Un passionnant exemple d’application d’une recherche fondamentale innovante dans le domaine du traitement des surfaces qui a conduit à la création d’une entreprise de haute technologie. Vous comprendrez comment on réalise un revêtement multicouches pour améliorer la résistance à l’usure et diminuer les frottements. Vous découvrirez les applications dans le domaine de l’automobile, en particulier celui des moteurs de formule 1. Vous partagerez l’enthousiasme d’un chercheur devenu créateur d’entreprise.
Cette vidéo est également disponible sur le site d'universcience.
Source : Clins d'oeil de la Fondation Internationale de la Maison de la Chimie
Vous visiterez l’un des plus grands sites industriels européens d’une chimie en plein développement : la chimie du végétal. Vous découvrirez ce qu’est une bioraffinerie où le pétrole est remplacé par le maïs, le blé, les pommes de terre ou les microalgues. Vous ferez connaissance avec les nouveaux procédés, les nouveaux produits et les métiers qui sont associés à cette nouvelle chimie pleine de promesses d’avenir.
Cette vidéo est également disponible sur le site d'universcience.
Source : Clins d'oeil de la Fondation Internationale de la Maison de la Chimie
Le revêtement DLC (Diamond Like Carbon) des pièces métalliques pour réduire les frottements dans les moteurs est un facteur indéniable de l’amélioration des performances des moteurs de F1. C’est l’assemblage substrat-couche de revêtement qui intervient. La structure, les propriétés, les mécanismes d’action et les zones-moteur d’application de ce revêtement qui combine les propriétés du graphite et du diamant sont expliquées. L’évolution de l’automobile grand public va certainement généraliser l’utilisation du DLC dans les années qui viennent.
Source : La chimie et le sport, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0596-9, p. 227
Les effets positifs et négatifs, quand l’effort est poussé trop loin, de l’exercice physique sur la santé sont présentés et expliqués à partir des relations entre l’ensemble des réactions biochimiques qui se produisent dans le corps humain et celles qui se produisent dans le cerveau (la neurochimie cérébrale). La compréhension des effets comportementaux nécessite une parfaite connaissance de cette chimie du vivant et la coopération entre chimistes, biologistes, neurophysiologistes et médecins.
La fatigue centrale (neurobiochimique) résulte probablement d’un équilibre entre sérotonine, dopamine, noradrénaline et glutamate : une seule molécule ne sera pas capable de lutter contre les effets de la fatigue.
Les données récentes montrent que la pratique d’une activité physique régulière au long de l’existence ralentit, voire prévient, le vieillissement cognitif.
Source : La chimie et le sport, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0596-9, p. 137
Dans l’objectif d’améliorer l’efficacité des médicaments, on utilise des nanovecteurs pour encapsuler les principes actifs et les véhiculer vers leurs cibles.
Sur l’exemple du traitement du cancer du foie, il est expliqué comment les nanovecteurs de première génération améliorent l’efficacité, diminuent la toxicité du médicament et réduisent la résistance de certaines tumeurs aux médicaments. Il se prépare des nanovecteurs de deuxième génération qui contournent les défenses du foie, circulent plus longtemps dans le sang et sont capables d’acheminer avec précision les principes actifs vers les régions atteintes. Les nanovecteurs de troisième génération sont maintenant capables de cibler spécifiquement les cellules malades et enfin des molécules squalénisées peuvent traiter des maladies variées.
Des exemples montrent l’efficacité au stade expérimental sur des animaux malades.
Source : La chimie et la santé, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0488-7, p. 105
L’article analyse en détail l’origine et l’importance de la consommation énergétique des ménages liée à la vie et aux déplacements quotidiens. Les différents problèmes posés par l’utilisation actuelle des énergies fossiles sont expliqués ainsi que les objectifs et les solutions proposées pour y remédier en particulier en Europe : bâtiment basse énergie et bâtiment à énergie positive, stockage de l’énergie, convergence bâtiment / transport. Le point est fait sur l’état des lieux et sur les perspectives de la recherche dans ce domaine.
