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Il faut relever les défis auxquels est confronté l’ensemble des moyens de transport. De la recherche à la production, les chimistes contribuent à relever ces défis : être performants, confortables, sûrs, économiques, moins polluants, silencieux, esthétiques, fiables et pouvant fonctionner à terme avec des énergies renouvelables.

Auteur(s) : Françoise Brénon et Gérard Roussel
Source : Série Les chimistes dans
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Notre planète est fragile, soumise à des équilibres subtils qu’il est impératif de sauvegarder.Si la chimie a parfois contribué directement ou indirectement à la situation dégradée telle qu’elle est perçue aujourd’hui, les chimistes, de par leur formation et les outils dont ils disposent, sont des partenaires de choix pour apporter une contribution déterminante à la restauration puis au maintien de normes environnementales ambitieuses.

Auteur(s) : Françoise Brénon et Gérard Roussel
Source : Série Les chimistes dans
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Smartphones, tablettes, ordinateurs, GPS, télévisions... on veut ces objets plus performants, plus rapides, plus petits, plus fins, plus légers, incassables, flexibles, moins chers, moins consommateurs d’énergie... Pour satisfaire à toutes ces exigences, il est fait appel en permanence aux chimistes qui apporteront la plupart du temps des solutions innovantes transposables industriellement.

Auteur(s) : Françoise Brénon et Gérard Roussel
Source : Série Les chimistes dans
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Un médicament peut être d’origine minérale, végétale, animale mais aussi obtenu par voie chimique, biochimique ou biotechnologique.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’essentiel des médicaments étaient d’origine naturelle. Les pharmacopées des différents pays répertoriaient les produits censés être actifs et leurs utilisations. Le XXe siècle a vu l’apogée du médicament issu de la synthèse chimique. Aujourd’hui, une nouvelle approche, reposant sur la connaissance de plus en plus précise du génome, va permettre d’accéder à des médicaments dits de thérapies innovantes telles que par exemple la thérapie génique, pour aller de plus en plus vers une réponse individualisée et surtout permettre de soigner des pathologies actuellement sans traitement efficace.

Auteur(s) : Françoise Brénon et Gérard Roussel
Source : Série Les chimistes dans
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L’énergie ne se crée pas mais se transforme. Les énergies fossiles se raréfient et doivent être remplacées par les sources d’énergies primaires renouvelables produites par le soleil, les rivières, la mer, le vent, la terre ou encore réalisées à partir de la biomasse.

Auteur(s) : Françoise Brénon et Gérard Roussel
Source : Série Les chimistes dans
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Mots-clés : élément chimique, atome, propriétés, classification périodique, tableau périodique, Mendeleïev, matières premières, fabrication industrielle

L'élémentarium est un site web qui présente le tableau périodique interactif avec une ergonomie exceptionnelle et qui fournit pour chaque élément des informations très complètes.

On y trouvera notamment :

  • les données physico-chimiques (atomiques, physiques, chimiques, thermodynamiques) ;
  • les données industrielles (matières premières, fabrication industrielle, productions, recyclage, situation française, utilisations) ;
  • les sources bibliographiques.

Accédez à la ressource en ligne (lien externe)
 

Auteur(s) : Auteurs : Jean-Louis Vignes, André Gilles et Frédéric Kapala. Production : Équipes projet de la Société Chimique de France et de France Chimie.
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Mots-clés : mousse, dioxyde carbone, dioxyde de carbone, gaz dissous, pression, nucléation, bulles

Cette vidéo nous fait découvrir comment faire des « geysers » très spectaculaires de mousse et comprendre ce qui se passe. Ou comment s’amuser en illustrant la loi des gaz parfaits  !

Auteur(s) : Auteur : Raphaël Blareau en collaboration avec Françoise Brénon pour Mediachimie. Production : Association LABOXYGENE, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : microalgues, biomasse, photosynthèse, énergie, lipides, biocarburants, ophtalmologie

Dans les océans, la fixation du carbone par le phytoplancton joue un rôle clé dans le cycle géochimique du carbone. La biodiversité des organismes photosynthétiques est considérable à partir des microalgues du plancton. Celles-ci, présentes sur la Terre depuis plus de quatre millions d’années, jouent un rôle important dans la chaîne alimentaire au sein des mers. Certaines microalgues sont eucaryotes, c’est-à-dire qu’elles possèdent des cellules à un seul noyau. D’autres, les cyanobactéries, sont dites procaryotes avec la caractéristique de ne pas posséder de noyau cellulaire.

Les molécules de chlorophylle, contenues dans les chloroplastes de la cellule végétale des microalgues, produisent par photosynthèse, avec le dioxyde de carbone de l’air et de la lumière, du dioxygène et de la biomasse : pour de 1 kg de microalgues et 1,6 kg de CO2 consommés, on obtient 0,6 kg de biomasse (matière organique, ici d’origine végétale, source potentielle d'énergie) [1] [2].

Les microalgues sont constituées de trois familles de grandes macromolécules : des protéines, des polysaccharides (sucres) et des lipides (graisses). Pour augmenter le pourcentage de lipides, on cultive des microalgues. En particulier, lorsqu’elles sont soumises à des conditions de « stress » en les privant d’éléments nutritifs (azote par exemple), elles accumulent de l’amidon (chaînes de polysaccharides) mais surtout des lipides jusqu’à plus de 60 % de leur masse [3].

Valorisation pour produire des biocarburants

Des prototypes industriels sont réalisés. Pour cela on introduit le dioxyde de carbone dans un réacteur (2500 litres) tubulaire en zigzag ou hélicoïdal (550 m) dans une bouillie aqueuse de microalgues (25 kg), en présence d’une source de lumière [4]. Il existe aussi des réacteurs sous forme de bassins, appelés raceway en anglais par analogie aux champs de course [6].

