Après l’analyse des facteurs qui ralentissent la production de nouveaux médicaments par l’industrie pharmaceutique, sont présentées les perspectives d’évolutions scientifiques. L’intérêt de la nouvelle voie des molécules hybrides (molécules présentant deux parties pharmacologiquement actives) est expliqué à partir de deux exemples : un traitement anticancéreux et un traitement contre le paludisme.
Source : La chimie et la santé, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2010, isbn : 978-2-7598-0488-7, p. 125
Depuis toujours l’homme a cherché des solutions pour protéger les coques de ses navires et les surfaces immergées des méfaits des salissures marines. Depuis quelques décennies, les notions de protection de l’environnement ont conduit à l’abandon des revêtements contenant des biocides toxiques. Les recherches se sont intensifiées pour mettre au point des revêtements antisalissure efficaces et respectueux de l’environnement mais aussi adaptés aux spécificités de chaque usage (taille des navires, durée et vitesse des déplacements, zone géographique de navigation…).
Le développement des matériaux biodégradables, des matrices nanostructures ainsi que l’emploi de biocides d’origine naturelle sont prometteurs. Pour lutter contre le risque d’introduction d’espèces par le biais des biosalissures, il serait souhaitable d’imposer des mesures préventives qui sont décrites.
Source : La chimie et la mer, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Rose Agnès Jacquesy, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP Sciences, 2009, isbn : 978-2-7598-0426-9, p. 177
Une fiche très synthétique qui illustre quelques exemples d’application des polyoléfines avec une interprétation structurale très simple et une évocation de la biodégradabilité de ces polymères.
Source : Les polyoléfines. Des polymères à applications textiles très particuliers, L’Actualité Chimique n°348-349 (janvier-février 2011) p. 109-110
Un article très court et général sur la gastronomie moléculaire qui est illustré par la présentation de quelques exemples de spectres RMN !
Source : La RMN du liquide voit le cœur des légumes et des viandes... puisque ce sont des gels, L’Actualité Chimique n° 337 (janvier 2010) p. 10-13
Cet article assez court retrace l’histoire des verres fluorés qui sont maintenant indispensables dans tous les appareils de vision infrarouge, les optiques, les capteurs et les fibres travaillant dans cette gamme de longueur d’onde.
Partis d’une manipulation ratée, les auteurs ont approfondi leurs connaissances grâce à l’exploration des diagrammes autour de ZrF4, AlF3, HfF4… qui ont donné de nouveaux verres et conduit à la création d’une jeune entreprise. L’article montre le chemin exemplaire que suit une découverte dans un laboratoire jusqu’au développement commercial.
Source : L’Actualité Chimique, n° 301-302 (octobre-novembre 2006) p. 117-118
Analyse
Les analyses jouent un rôle fondamental et incontournable pour identifier et caractériser des composés chimiques connus ou inconnus et d’en déterminer la quantité et la pureté.
Elles participent aussi au suivi de la qualité, au respect des conditions de sécurité et à la vérification des rejets dans l’environnement.
Toutes les activités humaines sont concernées comme par exemple la santé, le bien-être, la qualité de la vie (art, habitat, sport…), la protection de la nature et de l’environnement…
Les analyses : comment et par qui ?
La chimie analytique s’appuie sur un ensemble de techniques de plus en plus performantes et fiables, mises en œuvre dans le cadre de protocoles spécifiques.
Ces analyses peuvent être :
- soit pratiquées directement par les chercheurs et techniciens dans les laboratoires de recherche et développement, publics ou privés, ou par les équipes travaillant sur les procédés ou en production ;
- soit sous-traitées auprès de laboratoires spécialisés en support aux entreprises ;
- soit pour répondre à des problématiques particulières (douane, répression des fraudes, police scientifique…).
Pour en savoir plus
Pour mieux connaître les métiers associés, consultez les fonctions et domaines d’activité suivants :
La modélisation moléculaire
La modélisation moléculaire et la bioinformatique permettent de visualiser des molécules en 3 dimensions, de définir leurs caractéristiques spatiales et physicochimiques et de modéliser leurs interactions avec d’autres molécules et/ou des solvants.
A titre d’exemple, dans le domaine de la recherche pharmaceutique, ces activités associent de façon étroite chimistes, biochimistes, biologistes et bio-informaticiens. Elles ont pour objectifs de prendre en compte les interactions entre molécules et milieux biologiques, de modéliser les processus à l’échelle cellulaire et d’imaginer de nouvelles structures moléculaires afin d’avancer dans l’identification de nouveaux principes actifs.
L'imagerie médicale
L'imagerie médicale, quant à elle, regroupe plus particulièrement les méthodes d'acquisition et de restitution d'images du corps humain et constitue une aide à la recherche et au diagnostic médical.
Les chimistes et biochimistes contribuent à ces techniques d’imagerie en concevant les bio-marqueurs et agents de contrastes injectés au patient.
La conception de la méthode et des appareils d’imagerie fait plutôt appel à des physiciens, des mathématiciens et des informaticiens.
Pour en savoir plus
Pour mieux connaître les métiers associés, consultez les fonctions et domaines d’activité suivants :
L’un des plus grands architectes français montre sur des exemples que les créations de l’architecte s’enrichissent non seulement des progrès technologiques mais aussi des échanges qu’il peut avoir avec les chimistes. Les chimistes créent les matériaux ou l’aident à en comprendre et à en maîtriser les propriétés pour les adapter aux besoins, à sa propre créativité et à les mettre en œuvre pour procurer du plaisir en même temps que de l’usage.
Il apparaît ainsi que l’architecte travaille à exalter la beauté et même la poésie des matériaux créés par le chimiste et à les pérenniser utilement et durablement. Du carbone, de l’acier et de la toile pour la beauté d’un ciel pour toit, du verre matériau vivant, à la fois peau et squelette d’un bâtiment, du marbre matériau à mémoire de forme qui s’étire et un polymère fluoré coussin de lumière pour un toit, sont des exemples que la même recherche de la beauté d’une structure anime l’architecte et le chimiste.
D’autres exemples montrent que le bois est un matériau vivant que l’on redécouvre dans l’architecture d’aujourd’hui et que le béton est un matériau de haute technologie qui peut aussi être un moyen d’expression poétique.
Source : La chimie et l’habitat, coordonné par Minh-Thu Dinh-Audouin, Danièle Olivier et Paul Rigny, EDP sciences, 2011, isbn : 978-2-7598-0642-3, p. 13
Ingénieur métrologie et instrumentation (H/F)