Source : La chimie et l’habitat, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0642-3, p. 151
Le consommateur attend d’un aliment des propriétés sensorielles, nutritives, sanitaires et écologiques contrôlées et maîtrisées ce qui exige une bonne connaissance de tous les paramètres qui gouvernent la construction de l’aliment, sa transformation dans l’organisme et les conséquences sur toutes ses propriétés. On verra sur des exemples simples que, dans toutes les étapes, la chimie dans toutes ses approches joue un rôle majeur, en interaction constante avec la biologie, la physique et le génie des procédés.
Les enjeux économiques et sociétaux sont importants et les connaissances à acquérir laissent un large terrain d’exploration aux scientifiques.
Source : La chimie et l’alimentation, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0562-4, p. 171
Voilà un panorama de ce que l’on sait aujourd’hui sur le chocolat et la santé. Ce n’est probablement pas suffisant pour en demander le remboursement par la Sécurité Sociale, mais un faisceau d’études scientifiques, chimiques, biochimiques, médicales, cliniques, pharmacologiques et épidémiologiques converge à travers le temps vers la reconnaissance du chocolat – ou plutôt du cacao – comme source de bienfait pour la nutrition et la santé… mais toujours à consommer avec modération.
Source : La chimie et l’alimentation, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0562-4, p. 121
Le diplôme en poche, la recherche du premier emploi est toujours un moment générateur de nombreuses questions et parfois d’inquiétudes. Il n’y a pas de recette miracle pour décrocher, dans un délai raisonnable, l’emploi convoité mais il y a un certain nombre de principes à respecter et une méthode à mettre en œuvre pour optimiser cette recherche.
D’une façon générale, des stages ont été accomplis dans le cadre du parcours de formation. Sous certains aspects, la recherche de stage peut s’apparenter à la recherche d’emploi, mais en termes d’exigence, et d’enjeux, la situation est bien différente.
Un compromis positif
Trouver un emploi, c’est une rencontre entre une offre de compétences, d’envies, de raisons et de capacités et de l’autre côté un besoin exprimé par une entreprise ou un organisme recruteur. L’adéquation à 100% entre l’offre et la demande est très rare.
Les critères d’exigence peuvent être nombreux (par exemple pour le candidat : nature de l’activité, taille de l’entreprise, salaire, possibilités d’évolution, situation géographique, entreprise privée, entreprise ou organisme public …) si bien que le recrutement in fine est souvent l’aboutissement d’un compromis pour chacun des deux acteurs.
Stratégie de recherche
Rechercher un emploi demande de la méthode.
Avant d’engager le travail de recherche d’emploi, il faut :
- définir son périmètre de recherche, savoir si vous vous engagez dans une recherche ciblée ou plutôt opportuniste.
Par exemple, pour une recherche ciblée : avec mon diplôme de technicien(ne) chimiste, je veux travailler en recherche en chimie pharmaceutique, en agrochimie ou en cosmétologie, en France.
Au contraire, dans une recherche opportuniste : avec mon diplôme de technicien(ne) chimiste, je vais examiner toutes les offres qui concernent mon profil, je suis prêt(e) à travailler en recherche, en développement ou en production en France ou à l’étranger dans tous les domaines porteurs.
- mettre en place son propre calendrier et se fixer des points d’étapes pour éventuellement réorienter sa démarche ;
- se faire si possible une idée du marché de l’emploi dans les différents domaines d’activité ;
- préparer une fiche de suivi par entreprise ;
- explorer les différents outils de recherche utilisables ;
- faire connaître sa démarche de recherche d’emploi dans son entourage ;
- ne pas hésiter à anticiper et démarrer avant même l’obtention du diplôme.
Le travail de préparation
Chercher du travail, c’est déjà un travail ! Il doit être fait avec la plus grande rigueur afin de ne pas gâcher ses chances par une approche par trop approximative.
Que ce soit au niveau du CV, de la lettre de motivation, des entretiens, vous aurez à parler de votre formation, de vos souhaits, de vos motivations, de vos expériences, de vos centres d’intérêt…Tout cela doit pouvoir être exprimé à l’écrit ou à l’oral de façon claire, concise, naturelle et convaincante.
Comment se connaître et se présenter ?
Pour bien parler de soi, il faut bien se connaître ou à défaut, connaître l’image que vous renvoyez aux autres. Avant de vous lancer, un travail d’introspection sur ce que vous êtes est indispensable. Vous pouvez, pour cet exercice, vous faire aider par votre famille, vos amis, vos enseignants vos ex-responsables et collègues de stage, vos relations…
Que ce soit par référence à votre vie personnelle ou dans le cadre de vos études, les bonnes questions à se poser sont les suivantes :
- Quelles sont mes compétences ?