On obtient du dihydrogène (appelé bio-hydrogène), des alcanes (appelé biokérosène), de l’amidon (qui conduira au bioéthanol) et des lipides (qui conduiront au biodiesel). Ce procédé industriel nécessite un contrôle précis de la quantité de CO2, de l’intensité lumineuse, de la température, du pH… [5]

Pour extraire les huiles ainsi produites il faut des bassins de floculation, des unités de séchage sous pression, des opérations de centrifugation et des unités d’extraction par sonication (utilisation d’ultrasons) ou par dioxyde de carbone supercritique. Cela explique que le procédé ne soit pas encore opérationnel industriellement et fasse l’objet de nombreux développements [6].

Un autre domaine de valorisation concerne l’ophtalmologie

Ainsi, par exemple, à la base des flagelles des cellules de certaines variétés de microalgues on peut déceler un « œil » qui est composé d’une substance de type carotène comme la rhodopsine. Celle-ci tapisse la rétine de l’œil et absorbe les photons par fermeture des canaux ioniques des ions sodium et calcium qui restent ouverts dans l’obscurité [7].

Par ailleurs, certaines microalgues, telles que Porphyridium cruentum, apportent une autre variété de caroténoïde : la zéaxanthine. Ce composé existe aussi dans la rétine et est responsable de la vision des couleurs ! Mais cette substance se dégrade dans le temps et est responsable de la DMLA (dégénérescence maculaire de la rétine). Il faut savoir qu’une personne sur quatre âgées de plus de 75 ans va en être affectée [4].

La thérapie optogénétique consiste à insérer dans la membrane des algues unicellulaires des gènes codant pour une protéine photosensible des neurones de la rétine [7].

 

Pour approfondir et illustrer ce sujet

[1] « Les microalgues : pour quoi faire ? » conférence et article de Jack Legrand, Chimie et changement climatique, pp. 223-237, EDP Sciences (2016), ISBN : 978-2-7598-2035-1

[2] « Le dioxyde de carbone, la molécule-clé de la chimie du développement durable », Jacques Amouroux et al., La chimie et la nature, pp. 209-229, EDP Sciences (2012), ISBN : 978-2-7598-0754-3

[3] « Des microalgues pour la production de biocarburants de Fred Beisson et al., Clefs CEA, n° 61 (2013) pp. 49-52

[4] « Dioxyde de carbone et microalgues : pour une chimie renouvelable, conférence et article de Claude Gudin, Chimie et enjeux énergétiques, pp. 253-264, EDP Sciences (2012), ISBN : 978-2-7598-0973-8

[5] « Ça roule avec les algues », Les Savanturiers, n°15 (février 2016) p. 2

[6] « Les algocarburants, de nouveaux diesels miracles ? » de Jean-Claude Bernier, L’Actualité Chimique, n°375-376 (juillet-août 2013) p. 8

[7] « Faire revoir un aveugle avec le système photosensible d’une algue : bientôt une réalité ? », conférence et article de Serge Picaud, La chimie et les sens, EDP Sciences (2017), ISBN : 978-2-7598-2173-0
 

  
Illustration de la photosynthèse
 

Auteur(s) : Jean-Pierre Foulon
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Mots-clés : hydrodistillation, huile essentielle, eau, non miscibilité, extraction, expérience, travaux pratiques, montage

Comment extraire un composé organique, insoluble dans l’eau et piégé dans une substance végétale, comme des fleurs, des feuilles, des écorces ou des graines : par hydrodistillation. La majeure partie des huiles essentielles à usage médical ou de parfums est obtenue par cette technique.

Sur l’exemple de l’extraction du principe actif contenu dans la feuille de gaulthérie, cette vidéo présente le matériel, le montage à réaliser au laboratoire ainsi que les conditions de sécurité à respecter.

Cette vidéo sera utile aux élèves des classes scientifiques des lycées et aux étudiants de 1er cycle de l’enseignement supérieur.
 

Auteur(s) : Auteur : Raphaël Blareau en collaboration avec Françoise Brénon pour Mediachimie. Production : Association LABOXYGENE, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : sécurité, QHSSE, arbre des causes, prévention, explosion

Le site du CNRS propose dans la partie "prévention et sécurité", sous l'autorité du CNPS (Coordination Nationale de Prévention et de Sécurité) un bulletin appelé Prévention Infos.

Très riche en informations sur la sécurité (laboratoire, EPI, transport, textes réglementaires), vous y trouverez par exemple dans le numéro 39 à la page 7 (PDF) un article intitulé "Explosion lors d’une synthèse organique" décomposé comme suit :

  1. le rappel des faits,
  2. le descriptif de la manipulation, une synthèse du butylnitrate en l'occurrence, obtenu par action d'un mélange sulfonitrique sur un alcool,
  3. l'analyse de l'accident avec deux pages sur l'arbre des causes (avec distinction des liens de causalité sûrs et incertains),
  4. enfin, les mesures de prévention préconisées.

Cette ressource constitue un cas très intéressant à travailler lors d'une formation de chimiste de laboratoire.

Une démarche similaire peut être réalisée à partir du numéro 44, en page 10 (PDF), à propos de l’intoxication par des vapeurs de phénol et de chloroforme lors d’une opération de transport de produits au sein du laboratoire. De même avec le numéro 41 en page 4 (PDF) à propos de l’exposition aiguë à du sulfate de diméthyle d’un prestataire de transport.

Source : Bulletin Prévention Infos (CNRS)
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