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Spécialiste en modélisation moléculaire (H/F)

EN BREF
Le spécialiste en modélisation moléculaire travaille aux frontières de la chimie, de la biologie et de l’informatique. Son outil de travail principal est l’ordinateur qui apporte au chimiste la vision 3D de sa molécule et de ses interactions potentielles avec son milieu.Des modèles virtuels en support au chimiste
Le spécialiste en modélisation moléculaire a pour objectif d’aider le chimiste à mieux comprendre les différents phénomènes d’interactions à l’échelle moléculaire. À partir de modèles tridimensionnels, il peut permettre de comprendre ou de prédire l’interaction ou la réaction entre deux systèmes moléculaires y compris lorsqu’ils sont appliqués à des milieux biologiques.
Les outils utilisés en modélisation moléculaire sont conçus à partir des principes de la chimie quantique. Ce sont des techniques encore jeunes qui sont en évolution constante et qui bénéficient pleinement de l’augmentation des capacités de calculs des ordinateurs.
Un métier à double compétence
Le spécialiste en modélisation moléculaire est un expert avec une double compétence en chimie et en informatique. La modélisation moléculaire est mise en œuvre dans différents secteurs d’activité mais en particulier dans le domaine de la recherche pharmaceutique ou agrochimique et en chimie théorique dans les laboratoires de recherche fondamentale.
Spécificités de la formation
Au cours du cursus pouvant aller jusqu’au doctorat, une formation en chimie quantique est indispensable. Pour les applications dans le domaine du vivant, une formation en bioinformatique est un plus.
Des universités et certaines écoles d’ingénieurs assurent des formations en modélisation moléculaire.
En savoir plus
- Présentation par le CNAM des formations en modélisation moléculaire et au drug design ayant pour but la découverte de nouvelles molécules actives
- Comment l'ordinateur permet de révolutionner la pratique des chimistes ? Arieh Warshel, prix Nobel de chimie 2013, y répond sur le site de Sciences et Avenir
La Recherche et le Développement constituent un élément essentiel de la vitalité et de la santé d’une entreprise, ou d’un pays, à travers l’efficacité de ses laboratoires de R&D publics et privés. Un indicateur fréquemment utilisé pour mesurer l’efficacité de la R&D est le nombre de brevets déposés. Bien que régulièrement associés sous le vocable R&D, ces deux activités que sont la recherche d’une part et le développement d’autre part correspondent à deux étapes distinctes du processus d’innovation.
Les résultats de la recherche ouvrent la porte au développement
La recherche correspond à la phase la plus amont et consiste en la préparation et l’étude de nouvelles molécules, de nouveaux produits, de nouvelles propriétés, de nouvelles applications.
Sur la base de critères objectifs mesurables, un produit sera sélectionné et soumis en développement à un certain nombre d’études (par exemple : toxicité, stabilité, confirmation d’activité, caractéristiques physico-chimiques complètes…). Ces études si elles s’avèrent positives permettront de donner le feu vert pour les études de procédés. L’ensemble des éléments étudiés permettrons, lorsque nécessaire, de construire un dossier d’enregistrement. Les principes du développement durable sont appliqués à tous les processus R&D.
L’innovation pour répondre à de nouveaux besoins
Dans une entreprise, les objectifs de recherche sont généralement décidés par la Direction de la recherche en collaboration avec les équipes du marketing qui ont une vision précise des besoins du marché.
Les laboratoires publics travaillent sur des projets de recherche fondamentale mais aussi souvent sur de la recherche appliquée en collaboration avec des entreprises. Ces collaborations entre recherche publique et recherche privée se développent et sont souvent riches en résultats.
Les entreprises qui travaillent dans des domaines très concurrentiels et très complexes comme l’industrie pharmaceutique peuvent dépenser jusqu’à 20% de leur chiffre d’affaire en frais de R&D. A titre d’exemple, les coûts pour mettre sur le marché un nouveau médicament s’élèvent en moyenne actuellement à 1 milliard d’euros.
Des métiers riches pour des activités variées
Les activités de R&D nécessitent une mise à jour permanente des connaissances. Les métiers de la R&D impliquent une forte capacité à travailler en équipe, de la créativité, de la rigueur, une grande capacité d’analyse et une forte capacité à se remettre en cause. Les compétences acquises en R&D sont recherchées au sein des entreprises, ce qui permet d’évoluer vers d’autres métiers, en R&D, en procédés, en production, en commercial…
La R&D fait appel à de nombreuses spécialités scientifiques en chimie, biochimie, biologie, biotechnologie, physique, informatique, médecine… Les équipes de R&D font principalement appel à des scientifiques dont la formation va de BAC +2 à BAC + 8.
Ces métiers accueillent aussi bien les femmes que les hommes.