- Que sais-je bien faire ?
- Qu’est-ce que j’aime faire ?
- Quels sont les projets auxquels j’ai contribué ou que j’ai conduits ?
- Quelles sont mes principales réussites ?
- Quels sont mes centres d’intérêt ?
- Quelles sont mes expériences de travail en équipe ?
- Qu’est-ce qui m’a particulièrement marqué (pendant mes stages, mes projets, mes expériences associatives et/ou sportives…) ?
- Quels sont les points forts que me reconnaît mon entourage ?
- Quels seraient les points à améliorer ?
- Suis-je mobile, en France, à l’étranger ?
- Quelles sont mes contraintes ?
- Quel type d’entreprise a ma préférence (TPE, PME-PMI, grosse entreprise, public, privé)
Ce travail une fois accompli, l’exercice peut prendre plusieurs jours à plusieurs semaines et peut être affiné dans le temps, vous conduit à percevoir un profil qui vous servira à alimenter les différentes étapes de votre démarche (CV, lettre de motivation entretien d’embauche).
Ce type de bilan personnel peut être réalisé avec l’aide d’un spécialiste qui vous accompagnera dans la démarche et vous aidera à mettre en ordre vos idées.
Le travail de préparation qui peut paraître fastidieux représente un investissement qui s’avère souvent payant. C’est un facteur de gain de temps dans la suite de la démarche.
La rédaction du CV
Le soin apporté à la rédaction du CV et de la lettre de motivation est essentiel.
Le CV est une carte d’identité pour l’emploi. Il doit être précis, concis et traduire les connaissances, les compétences et les expériences que vous pouvez mettre à la disposition d’un employeur.
Le CV doit, dans la forme, respecter le format « standard » afin qu’un recruteur puisse très rapidement retrouver les informations qui l’intéressent.
Les informations à prendre en compte sont les suivantes :
- identité, adresse, âge… ;
- formation (présentée de préférence de la plus récente à la plus ancienne) ;
- expériences professionnelles (de préférence de la plus récente à la plus ancienne), dont périodes de stage ;
- langues étrangères avec une évaluation du niveau (Toefl…) ;
- techniques, équipements et logiciels maîtrisés ;
- centres d’intérêt dont activités associatives, sports, voyages ou expériences à l’étranger ;
- éventuellement les publications ou brevets (c’est le cas pour les thèses).
La présentation du CV
Idéalement parlant, un CV d’une page doit suffire. Les entreprises où le/les stages ont été effectué(s) doivent être clairement identifiables, il en est de même pour les établissements d’enseignement. La nature du stage doit pouvoir s’exprimer en 2 lignes maximum.
Le CV peut être adapté en fonction de l’activité et l’entreprise visée de façon à faire ressortir certains points clés en relation avec l’offre d’emploi.
Attention le traitement de plus en plus informatisé des CV (utilisation des moteurs de recherche) nécessite une attention particulière sur le choix des mots clés de votre document.
La rédaction de la lettre de motivation
La lettre de motivation vient en complément du CV et doit apporter des informations supplémentaires par rapport à ce dernier. Elle doit refléter la pertinence entre la nature de l’offre d’emploi et votre propre profil.
La lettre de motivation doit être adaptée à chaque situation particulière, envoi de candidature en réponse à un poste publié, candidature spontanée, réponse à une entreprise qui a sélectionné votre profil publié sur le net.
Ce n’est pas un courrier standard, il s’adresse à une entreprise en particulier et vise un emploi spécifique.
Même dans le cadre d’une candidature spontanée, éviter le « je suis ouvert(e) à toute opportunité au sein de votre entreprise » mais faites référence au type de poste que vous recherchez.
Montrer que vous vous êtes documenté sur l’entreprise ou que vous la connaissez en faisant référence à son domaine d’activité, à son organisation, à ses produits, à ses valeurs, à sa taille, à son image… toujours en relation avec votre recherche ou permettant de justifier celle-ci. Évitez le « vous êtes le numéro 1 mondial du domaine, votre chiffre d’affaire est de… , vous êtes côté à la bourse de… » ; autant d’informations très générales que votre lecteur connaît bien mieux que vous et qui n’apporte rien pour illustrer votre motivation.
