Site allemand, accessible en langue anglaise ou allemande.
Le menu supérieur offre plusieurs entrées dont l’onglet Structures. En cliquant, un sous-menu apparait alors à gauche de la page.
Par exemple, l’entrée OC Structures (OC pour Organic Chemistry) permet d’accéder aux structures moléculaires en 3D, des plus petites molécules aux enzymes. L’entrée Model Type permet de choisir le type de représentation des liaisons.
En sélectionnant IR Spektra Simulation, on accède à la possibilité de visualiser pour une longueur d’onde donnée les vibrations longitudinale ou angulaire de la ou des liaison(s) concernées.
Sont aussi disponibles des informations et représentations sur les symétries, la chiralité, les conformations, les systèmes π délocalisés, les orbitales moléculaires… ainsi que des animations visualisant les ruptures et formations de liaisons lors de réactions.
Le site est extrêmement riche et des tutoriels sont aussi disponibles.
Il est nécessaire de disposer du logiciel Java pour optimiser l’utilisation du site.
Source : http://csi.chemie.tu-darmstadt.de/ak/immel/script/redirect.cgi?filename=http://csi.chemie.tu-darmstadt.de/ak/immel/misc/index.html
Ce site, traduit en français, permet de découvrir les propriétés, les synthèses et les utilisations des polymères.
Il est conseillé de lire le mode d’emploi afin de faire une navigation optimale sur le site.
Ce site est construit avec cinq niveaux de complexité et de connaissances à découvrir ou acquérir :
- « Les polymères sont partout » : niveau 1, entrée par applications, via un tableau interactif selon les domaines d’applications dans la vie courante ou domaines techniques.
- «Portraits de polymères » : niveau 2, entrée par nom de polymères, via un tableau interactif . Pour chacun d’eux, on y découvre son utilité et les bases de sa synthèse.
- « Comment ils travaillent » : niveau 3. Sont expliqués et illustrés des mots comme états vitreux, cristallins…, copolymères, élastomères, thermoplastiques, thermodurcissables, etc.
- « Fabriquer des polymères » : niveau 4. Tout sur les modes de synthèses et les mécanismes et structures.
- « Faire parler les polymères » : niveau 5. Les polymères sont ici analysés et caractérisés par IR, RMN, spectrométrie de masse, chromatographie, viscosité…
Source : © Department of Polymer Science, University of Southern Mississippi
Ce site ouvre sur la classification périodique des éléments. En cliquant sur un élément son spectre d’émission s’affiche. Le menu à droite de l’écran permet de sélectionner le spectre de raie de l’atome ou de ses ions. Ce site est une animation Flash.
Source : Site ostralo.net. Réalisation : Adrien Willm - 2014
Ce site fournit des informations très complètes sur les propriétés des éléments chimiques.
Il est subdivisé en quatre sections interconnectées :
- Propriétés : l’ensemble des propriétés des éléments est organisé par catégorie : propriétés chimiques, électroniques, physiques, nucléaires et abondances ;
- Découvertes : y sont développées des notions sur la structure et l’origine de la matière, la spectroscopie, la structure électronique et la construction de la classification périodique. Une liste de découvreurs est accessible par ordre alphabétique ou par pays d’origine ;
- Éléments chimiques : pour chaque élément de la classification, données chimiques, physiques, électroniques, isotopiques, cristallographiques, toxicologiques, réglementaires. Pour chacun d’entre eux la période ou date de découverte ainsi que les découvreurs sont précisés ;
- Annexes : y sont regroupées les constantes et unités, un glossaire et les sources bibliographiques.
Le site OrbiMol donne accès aux orbitales moléculaires et à la topologie de plus de 500 molécules. Après avoir sélectionné l'onglet "base de données", on peut accéder à ces molécules directement en cliquant sur le lien indiquant le nombre de molécules.
On peut aussi utiliser les regroupements par famille comme : alcanes, alcènes, anions (organiques), cations (organiques), radicaux, aromatiques, fonctions carbonylées, fonctions monovalentes et trivalentes, réactions péricycliques, molécules diatomiques et triatomiques (inorganiques), fragments…
Pour chacune, un sous-menu « Orbitales moléculaires » permet de visualiser les HO, BV, OM-1 et OM+1… et le diagramme d’énergie. Plusieurs paramètres de représentation peuvent être personnalisés aussi dans le sous-menu « Atomes et liaisons ».
