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Mots-clés : Sainte-Claire Deville, Debray, Troost, aluminium, platine, dissociation

Henri Debray (1827-1888) trace le portrait de son maître et ami Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881). Celui-ci a été nommé professeur de chimie et doyen de la faculté des sciences de Besançon. La ville lui demande une analyse des eaux du Doubs. En 1851, il revient comme maitre de conférences à l’École normale supérieure à paris, c’est là qu’il découvre l’aluminium et qu’il va mettre au point sa fabrication industrielle. Puis il travaille sur la métallurgie du platine et des métaux qui l’accompagnent avec Henri Debray (1827-1888). Ce travail a servi à la réalisation du prototype du mètre et du kilogramme en platine iridié. Avec un autre de ses élèves Louis Troost (1825-1911), il détermine les densités de vapeurs à haute température. Sa plus belle découverte est la théorie de la dissociation.

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Auteur(s) : Henri Debray (1827-1888)
Source : L’œuvre d’Henri Sainte-Claire Deville, La revue scientifique de France et de l’étranger, sér.3, 2e année, t.3, n°1 (1882)  p 1-8
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Mots-clés : Sainte-Claire Deville, aluminium, platine

Jean-Baptiste Dumas (1800-1884) retrace la vie et l’œuvre de deux frères qui se sont illustrés l’un en géologie, c’est Charles Sainte-Claire Deville (1814-1876), l’autre en chimie, c’est Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881). Ils sont nés tous les deux dans une île des Antilles puis sont venus à Paris. Ils ont tous deux été membres de l’Académie des sciences dans la même section, celle de minéralogie et de géologie. Jean-Baptiste Dumas commence par Charles Sainte-Claire Deville, il décrit les nombreux voyages effectués, les régions étudiées. Il développe plus la carrière d’Henri Sainte-Claire Deville qui a été un de ses élèves et qu’il a toujours soutenu. Les premiers travaux d’Henri Sainte-Claire Deville portent sur les résines et les essences. Puis la ville de Besançon lui demande d’analyser les eaux du Doubs. Il est nommé à l’École normale supérieure où il doit constituer un laboratoire. Il met au point la fabrication industrielle de l’aluminium. Un autre travail qu’il a réalisé avec Henri Debray (1827-1888) porte sur la métallurgie du platine et des métaux qui l’accompagnent, ce travail a servi à la réalisation du prototype du mètre et du kilogramme en platine iridié. Ses recherches théoriques traitent des phénomènes de dissociation.

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Auteur(s) : Jean-Baptiste Dumas (1800-1884)
Source : Charles et Henri Sainte-Claire Deville, La revue scientifique, série 3, 4e année, t. 7, n°19 (1884) pp. 577-586
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Mots-clés : indice d’octane, antidétonant, plomb-tétraéthyle, méthyl tertbutyl éther

En 1919, aux États-Unis, est soulevé le problème du cliquetis des moteurs à fort taux de compression. Thomas Midgley junior (1889-1944) découvre que le plomb-tétraéthyle (PTE) corrige ce problème après une étude systématique du tableau périodique et de très nombreux essais. En effet, l’indice d’octane de l’essence augmente avec l’incorporation d’un antidétonant comme le plomb-tétraéthyle. Les différentes préparations du plomb-tétraéthyle sont décrites. À partir de 1960, le plomb-tétraméthyle est aussi utilisé souvent en mélange avec le plomb-tétraéthyle. Mais il y a des inconvénients environnementaux dus au plomb, on ajoute aussi du dibromo-1,2-éthane remplacé ensuite par le dichloro-1,2-éthane. Les risques pour la santé sont décrits et le remplacement du plomb-tétraéthyle par le méthyl tertbutyl éther (MTBE) est indiqué.

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Auteur(s) :

Larbi Bouguerra
Source : Un exemple pour illustrer une approche multidisciplinaire de l’enseignement de la chimie, BUP n°668 (1984), p. 165-174

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Mots-clés : Sainte-Claire Deville, aluminium, dissociation, métallurgie du platine, Debray

Alfred Ditte (1843-1908) retrace la vie d’Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) qui fut son maître et dont il fut un collaborateur. Il rappelle les premières recherches sur les eaux du Doubs puis la découverte de l’aluminium en 1854 ainsi que son application industrielle. Un autre travail qu’il a réalisé avec Henri Debray (1827-1888) porte sur la métallurgie du platine et des métaux qui l’accompagnent, ce travail a servi à la réalisation du prototype du mètre et du kilogramme en platine iridié. Au niveau théorique, Henri Sainte-Claire Deville rejette l’atomisme et privilégie l’expérience. Alfred Ditte souligne les recherches faites par Henri Sainte-Claire Deville sur les phénomènes de dissociation.

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Auteur(s) : Alfred Ditte (1843-1908)
Source : Henri Sainte-Claire Deville, La revue scientifique,  t.4, n°22 (1895) pp. 673-680
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Mots-clés : polymérisation, isoprène, butadiène, chloroprène, Hofmann, Harries

Fritz Hofmann (1866-1956) et Carl Dietrich Harries (1866-1923) préparent du caoutchouc synthétique et déposent un brevet le 12 septembre 1909. La première guerre mondiale va favoriser le développement de ce polymère. Après la guerre, la Russie, l’Allemagne et les États-Unis continuent les recherches afin de trouver les meilleures caractéristiques mécaniques pour des emplois bien définis. En Russie, on utilise comme réactif de base l’éthanol. Le chloroprène (2-chlorobuta-1,3-diène), utilisé aux États-Unis, donne un polymère, le duprène, qui est le caoutchouc synthétique américain, qui sera ensuite appelé néoprène. Le butadiène est aussi employé, sa polymérisation peut se faire dans la masse, en émulsion ou par des procédés mixtes, les produits obtenus ont des propriétés mécaniques, après vulcanisation, supérieures à celles obtenues à partir de l’isoprène (2-méthylbuta-1,3-diène).