Montrez en quoi votre profil de formation, vos expériences professionnelles (y compris stages), votre personnalité, votre motivation, vos engagements (y compris hors activité professionnelle), vos valeurs (ce à quoi vous croyez et qui vous sert de référence pour agir) font de vous le candidat idéal pour le poste.
Montrez ce que vous pouvez apporter à l’entreprise en mettant en lumière vos qualités et en vous appuyant sur des exemples vécus.
La lettre de motivation doit parler de vous et doit, si possible, vous ressembler.
Pour cela, pensez au travail préalable que vous avez fait pour pouvoir mieux parler de vous. Cette lettre doit donner envie au lecteur de vous rencontrer pour mieux vous connaître, sous réserve bien entendu que votre profil (CV) corresponde au besoin exprimé.
Sauf demande spécifique, les lettres de motivation sont aujourd’hui dactylographiées et ne sont plus manuscrites.
Avant d’envoyer votre CV et votre lettre de motivation assurez-vous de deux choses : la qualité de la rédaction et l’absence totale de fautes d’orthographe. Faîtes-vous aider si l’orthographe vous pose problème et dans tous les cas de figure, faites relire vos documents avant envoi.
Assurez-vous que devant un recruteur vous pouvez justifier, commenter, illustrer chaque phrase, chaque information, chaque mot de votre CV et de votre lettre de motivation. Il en va de votre crédibilité. Cet exercice doit aussi être préparé en préalable à tout entretien.
Conduisez vos différentes recherches en parallèle et n’attendez pas d’avoir la réponse à une demande avant d’en engager une autre. Cette façon de faire allongerait considérablement le processus.
Les outils
Ne pas oublier, avant même les outils spécialisés, que les parents les relations, les amis, les équipes des écoles et universités, les anciens élèves… peuvent représenter des sources d’informations précieuses qu’il ne faut pas hésiter à solliciter et à tenir informés tout au long de la démarche.
via Internet
Il est évident que les outils numériques prennent de plus en plus le pas sur les approches « papier » (annonces dans les journaux et magazines), même si le courrier classique ne doit pas être négligé.
Il existe via Internet de nombreux sites généralistes ou spécialisés qui compilent les offres d’emploi, la même offre se retrouvant souvent sur plusieurs sites.
De plus en plus d’entreprises ont leur propre site avec un espace dédié aux offres d’emploi de l’entreprise. Ces sites permettent aussi aux candidats potentiels de déposer leur CV et lettre de motivation dans une démarche de candidature spontanée. C’est le cas aussi d’un certain nombre de sites spécialisés fonctionnant par abonnement.
Le courrier classique ou le courriel : identifier l’interlocuteur
Pour ce qui concerne les candidatures spontanées par courrier classique ou par courriel, la difficulté est souvent de trouver le bon interlocuteur au sein de l’entreprise. Chaque entreprise a son propre mode d’organisation pour gérer ces candidatures spontanées, soit au niveau des ressources humaines, soit au niveau des secteurs opérationnels.
Vous pouvez essayer de vous renseigner préalablement auprès de l’entreprise, pour obtenir le nom et l’adresse de la personne en charge de gérer ces candidatures.
Trop de demandes se perdent par faute d’avoir été mal orientées, si bien que lorsque vous ne recevez pas de réponse, vous ne savez pas si c’est par absence de poste ou parce que votre courrier n’est pas arrivé au bon endroit. En cas de non réponse, ne pas hésiter à relancer l’entreprise en faisant référence à votre première demande.
L’entretien de recrutement : une démarche gagnant-gagnant entre le(a) candidat(e) et l’entreprise
Un entretien de recrutement, c’est une rencontre, un échange, un tête-à-tête…
Le(a) candidat(e) doit donc se préparer à un dialogue et non pas seulement répondre aux questions du/des recruteur(s). Le(a) candidat(e) doit aussi pouvoir poser des questions (sur le poste, sur l’entreprise, sur les activités, sur l’organisation de l’équipe…).
