Comment Lavoisier découvre l’oxygène grâce à une souris !
Comment Kekulé eut l’idée de passer de la formule brute du benzène à la structure de la molécule.
Comment Mendeleïev eu l’idée de classer les éléments à la fois par leur poids et leurs propriétés chimiques.
Découvrez le premier essai sur l’homme du traitement contre la rage.
Où l’on découvre le pouvoir de la solidarité féminine.
1920. Cela fait des années que la journaliste américaine Missy Meloney est fascinée par Marie Curie. Cette grande femme de science, née en Pologne, détient déjà deux Prix Nobel pour son travail sur la radioactivité. A une époque où les femmes scientifiques sont rares et méprisées, c’est un exploit ! Meloney fait tout pour la rencontrer. Ce que lui dit Marie Curie la met dans tous ses états…
A cette époque, Marie Curie traverse une période difficile. Son mari et collègue Pierre est décédé depuis quelques années, et les autres scientifiques voient d’un mauvais œil cette femme brillante. Cela ne l’empêche pas d’étudier le radium, l’élément chimique qu’elle a découvert. Mais Marie Curie manque cruellement de fonds. L’heure est grave : elle ne peut même plus se procurer du radium, terriblement coûteux, alors qu’il s’agit de son sujet d’étude !
La journaliste n’en revient pas. Comment ? La savante à l’origine de l’une des plus grandes découvertes du XXe siècle, qui emploie son énergie à traiter le cancer, cette femme ne peut pas travailler correctement ? Pour aider Marie Curie, Meloney décide de prendre les choses en main. Elle lance une gigantesque collecte de fonds auprès de toutes les femmes américaines !
Elles parviennent à récolter la jolie cagnotte de 100 000 $, ce qui permet d’acheter un gramme de radium. Honorée, Marie Curie traverse l’Atlantique avec sa fille pour recevoir le précieux gramme, des mains du président des Etats-Unis en personne ! Grâce à ce cadeau, elle peut continuer ses recherches.
Aujourd’hui, son laboratoire existe toujours, et prolonge son travail de lutte contre le cancer.
Comment grâce à la solidarité féminine des femmes américaines, Marie Curie put s’acheter 1 gramme de radium et continuer ses recherches.
À l’heure des défis majeurs du changement climatique, avec la construction urbaine à grande échelle, l’épuisement des ressources naturelles et le stress hydrique des villes, les effets systémiques menacent la qualité de notre vie et notre santé.
Des exemples choisis à l’échelle mondiale montrent que les sciences de la chimie, de la physique, la puissance du numérique, et la compréhension des systèmes biologiques apportent des réponses partielles.
Au-delà de la végétalisation, des matériaux biosourcés, des matériaux économes en consommation de ressources, de l’utilisation des énergies renouvelables, de l’usage massif de l’ubiquité, de l’internet des hommes et des objets, des enjeux restent ouverts sur des problématiques telles que le stockage de l’énergie, de l’eau, du carbone, mais également sur le cycle de vie de l’ensemble et sur la place centrale de l’Homme dans la ville et les conditions de son épanouissement.
Vidéo de la conférence (durée 50:56)
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Source : Colloque Chimie et grandes villes, 9 novembre 2016
Présentation d’une nouvelle source de lumière qui fonctionne sans consommer de l’électricité, en émettant peu de pollution lumineuse et de CO2.
Cette nouvelle source utilise la bioluminescence naturelle, un phénomène de production de lumière naturelle qui se produit chez des centaines d’organismes vivants et notamment d’animaux marins.Cette nouvelle matière première lumineuse, cultivable, autonome et plus douce peut être utilisée pour changer le paysage urbain.
Vidéo de la conférence (durée 10:50)
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Source : Colloque Chimie et grandes villes, 9 novembre 2016
Les nouvelles technologies et sciences du numérique, incluant l’ensemble des équipements numériques nomades et des objets connectés, permettent d’informer le citoyen de son exposition individuelle à la pollution environnementale au gré de ses déplacements.
Ces observations servent aussi à alimenter d’autres sources de données comme les capteurs fixes. La plateforme AMB city et son application Sound city qui informe le citoyen sur la pollution sonore à partir du téléphone, sont présentées comme exemples.
Vidéo de la conférence (durée 6:23)
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Source : Colloque Chimie et grandes villes, 9 novembre 2016
La ville est un écosystème où coexistent bâtiments de diverses natures, revêtements imperméables, surfaces d’eau, végétation sous différentes formes. L’assemblage de ces composants ainsi que leur propension à être source ou récepteur d’énergie, de gaz et de particules engendrent un microclimat spécifique, affectant les caractéristiques de l’atmosphère urbaine. Le phénomène de l’« îlot de chaleur urbain », résulte notamment de l’existence de nombreuses surfaces imperméables limitant l’évaporation et tendant à augmenter la température de l’air, du rôle de piège radiatif joué par les bâtiments et leur disposition spatiale, du ralentissement du vent moyen à l’échelle de l’agglomération. Par sa capacité à transpirer et par son rôle d’ombrage, la végétation urbaine tend à limiter ce phénomène en humidifiant l’air et en abaissant sa température.
La végétation urbaine intervient directement sur la composition atmosphérique et le bilan des polluants selon plusieurs modalités : absorption et adsorption de polluants gazeux, captation de polluants particulaires, modification de la dispersion atmosphérique exercée par les écoulements turbulents du vent, émission de composés organiques volatils et de pollens éventuellement allergisants, consommation de gaz carbonique par la photosynthèse….
Le développement, ces dernières années, de systèmes d’observation de l’atmosphère urbaine et d’une panoplie de modèles de microclimat urbain, adaptés à différentes échelles (bâtiment, quartier, agglomération), permet de quantifier les effets de la végétation urbaine sur la qualité de l’air et le microclimat.
Vidéo de la conférence (durée 33:22)
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Source : Colloque Chimie et grandes villes, 9 novembre 2016