Responsable de production / Directeur de fabrication (H/F)

EN BREF
Le responsable de production ou directeur de fabrication a la responsabilité des moyens humains et techniques qu’il est en charge de coordonner pour l’ensemble des unités de production. C’est un organisateur, un planificateur.Gérer l’ensemble des ressources
Le responsable de production ou directeur de fabrication définit les allocations de moyens et gère les priorités par rapport aux ressources (humaines, financières, équipements) en cohérence avec la stratégie de l’entreprise.
Il veille à l’adaptation et à l’évolution de l’outil de production. Il a la responsabilité des équipes qu’il anime en veillant à leur développement.
Il s’attache, dans le cadre de la réglementation à faire respecter les règles relatives à l’hygiène, la sécurité et au respect de l’environnement.
Des compétences multiples
Ses compétences sont pluridisciplinaires, en chimie, génie chimique, techniques industrielles, management, gestion.
Les secteurs d’activité concernés
Ce métier est présent principalement dans les secteurs d’activités tels que chimie, pharmacie, agrochimie, cosmétique, pétrole, plasturgie, caoutchouc, énergie, matériaux, nucléaire…
Spécificités de la formation
Le niveau de formation d’un responsable de production ou directeur de fabrication est à BAC+5 (ingénieur ou Master Pro en chimie, génie chimique ou procédés). Ces formations se font en formation initiale ou dans certains cas dans le cadre d’un contrat d’alternance en entreprise.
Ressources associées
En savoir plus
- Responsable de fabrication industries de process (H/F) sur le site jetravailledanslachimie.fr
- Responsable de fabrication et/ou de conditionnement : autres appellations pour ce type de poste et compléments sur le site des Entreprises du médicament (LEEM)
- Responsable d’un secteur fabrication et/ou de conditionnement : autres appellations pour ce type de poste et compléments sur le site des Entreprises du médicament (LEEM)
- Focus Métier Responsable de fabrication sur le site lesmetiersdelachimie.com
Responsable Assurance Qualité (H/F)

EN BREF
Le responsable Assurance Qualité est le garant de l’application des bonnes pratiques « Qualité » au sein de l’entreprise.La maîtrise de la qualité représente un enjeu majeur pour l’entreprise. Le responsable assurance qualité a la responsabilité de définir une politique qualité spécifique à l’activité en cohérence avec la réglementation en vigueur qu’il soumettra à la direction de l’entreprise. Il est amené à faire vivre cette politique dans tous les secteurs de l’organisation, de la R&D à la commercialisation, et en particulier pour la production.
Ses missions
Il a la responsabilité de décliner la politique qualité au sein des équipes, faire connaître les procédures à appliquer et assurer la formation des personnels concernés. Il met en place des indicateurs et pilote des procédures d’audit, il prend en compte les éventuels dysfonctionnements et met en place si nécessaire des mesures correctives.
Il conduit également des démarches d’amélioration permanente en impliquant les équipes sur le terrain. En effet, la conduite d’une démarche qualité efficace nécessite une adhésion totale du personnel de l’entreprise.
Les qualités requises
Pour cela, le responsable assurance qualité est un bon communicant, un bon négociateur, un homme/femme de terrain qui doit posséder des qualités de pédagogue pour convaincre et entraîner les équipes des différents domaines : R&D, procédés, production analyse et QHSE.
Rigoureux, méthodique et possédant d’excellentes qualités d’analyse, il appuie son action sur une double compétence : en qualité d’une part et d’autre part dans le domaine d’application concerné.
Où travaille-t-il ?
On trouve des responsables assurance qualité dans de très nombreux secteurs d’activités : chimie, pharmacie, agrochimie, cosmétique, agroalimentaire, pétrole, plasturgie, caoutchouc, nucléaire…
Spécificités de la formation
Le responsable assurance qualité a un niveau de formation BAC+5 (ingénieur ou master Pro, formation Chimie, Qualité, pharmacien pour l'industrie pharmaceutique). Ces formations se font en formation initiale ou dans certains cas dans le cadre d’un contrat d’alternance en entreprise.
Ressources associées
Responsable / Directeur des affaires réglementaires (H/F)