Il est vivement conseillé préalablement d’étudier le mode d’emploi et de consulter les précisions techniques pour exploiter à fond les potentialités du site.
Source : Laboratoire de Chimie Théorique, UPMC Univ Paris 06- UMR CNRS 7616, Paris
Ce site, en anglais, de l’Université de Sheffield est facile d’utilisation. Il présente une galerie d’orbitales atomiques et les orbitales moléculaires du dihydrogène et du diazote.
Pour chacune d’elles, on accède aux fonctions d’onde, aux densités électroniques, aux distributions radiales et à leurs représentations spatiales ainsi qu’aux équations associées.
L’interaction des orbitales atomiques contribuant à la formation d’orbitales moléculaires lors de l’approche de deux atomes d’hydrogène ou d’azote est visualisée par une représentation animée.
Source : University of Sheffield, © Mark Winter
En 1911 Marie Curie est récompensée par le prix Nobel de Chimie pour avoir découvert le polonium et le radium et avoir isolé et étudié les propriétés du radium et de ses composés.
Cette vidéo est construite en deux parties.
Un bref rappel historique accompagné de photos d‘archives et ponctué de commentaires de la voix même de Marie Curie en constitue la première partie.
Puis les expériences historiques, qui ont permis d’extraire le polonium puis le radium d’un échantillon de pechblende sont reproduites en laboratoire par des étudiants de l’Université d’Orsay. Ils utilisent un électromètre identique à celui mis au point par Pierre Curie. Les phénomènes mis en jeu sont expliqués.
Source : CEA / INSTN - Université Paris-Sud / SCAVO, herbergé sur le site www.canal-u.tv
Dmitri Ivanovich Mendeleïev était né à Tobolsk dans un milieu modeste mais instruit, indépendant et libéral. Au cours de ses études supérieures à Pétersbourg, il présente un travail documentaire sur l’isomorphisme. Souffrant d’hémoptysies, il obtient d’enseigner aux lycées de Simféropol et d’Odessa ; il soutient une thèse sur les volumes spécifiques.
En 1859 il fait un stage à Heidelberg près de Robert Wilhelm Bunsen (1811-1899). En 1860 il participe au Congrès de chimie de Karlsruhe. En 1861 il écrit un Manuel de chimie organique dans lequel il développe les théories de Gerhardt.
De 1870 à 1871, il écrit ses Principes de chimie, puis son Système naturel des éléments. Il y propose un classement périodique logique des corps purs simples qui connaît une portée considérable due à sa valeur prédictive. Si la découverte des transmutations spontanées bouscule un moment la conception d’éléments assignés à une place fixe, la classification de Mendeléïev ne sera pas remise en question.
Ressource proposée par JF *
Source : L’Actualité chimique n°27 (décembre 1975) pp. 30-32
Le 26 juin 1886, Henri Moissan réussissait à isoler le fluor, par électrolyse à –50 °C du fluorure d’hydrogène liquide rendu conducteur par l’addition d’une petite quantité de fluorure acide de potassium (KF-HF). Avec ses collaborateurs il en étudia les propriétés. Ce succès et la mise au point du four électrique qui porte son nom lui valurent de se voir attribuer le premier prix Nobel français de chimie en 1906.
Ressource proposée par JF *
Source : « Aspects historiques de l’isolement du fluor. Les travaux d’Henri Moissan et de ses collaborateurs directs jusqu’au début du XXe siècle, L’Actualité chimique n°301-302 (octobre-novembre 2006) pp. 8-14
Les publications d’Henri Moissan au sujet du bore s’étendent sur la décennie 1891-1900. La pureté du bore obtenu grâce au four Moissan, passée de 72 à 95 %, ont permis l’étude et l’usage de ce réducteur puissant de dureté exceptionnelle. Ces travaux ouvraient le champ d’une chimie des hautes températures.
Ressource proposée par JF *
Source : L’Actualité chimique n°301-302 (octobre-novembre 2006) pp. 16-18