Après un rappel très simple et clair du principe de fonctionnement de la pile à combustible, l’auteur recense les différentes solutions de réalisations pratiques identifiées. Il passe ensuite en revue les différentes utilisations effectives (l’exemple des programmes spatiaux) ou à l’étude (transport automobile, usages « nomades ») et liste les points techniques que la recherche doit faire progresser pour imposer ces solutions. A côté d’autres articles plus détaillés sur les aspects scientifiques, nous avons ici un cadre concret et réaliste pour évaluer les possibilités des piles à combustibles.
Source : L’Actualité Chimique, n°327-328 (février-mars 2009) p. 63-67
Les douze principes de la chimie verte sont rappelés dans l’introduction sous forme d’un tableau synthétique.
Les bilans en CO2 sont analysés par des exemples nombreux. La notion de risque est définie et le concept d’économies d’atomes est présenté de manière très précise et concise.
Des exemples de biotechnologie blanche de biocatalyse, de biotransformation et de fermentation illustrent les concepts. Les applications utilisant la biomasse végétale terminent l’article, par exemple la fermentation alcoolique dans l’étude du vapocraquage du pétrole en éthylène en pétrochimie.
Source : La chimie au cœur du développement durable : un message à faire passer dans l'enseignement et la société, L’Actualité Chimique n°314 (décembre 2007) p. 44-50
Les glaçures sont des verres qui décorent les objets en céramique ou des terres cuites ; souvent les compositions verrières de ce type comportent de l’oxyde de plomb. L’article suit le modèle d’un roman policier en essayant de reconstituer l’art et les formulations de Bernard Palissy, céramiste célèbre du 16e siècle, à partir de fragments de poteries retrouvés sur l’emplacement de son ancien atelier parisien. Par des mesures physico-chimiques de microscopie électronique et de spectroscopie Raman sont comparées les compositions de verres sains et altérés. L’altération accélérée de verres modernes au plomb (cristal) permet de définir un protocole expérimental de protection de ces verres anciens. Voilà un article à la limite de la chimie et de l’histoire de l’art intéressant et facile à lire.
Source : L’Actualité Chimique n°312-313 (octobre-novembre 2007) p. 40-46
Créé en 2006 par le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, en partenariat avec la Fédération Française pour les sciences de la Chimie (FFC) et l’Union des Industries Chimiques (UIC), le prix Pierre Potier a pour objectif de mettre en lumière les initiatives de l’industrie chimique en faveur du développement durable et de favoriser le développement de démarches éco-responsables dans la filière.
Il a reçu cette appellation en mémoire de la contribution capitale du chimiste-biologiste du même nom dans les découvertes de nouveaux médicaments issus de végétaux.
Décédé en 2006, Pierre Potier a en effet été à l’origine de deux découvertes majeures dans le traitement des cancers : le Taxotere® et le Navelbine®, deux médicaments aujourd'hui utilisés dans le monde entier. Des découvertes qui font de ce chimiste français l’un des inventeurs les plus renommés du monde académique.
Récompensant des produits chimiques innovants qui contribuent au respect de l’environnement et dont les applications sont au coeur de la vie quotidienne des consommateurs, le prix Pierre Potier traduit l’ambition de la filière industrielle chimique de développer une « chimie durable ».
En effet, dans un contexte marqué par le Grenelle Environnement et la mise en oeuvre du règlement européen REACH1, répondre aux défis environnementaux et sociétaux représente un enjeu majeur pour l’industrie chimique.
Ainsi, chacun des lauréats récompensés par le prix Pierre Potier est primé pour sa contribution, dans son domaine, à la mise sur le marché de produits plus sûrs, plus écologiques, mieux recyclés et faisant moins appel aux ressources fossiles.
Concevoir des produits et des procédés permettant de réduire leur impact sur la santé et l’environnement, faire appel à des matières premières et à des énergies renouvelables et optimiser le rendement et l’efficacité énergétique des procédés : tels sont les objectifs majeurs de la filière industrielle chimique aujourd’hui. Des objectifs au coeur de la philosophie du prix Pierre Potier de l’innovation en chimie en faveur du développement durable.
Le lecteur découvrira que la chimie est très présente dans un ski. Les molécules qui interviennent dans la fabrication d’un ski sont diverses et les performances des skis sont fortement liées aux apports de la chimie et de la physico-chimie des matériaux et des surfaces. Le ski est un composite de haute technologie dont la résistance aux contraintes extrêmes qui lui sont imposées est maîtrisée par la nature des constituants, des procédés de fabrication et des traitements de surface. De même, on comprendra comment obtenir les meilleurs résultats de glisse selon les différents types de neige, en fonction du matériau des semelles, de leur texture et de leur traitement de surface.
Source : La chimie et le sport, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0596-9, p. 211
Entre la découverte dans le laboratoire d’un candidat médicament et le moment où, reconnu efficace et sans danger, on le met dans une officine, le cheminement est long et rempli d’obstacles comme le montre cette étude de toutes les étapes. Il est nécessaire de faire interagir les diverses disciplines, les divers métiers, y compris les métiers juridiques et scientifiques. Les parcs scientifiques, les technopôles sont des lieux particulièrement adaptés pour que les contacts personnels soient les plus fructueux et optimiser les chances de succès.
Source : La chimie et la santé, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0488-7, p. 77
Pour avancer dans la connaissance de l’ensemble de nos gènes, contenus dans la molécule d’ADN, une méthode consiste à cibler et à agir sur ces gènes pour qu’ils ne s’expriment pas normalement. Cette méthode peut être appliquée en thérapie génique et de façon plus générale dans les manipulations génétiques. Les chimistes recherchent les oligonucléotides capables de reconnaître sélectivement les séquences sur la double hélice de l’ADN et en déduisent différentes méthodes pour les modifier. Les nombreux exemples présentés montrent la richesse potentielle des applications notamment en biologie mais aussi pour des applications qui seront développées dans le futur.
Source : La chimie et la santé, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0488-7, p. 41
La catalyse joue un rôle important en chimie ; elle optimise les procédés de conversion, réduit la demande en énergie et dépollue l'environnement. Des exemples généraux sur les matériaux microporeux, les carburants, le stockage de l'hydrogène et la dépollution par photocatalyse montrent les applications simples de la catalyse hétérogène.
Source : L’Actualité Chimique n°353-354 (juin-juillet-août 2011) p. 100-109
Cet article difficile nous mène directement vers les techniques modernes de la spectroscopie de Résonance Magnétique Nucléaire. Il faut donc connaître les bases de la RMN qui sont résumées dans la figure 1. Par ailleurs, sont supposés connus les éléments de la nature structurale des macromolécules biologiques ou au moins des protéines. L’article peut être utilisé pour montrer comment on peut atteindre la connaissance des positions relatives des atomes de la macromolécule et d’un substrat qui vient se lier à elle (médicament par exemple) par présentation du principe de la spectroscopie RMN à deux dimensions (figure 3). Il permet aussi de poser le problème des molécules non-rigides et de leur caractérisation structurale.
Source : L’Actualité Chimique n°353-354 (juin-juillet-août 2011) p. 100-109
Un article général, synthétique : du monomère à la mise en forme du matériau et les types d’amorçage compatibles avec la protection de l’environnement, les réseaux tridimensionnels avec les caoutchoucs autoréparants et la réticulation de l’huile de lin et des substituants aux polyuréthanes conventionnels sont présentés avec précision.
Source : L’Actualité Chimique n° 338-339 (février-mars 2010) p. 41-54