur chez BAYER arrivent en tête des votes des internautes avec 8 864 votes.

Leur motivation et leur aptitude à mobiliser leurs communautés tant sur les réseaux sociaux que sur le terrain (conférences auprès des collégiens et des étudiants et présence dans les médias…) font donc d’eux les vainqueurs du Chemical World Tour 5 !

 

 

Marie & Ilyess, des challengers méritent d’être distingués 

La bataille a été serrée entre le binôme gagnant et leurs challengers, Marie (IEJ Paris) et Ilyess (BTS Pilotage de Procédés - Lycée Lavoisier de Mulhouse) qui avaient enquêté sur l’agriculture plus connectée et plus durable avec BASF.

En effet, ces derniers ont périodiquement été en tête des votes pour au final arriver à un total de 8 316 votes. Ils ont également été très actifs sur les réseaux sociaux et présents dans les médias. Voilà pourquoi il a été décidé de les récompenser également.

 

Vous pouvez voir l’ensemble des reportages et des vidéos de cette 5ème saison sur le site www.chemicalworldtour.fr


 

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