Vous allez bien entendu répondre à toutes les questions qui vous seront posées mais vous aurez peut être envie que votre interlocuteur aborde quelques points spécifiques qui vous tiennent particulièrement à cœur et qui seront susceptibles de l’influencer favorablement. Si les sujets en question ne sont pas abordés, ce sera à vous d’en parler et pour ne pas les oublier, dans le feu de l’action, il faudra préparer un aide mémoire que vous garderez devant vous, cela vous permettra également de prendre des notes si nécessaire en cours d’entretien.
Attendez-vous à devoir argumenter sur vos savoirs, savoir-faire et savoir être (souvenez-vous de votre travail préparatoire).
Vous pouvez être amenés à rencontrer une ou plusieurs personnes, ensemble ou séparément, le même jour ou en plusieurs étapes qui en général correspondent à des séquences de sélection successives. Vous pouvez être amenés à rencontrer, en dehors des opérationnels qui proposent le poste, un ou des responsables des ressources humaines.
N’hésitez pas :
- à faire savoir, si c’est le cas, que vous avez plusieurs démarches d’entretien en parallèle sans rentrer nécessairement dans le détail ;
- à demander, si on ne vous l’indique pas, la date de retour d’entretien (relancez si la date est dépassée) ;
- si votre candidature n’est pas retenue, à en demander la raison pour éventuellement intégrer les remarques lors d’un prochain entretien.
N’oubliez pas qu’une recherche d’emploi demande un travail intense, rigoureux, méthodique et suivi. S’y consacrer tous les jours, comme pour un travail est une bonne méthode, les annonces, quels que soient les supports, se consultent tous les jours. Dès qu’un poste correspondant à votre recherche est communiqué, il faut postuler sans attendre.
Bonne chance pour votre prochain travail.
Pour en savoir plus
- Préparer sa recherche d’emploi : les bons outils (document PDF - 2,9 Mo), sur le site de Carrefours pour l'Emploi
- Recherche d'emploi : comment s'organiser, sur le site de Pôle emploi
- Réussir son premier emploi, sur le site de l'Etudiant
- Premiers pas vers l'emploi, sur le site de l'ONISEP
- Les stratégies pour trouver un emploi, sur le site de l'APEC
Recherche d'emploi : sites utiles
- Pour trouver des sites de bourses à l’emploi et de stages, consultez dans le FAQ la question Existe-t-il des sites de bourses à l’emploi et de bourses de stages ?
La formation tout au long de la vie est une réalité et une nécessité. Pourquoi ?
Savoirs, savoir-faire et savoir-être sont les trois composantes qui après combinaison permettent de définir ces fameuses compétences qui sont analysées au regard de chaque activité professionnelle.
Chaque individu construit ses compétences tout au long de sa vie, personnelle, associative, professionnelle… Chacun est unique avec son patrimoine de compétences qu’il fait progresser et évoluer.
Il faut être conscient de cette singularité, de cette richesse et savoir l’utiliser, la mettre en valeur et la faire fructifier, notamment en milieu professionnel.
La vie professionnelle n’est pas un long fleuve tranquille, et chaque parcours est le résultat :
- de choix et d’engagements personnels ;
- d’opportunités qu’il faut savoir saisir ;
- d’environnements plus ou moins favorables au développement, de contraintes qu’il faut parfois subir pour repartir autrement.
Rendre sa vie professionnelle parfaitement harmonieuse et enrichissante ne se décrète pas tant les facteurs extérieurs qui impactent l’emploi sont nombreux. Toutefois, il faut considérer que, bien que ce ne soit pas une condition suffisante, les clés d’une évolution réussie résident en grande partie dans la prise en main de son destin.
N’oubliez jamais que vous êtes le premier acteur de votre développement professionnel.
Le premier emploi après le diplôme requiert d’une façon générale des compétences cohérentes avec le type de formation suivie, en contenu et en niveau.
Beaucoup de savoirs, appris au cours de la formation, vont, après expériences, permettre d’acquérir des compétences nouvelles. Puis il va falloir continuer à apprendre, mettre à jour et approfondir ses connaissances, explorer d’autres domaines, travailler les langues, passer parfois de nouveaux diplômes, faire partager ses connaissances…
Pour illustrer la réalité de l’évolution en entreprise, il faut savoir qu’environ 50% des cadres ont acquis ce statut par promotion interne après avoir commencé leur carrière en tant qu’ouvrier, employé ou technicien. Soit étape par étape en ayant développé à chaque étape de nouvelles compétences au plus haut niveau, soit après une formation diplômante en alternance ou à temps plein.
