Dans une langue vivante l’auteur agrémente ces biographies de nombreux détails sur le parcours de Gerhardt et Laurent. Ces savants qui se sont affrontés aux chimistes institutionnels de leur temps sont justement considérés comme les fondateurs de la chimie organique fonctionnelle.
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Source : Gerhardt (1816-1856), Auguste Laurent (1807-1853), L’Actualité chimique n°16 (novembre1973) pp. 27-30
L’auteur, préparateur de Chevreul (1786-1889) au Muséum national d’histoire naturelle, a fait une carrière d’industriel de la teinture à Manchester. Il montre ici des préoccupations d’industriel et décrit les recherches scientifiquement raisonnées pour proposer un procédé d’extraction de deux alcaloïdes plus rentable que celui en cours.
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Source : Sur l’extraction de la quinine et de la cinchonine, Journal de pharmacie et de chimie, T2 (1842) pp. 388-397
L’auteur de la chronique du Journal annonce le décès de Joseph Pelletier avec le discours affectueux prononcé par J.-B. Dumas à ses obsèques. Le style de Dumas et le genre d’un tel discours sont évidemment le reflet d’une époque. Dumas recense les œuvres de Pelletier, découvreur avec Joseph-Bienaimé Caventou (1795-1877), de plusieurs alcaloïdes mais dépeint aussi un savant généreux apprécié pour ses qualités humaines.
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Source : Mort de Joseph Pelletier, Journal de pharmacie et de chimie, nouvelle série, T2 (1842) pp. 164-167
L’auteur rapporte le moyen d’obtenir un mélange réfrigérant « très commode et peu coûteux » pour refroidir les vases à réaction. L’expérience quantitative peut être reproduite en collège.
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Source : Mélange réfrigérant formé de neige et d'alcool, Journal de pharmacie et de chimie, nouvelle série, T1 (1842) pp. 433-434
Ancien élève de l’École Centrale des arts et manufactures, Paul-Gabriel Hautefeuille (1836-1902) entreprend des études de médecine, puis Jean-Baptiste Dumas (1800-1884) le présente à Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) et il entre au laboratoire de l’École normale. En 1868, il devient sous-directeur de l’École des Hautes Études qui vient d’être créée. Il enseigne la minéralogie à l’École normale et à la Sorbonne. Il a réalisé de nombreuses synthèses minéralogiques en utilisant des agents minéralisateurs (catalyseurs) pour reproduire des minéraux naturels, il a aussi insisté sur l’influence de la température. Son second domaine de recherche a été la chimie minérale.
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Source : Paul-Gabriel Hautefeuille (1836-1902), C. R. Acad. Sci. Paris, t.60 (1931) pp. LXI-LXVIII
Après des études de médecine, Jean-Servais Stas (1813-1891) vient à Paris au laboratoire de Jean-Baptiste Dumas (1800-1884) et consacre tout son temps à la chimie. Il revient à Bruxelles comme Commissaire aux Monnaies puis il occupe le poste de professeur à l’École militaire. Dès 1872, il représente la Belgique à la Commission internationale du mètre et effectue de nombreuses expériences sur les alliages de platine et d’iridium.
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Source : Jean-Servais Stas, La science illustrée, Paris, t. 9 (1892) pp.240
Le document présente une évaluation des impacts environnementaux d'un téléphone portable tout au long de son cycle de vie.
L'analyse prend en compte les habitudes des consommateurs afin d'illustrer l'impact environnemental lié à leur manière de téléphoner. Dans un deuxième temps, l'étude compare différentes options de conception et d'utilsation afin d'identifier les solutions alternatives plus respectueuses de l'environnement.
Cette étude montre que la phase la plus négative pour l'environnement est la fabrication.
Le consommateur peut contribuer à réduire les impacts de son téléphone en suivant certaines recommandations.
Objectif : Analyse de l'impact de fabrication et d'utilisation d'un téléphone portable sur les ressources et l'environnement.
Robert Bunsen (1811-1899) a été professeur dès 1833. Il a occupé différents postes et en 1852, il était à Heidelberg (Bade Wurtemberg). C’est là qu’avec Gustav Kirchhoff (1824-1887), il met au point une nouvelle méthode d’analyse la spectroscopie. Il a aussi réalisé de nombreux travaux portant sur les applications de l’électricité à la chimie. Il invente une pile qui porte son nom, il utilise l’électrolyse pour préparer les métaux alcalins et alcalino-terreux. En 1853, il devient correspondant de l’Académie des sciences et en 1882 membre associé.
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Source : Nécrologie : Robert G. Bunsen, La Nature, 27e année, 2e semestre, (1899) p. 206, disponible sur le site Cnum - Conservatoire numérique des Arts et Métiers
Alfred Lacroix (1864-1948) lit le rapport créant un conseil international de recherches scientifiques à Bruxelles en juillet 1919. Il donne la liste des participants, rappelle que le Roi des Belges était présent lors de la séance d’ouverture. Ce conseil traite de toutes les sciences et de leurs applications. Son siège est à Bruxelles, il se réunira tous les trois ans. Chaque science doit avoir sa propre union internationale. Toutes ces unions se font entre les nations ayant combattu ensemble, les pays neutres peuvent y adhérer mais les Allemands sont exclus ainsi que leurs alliés. Déjà des unions internationales se sont créées en astronomie, en géodésie et géophysique, en sciences biologiques ainsi qu’en chimie, c’est l’union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC).
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Source : Mémoires et communications : rapport sur la création d’un Conseil international de recherche scientifique, C. R. Acad. Sc. 169 (1919) pp. 345-350
Henri Bouley (1814-1885) commence par donner les qualités humaines que possédait Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881). Puis il présente les travaux effectués en chimie minérale par Henri Sainte-Claire Deville comme l’obtention de l’acide nitrique anhydre, la fabrication industrielle de l’aluminium, la métallurgie du platine. Il souligne l’importance de son travail sur les phénomènes de dissociation.
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Source : Henri Sainte-Claire Deville, Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères, t.1, n°18 (1881) p. 446