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Auteur(s) : Rémy Annequin
Source : Sur le caoutchouc synthétique, BUP n°300 (1937), p. 269-274
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Mots-clés : Sabatier, catalyse, chimie organique, prix Nobel, Grignard

Hyacinthe Vincent (1862-1950) commence par la vie de Paul Sabatier (1854-1941). Il a été reçu en 1874 à la fois à l’École polytechnique et à l’École normale supérieure et il a choisi cette dernière. En 1912, il reçoit le prix Nobel de chimie qu’il partage avec Victor Grignard (1871-1935) alors qu’il est professeur de chimie à la faculté des sciences de Toulouse, on lui offre des postes à Paris qu’il refuse. Ses travaux sont nombreux et portent essentiellement sur la catalyse en chimie organique, ils sont aussi très importants car ils ont de nombreuses applications dans l’industrie.

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Auteur(s) : Hyacinthe Vincent (1862-1950)
Source : Mémoires et communications, C. R. Acad. Sc., 213 (1941) pp. 281-283
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Mots-clés : caoutchouc, polymère, élasticité, entropie, enthalpie

Dans cet article, l’auteur présente d’abord la thermodynamique de l’élasticité et montre que l’élasticité du caoutchouc est principalement d’origine entropique. Puis il traite de la théorie statistique élémentaire de l’élasticité du caoutchouc et en conclut que lors d’une élongation, l’entropie diminue et « est responsable de la force de rappel élastique ». Il fait ensuite une étude topologique des réseaux qui le conduit à prendre en compte deux grandeurs : l’élasticité et le gonflement. Pour terminer, il compare le résultat de l’expérience à celui prévu par la théorie.

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Auteur(s) : G. Weill
Source : Elasticité du caoutchouc, BUP n°639 (1981), p. 321-327
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Mots-clés : Wurtz, théorie atomique, alcaloïdes, aldol

Eugène Varenne précise l’importance du travail de thèse de Charles Adolphe Wurtz (1817-1884) qui l’a conduit aux alcaloïdes. Puis il évoque son dernier travail sur l’aldol. Mais son titre de gloire, c’est d’avoir soutenu puis introduit la théorie atomique dans l’enseignement universitaire. Il poursuit en donnant les titres des ouvrages écrits par Charles Adolphe Wurtz. Enfin, il rappelle que Charles Adolphe Wurtz était membre des Académies de médecine et des sciences. En tant qu’élève de Charles Adolphe Wurtz, il souligne ses qualités humaines et son intérêt pour les jeunes chimistes.

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Auteur(s) : Eugène Varenne
Source : Nécrologie : Adolphe Wurtz, Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères, n°4, t.5 (1884) pp. 60-61
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Mots-clés : macromolécule, polymère, polymère d’origine naturelle, polymère artificiel, polymère synthétique, Berzélius, Staudinger

C’est Jöns Jacob Berzelius (1779-1848) qui, en 1832, utilise pour la première fois le terme de polymère. Il faut attendre 1926 et Hermann Staudinger (1881-1965) pour définir la chimie macromoléculaire. Michel Barquins donne ensuite des exemples de polymères naturels d’origine minérale, végétale ou animale. Certains de ces produits sont utilisés depuis l’Antiquité et dans diverses régions. Puis, il décrit les progrès faits à partir du XIXe siècle, période au cours de laquelle les chimistes essaient de reproduire des produits naturels, ils fabriquent des polymères artificiels. Avec le développement de l’industrie, la demande augmente. Les chimistes inventent de nouveaux matériaux, les polymères synthétiques. La suite de l’article traite des propriétés des polymères et de leurs utilisations.

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Auteur(s) : Michel Barquins
Source : Les polymères : des matériaux nouveaux ou du nouveau dans les matériaux ?, BUP n°743 (1992), p. 509-513
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Mots-clés : hévéa, latex, caoutchouc, soufre, Goodyear, Dunlop, Michelin

Les Olmèques (3000 av. J-C), au Mexique, connaissaient le caoutchouc, ils utilisaient le latex produit par l’hévéa. L’auteur détaille l’histoire des conquistadors et du latex. C’est en 1737 que Charles Marie de la Condamine (1701-1774) redécouvre cette matière lors d’une mission, en Amérique du sud, elle lui sert entre autre à imperméabiliser. L’Europe commence à s’intéresser au caoutchouc. En 1826, Michael Faraday (1791-1867) propose une formule pour le caoutchouc, l’analyse en 1879 de Gustave Bouchardat (1842-1918) conduit à l’isoprène. Le latex coagule spontanément à l’air et se durcit. C’est Charles Goodyear (1800-1860), aux États-Unis, en 1840 qui découvre le mécanisme de la vulcanisation par hasard et qui résout ainsi le problème posé par le latex. John Boyd Dunlop (1840-1921) invente le pneumatique en 1888. André Michelin (1853-1931) et Édouard Michelin (1859-1940) déposent des brevets pour des pneumatiques démontables pour bicyclette en 1891. Ils appliquent cette technique aux voitures qu’ils équipent de pneumatiques démontables.

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Auteur(s) : Michel Barquins
Source : Le caoutchouc : une très longue histoire avant de chausser nos automobiles dès la fin du XIXe siècle, BUP n°863 (2004), p. 489-518
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