Quelques conseils
Bien que non exhaustifs, quelques conseils vous aideront à mieux maîtriser votre parcours professionnel :
- la première année doit vous permettre de valider votre choix en terme de métier et/ ou domaine d’activité. Si vous avez fait à l’évidence une erreur d’orientation, essayez d’analyser ce qui ne va pas et changez éventuellement mais attention à ne pas lâcher la proie pour l’ombre ;
- les années suivantes vous permettront de consolider votre socle de compétences, les fondations de votre métier ;
- soyez curieux, intéressez-vous à votre environnement de travail, essayer de comprendre les autres métiers de l’entreprise ou de l’organisation. Posez des questions ;
- réfléchissez à ce que vous voulez faire et voulez être : devenir de plus en plus expert dans le métier que vous exercez, essayer de prendre plus de responsabilités, utiliser vos compétences pour changer de métier (évolution latérale), prendre des responsabilités de management… ;
- n’oubliez pas que certains choix impactent aussi la famille de façon importante par exemple l’expatriation ;
- profitez de la politique de formation et de développement de votre entreprise, faites connaître vos souhaits et votre volonté d’engagement notamment lors des entretiens individuels de développement professionnel ;
- soyez « ambitieux-réfléchi », essayez d’ajuster vos ambitions au niveau de vos capacités. Tout changement est une forme de remise en cause qui nécessite un engagement personnel important et l’acquisition de nouvelles compétences
- saisissez les opportunités quand elles se présentent, soyez proactif (elles ne passent parfois qu’une fois).
L’intelligence, la patience, l’écoute, la persévérance et l’engagement seront vos meilleures armes pour un parcours professionnel réussi.
La formation tout au long de la vie : comment ?
D’une façon générale, la formation tout au long de la vie ou formation continue est une réalité au sein des entreprises et plus généralement de toutes les organisations. Elle permet d’accompagner l’évolution des métiers ou les changements d’orientation ou d’organisation de l’entreprise.
L’entreprise est un lieu d’apprentissage en continu, riche d’une somme parfois insoupçonnée de connaissances et de compétences où l’on apprend avec les autres et par les autres.
La formation professionnelle en entreprise est régie par la loi qui impose notamment la mise en place d’un plan annuel minimum de formation. Les lois sur la formation sont en constante évolution et permettent, sous certaines conditions, l’accès à des formations diplômantes (CIF : Congé Individuel de Formation). L’expérience peut également être valorisée au travers de la VAE (Validation des acquis de l’expérience).
Au-delà de la loi, les entreprises ont leur propre politique de formation prenant en compte les besoins de formation individuels et collectifs en interne ou en externe à l’entreprise. Les politiques de formation font l’objet de négociations annuelles avec les partenaires sociaux.
Quelques liens utiles
- Définition et modalités pour la validation des acquis de l’expérience (VAE) sur le site du comité interministériel pour la VAE
- Modalités pour le congé individuel de formation (CIF) sur le site du ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social
- Quelques chiffres sur la mobilité sociale sur le site de l’INSEE, www.insee.fr
- Mobilité sociale : graphes associés sur le site www.insee.fr
Quelques adresses de centres de formation continue
- Toutes les écoles d’ingénieurs de chimie et de génie chimique du groupe Gay-Lussac proposent une formation continue et une formation tout au long de la vie (consulter les pages de chaque école à partir du site du groupe Gay-Lussac)
- L’AFi24 est un organisme gestionnaire de Centres de Formation d'Apprentis, dédiés à l’acquisition, par apprentissage, du socle connaissances / compétences en chimie, biologie, biotechnologie et physique
- Le CNAM propose plus de 2200 formations la plupart en cours du soir et le samedi
- Les Greta sont des structures de l'Éducation nationale qui organisent des formations pour adultes dans la plupart des métiers ; on peut aussi bien y préparer un diplôme du CAP au BTS que suivre un simple module de formation (en savoir plus sur le site education.gouv.fr)
- Les universités proposent aussi des cycles de formation continue, les informations sont disponibles sur le site de la Formation Continue Universitaire (FCU)