EN BREF
Le responsable ou directeur des affaires réglementaires a la responsabilité d’animer la politique technico-réglementaire de l’entreprise, permettant la commercialisation des produits nouveaux et le maintien des produits existants.Le responsable ou directeur des affaires réglementaires définit, propose, met en œuvre et développe la stratégie réglementaire sur la base des contraintes légales et en fonction des politiques R&D et commerciale de l’entreprise.
Ses missions
Il s’assure de la qualité des dossiers soumis aux autorités d’enregistrement pour les produits nouveaux ou les produits en cours de réexamen. Il doit faire preuve d’anticipation et s’adapter très rapidement à l’évolution de la réglementation. Il analyse et évalue en permanence tout type de risques liés à la vie du produit.
Il anime la relation avec les autorités d’enregistrement et veille à répondre rapidement à toute demande nouvelle. En interne, sa contribution est importante pour la mise en place des politiques commerciales et marketing.
Il anime une équipe de spécialistes ou attachés affaires réglementaires qu’il a la responsabilité d’évaluer et de développer.
Compétences et qualités requises
Ce responsable s’appuie sur une double compétence, scientifique dans le domaine considéré et juridique afin de maîtriser l’ensemble des aspects réglementaires.
En bon manager, il est organisé, possède des capacités d’anticipation. Il est un bon négociateur et a une excellente capacité à convaincre.
Où travaille-t-il ?
Il peut opérer au sein d’une grande entreprise, dans un cabinet extérieur ou au sein d’un organisme de réglementation. On trouve des responsables/directeurs des affaires réglementaires dans de nombreux secteurs d’activité : chimie, pharmacie, agrochimie, cosmétique, agroalimentaire…
Spécificités de la formation
Le responsable ou directeur affaires réglementaires a un niveau de formation BAC+5 (ingénieur, master ou doctorat dans le domaine scientifique considéré + formation juridique).
Opérateur de production / Conducteur d'appareil (H/F)

EN BREF
L’opérateur de production ou conducteur d’appareil assiste les techniciens et ingénieurs dans la préparation, la conduite et la maintenance des opérations de procédés et de production.Un pilotage automatisé
Au sein d’un atelier de procédés ou de production, l’opérateur de production ou conducteur d’appareil a la responsabilité, sur la base de protocoles définis, de préparer produits et matériel, de conduire et surveiller les appareils de fabrication, partiellement ou totalement automatisés, dans un objectif d’études ou de production.
Connaître les processus et les équipements
Il a également la responsabilité de s’assurer du bon fonctionnement des équipements et du bon déroulement des opérations notamment en matière de sécurité, de qualité et de respect de l’environnement. Il effectue les contrôles nécessaires en cours d’opération, identifie les éventuels dysfonctionnements et intervient selon les consignes établies.
Il peut être amené à effectuer un certain nombre d’opérations de maintenance.
Il doit posséder des connaissances en chimie, des connaissances de base sur les produits manipulés et avoir des compétences opérationnelles sur les installations et les équipements qu’il pilote.
Il doit être rigoureux, réactif et aimer le travail en équipe. Il peut être amené à travailler en semi-continu (2x8) ou continu (3x8).
Présent dans beaucoup de secteurs d’activité
L’opérateur de production peut exercer son métier dans différents secteurs tels que : chimie, pharmacie, agrochimie, cosmétique, agroalimentaire, pétrole, plasturgie, caoutchouc, énergie, automobile, aéronautique, matériaux, nucléaire, environnement…
Spécificités de la formation
Le métier d’opérateur de production ou conducteur d'appareil est accessible après un CAP ou Bac Pro, en formation initiale ou dans le cadre d’un contrat d’alternance en entreprise.
Ressources associées
En savoir plus
Ingénieur technico-commercial / Attaché technico-commercial (H/F)

EN BREF
L’ingénieur ou attaché technico-commercial s’adresse à une clientèle de professionnels auxquels il doit apporter des solutions techniques sous forme de produits ou d’équipements.Écoute et conseils au plus près des clients
L’ingénieur ou attaché technico-commercial connaît son/ses produit(s) au plan technique et peut ainsi analyser précisément le besoin du client et adapter la réponse. Il a un rôle de conseil important mais aussi un rôle de formation. Il veille à l’efficacité du service après-vente.
L’aspect négociation des conditions commerciales fait partie de sa mission.
Il est en charge d’une zone géographique plus ou moins importante ce qui l’amène à beaucoup se déplacer. Ceci implique une grande autonomie dans la gestion de son temps et de ses priorités. Il doit également gérer et faire évoluer son portefeuille client dans son périmètre géographique.
En interne, il est en relation avec la production pour veiller à la disponibilité des produits et aux délais de livraison, il travaille également étroitement avec les équipes marketing.
Un métier à double compétence
Ce métier implique des qualités de contact, de communication de diplomatie, des qualités de négociation importantes et une grande rigueur dans le respect de la réglementation commerciale.
Le profil métier nécessite d’avoir une double compétence scientifique/technique et commerciale.
Présent dans beaucoup de secteurs d’activité
L’ingénieur ou attaché technico-commercial peut exercer son activité dans les entreprises de production industrielle ou commerciales (chimie, parachimie, agrochimie, agroalimentaire, électronique, textile, pétrole, métallurgie, sidérurgie, mécanique, automobile, aéronautique, nucléaire…).
Spécificités de la formation
Le métier d’ingénieur ou attaché technico-commercial est accessible après un BAC+5 avec éventuellement une formation complémentaire (ingénieur chimie + formation commerciale, Master Pro spécialisé, école de commerce + formation scientifique). Certaines de ces formations peuvent exister à la fois en formation initiale et/ou en formation en alternance.
Une entrée à Bac+2/3 à caractère chimie peut permettre après plusieurs années d’expérience dans l’activité commerciale d’atteindre le poste d’attaché technico-commercial.
Ressources associées
Le passé peut éclairer le futur. Pour faire face à l’augmentation du coût de l’eau et à la découverte d’effets toxiques d’ingrédients alimentaires « traditionnels », la seule solution est la mise en œuvre de connaissances produites par la science. La gastronomie moléculaire étudie les phénomènes et leur mécanisme à partir de l’analyse des recettes de cuisine.
Toute recette est composée de trois parties : une partie techniquement inutile, une définition et des « précisions ». Ce sont ces précisions qu’il faut explorer et scientifiquement comprendre. De nombreux exemples historiques sont ainsi scientifiquement expliqués avec humour.
Source : La chimie et l’alimentation, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0562-4, p. 203
Illustrée par des exemples, la discussion porte sur le thème : « une alimentation pour être bonne doit-elle être naturelle ? » et sur le mode de construction de la pensée du consommateur influencé par les medias et la publicité de l’industrie alimentaire et des pouvoirs publics. Trancher rigoureusement entre ce qui est bon et ce qui est mauvais n’est pas simple, car il faut s’appuyer sur des résultats scientifiques concernant chaque composants des mélanges alimentaires qui sont souvent complexes.
Source : La chimie et l’alimentation, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0562-4, p. 17
Sur la base « l’énergie la moins chère est celle que l’on ne dépense pas » est fait l’inventaire des origines des pertes de chaleur dans une maison. Après l’exposé des principes de l’isolation thermique, les qualités des différents matériaux d’isolation sont comparées : matériaux de structure (brique, béton cellulaire, bois), isolants des structures composites (fibres minérales, fibres bio organiques issues des végétaux….), isolants synthétiques et vitrages (doubles et à isolation renforcée).
La réglementation liée à l’objectif de tendre vers la « maison à énergie Zéro » est illustrée sur des exemples pratiques de réalisation dans le cas de constructions neuves et de constructions existantes avec des tableaux guides pour le choix des matériaux en fonction du rapport propriétés/coût.
Les perspectives d’avenir de la recherche dans ce domaine sont exposées et les diverses solutions actuellement proposées sur le marché sont comparées en termes d’investissement et d’efficacité (bilan dépenses, économies sur la durée).
Source : La chimie et l’habitat, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0642-3, p. 75
La qualité en alimentation est un ensemble de propriétés qui doit intégrer la totalité des éléments nécessaires à la préservation de notre bonne santé. C’est une notion dont le contrôle dépend non seulement des processus chimiques rigoureusement formatés, mais aussi de la complexité du biologique et surtout du cerveau humain et de ses relations avec le biologique.
La notion de qualité en alimentation est une notion relative qui peut concerner de multiples éléments : l’origine, la composition, le procédé de fabrication, l’aspect sensoriel, la qualité nutritionnelle, la sécurité, l’encadrement règlementaire. De plus il faut prendre en compte la nature évolutive de l’alimentation au cours du temps et selon les pays. L’article analyse et illustre ces différents points à partir de nombreux exemples.
Source : La chimie et l’alimentation, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0562-4, p. 53
La réflexion présentée résulte de l’expérience de la plongée sous-marine d’un professeur chargé d’enseigner la thermodynamique et la physico-chimie des solutions au niveau universitaire. Elle a pour objectif de faire aimer ces deux matières, souvent perçues comme un cauchemar, en particulier aux jeunes, en montrant que leur utilisation est indispensable pour plonger en sécurité. On comprendra par exemple qu’il est indispensable que les plongeurs aient une bonne connaissance de la compressibilité des gaz, et que, pour éviter les accidents de décompression, c’est la thermodynamique qui va donner une réponse et venir au secours des plongeurs. Le texte est pédagogique, plein d’anecdotes historiques et bien illustré.
Source : La chimie et le sport, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0596-9, p. 111