EN BREF
L’ingénieur en métrologie et instrumentation a la responsabilité de mettre à disposition des utilisateurs les équipements de mesure permettant de répondre aux exigences de suivi et de contrôle des opérations en laboratoire ou en production.Conception et adaptation
Spécialiste des techniques de mesures, l’ingénieur en métrologie et instrumentation adapte les matériels existants à la spécificité du besoin ou conçoit et crée de nouveaux équipements pour des besoins particuliers. Il est responsable de la qualité des appareils de mesure.
C’est aussi un chercheur qui peut être amené à créer de toutes pièces des systèmes d’analyses ou de mesures en fonction des besoins de ses clients. Il anime une équipe de techniciens qu’il a la responsabilité d’évaluer, de contribuer à former et de faire évoluer.
C’est surtout dans les grosses structures industrielles que l’on trouve des équipes structurées en instrumentation.
Des compétences multiples
Ses compétences reposent sur un ensemble de connaissances dans les domaines de l’informatique, l’électronique, la physique, l’optique et l’automatisme. Il connaît les produits de l’entreprise et agit dans le cadre de la réglementation et du respect des règles d’hygiène, de sécurité et d’environnement.
Présent dans beaucoup de secteurs d’activité
On trouve des ingénieurs en métrologie et instrumentation dans de très nombreux domaines d’activité : chimie, pharmacie, agrochimie, cosmétique, agroalimentaire, pétrole, plasturgie, caoutchouc, énergie, automobile, aéronautique, matériaux, nucléaire, environnement…
Il peut également travailler dans des organismes externes spécialisés, prestataires des entreprises.
Spécificités de la formation
Le niveau de formation d’un ingénieur en métrologie et instrumentation est à BAC+5 (ingénieur ou Master Pro). Ces formations se font en formation initiale ou dans certains cas dans le cadre d’un contrat d’alternance en entreprise.
Ressources associées
Technicien Contrôle industriel et régulation automatique (H/F)

EN BREF
Le technicien de contrôle industriel et de régulation automatique adapte, installe et entretient les équipements de contrôles automatisés.Des réponses spécifiques à des besoins diversifiés
Il est en charge de la mise en œuvre de systèmes automatisés pour des équipements de R&D et d’analyse, de procédés ou de production et en particulier pour les processus fonctionnant en continu. Il peut être associé à la conception des outils et en assure l’installation et la maintenance. Son rôle est important dans la sécurité, la fiabilité et la qualité des installations. Il travaille en général en collaboration avec les utilisateurs et connaît les contraintes des installations industrielles.
Des compétences diversifiées
Le technicien de contrôle industriel et régulation automatique a des compétences dans les domaines de la régulation analogique et numérique, l’instrumentation, les automatismes, la physique appliquée et le génie des procédés.
Il agit dans le cadre de la réglementation et du respect des règles d’hygiène, de sécurité et d’environnement.
Présent dans beaucoup de secteurs d’activité
On trouve des techniciens en contrôle industriel et régulation automatique dans tous les secteurs d’activité de la chimie, pétrochimie, de la parachimie (peintures, adhésifs, matériaux, agrochimie, verres, plasturgie, élastomères, cosmétiques…) et d’autres secteurs (pharmacie, automobile, aéronautique, nucléaire, métallurgie, cimenterie, pâte à papier, environnement…).
Spécificités de la formation
Le métier de technicien contrôle industriel et régulation automatique est accessible au niveau BAC+2 (BTS le plus souvent un BTS Contrôle et régulation automatique) ou BAC+3 (licence professionnelle Régulation, Automatisme ou Ingénierie systèmes automatisés…) en formation initiale ou dans le cadre d’un contrat d’alternance en entreprise.
Ressources associées
Spécialiste en modélisation moléculaire (H/F)

EN BREF
Le spécialiste en modélisation moléculaire travaille aux frontières de la chimie, de la biologie et de l’informatique. Son outil de travail principal est l’ordinateur qui apporte au chimiste la vision 3D de sa molécule et de ses interactions potentielles avec son milieu.Des modèles virtuels en support au chimiste
Le spécialiste en modélisation moléculaire a pour objectif d’aider le chimiste à mieux comprendre les différents phénomènes d’interactions à l’échelle moléculaire. À partir de modèles tridimensionnels, il peut permettre de comprendre ou de prédire l’interaction ou la réaction entre deux systèmes moléculaires y compris lorsqu’ils sont appliqués à des milieux biologiques.
Les outils utilisés en modélisation moléculaire sont conçus à partir des principes de la chimie quantique. Ce sont des techniques encore jeunes qui sont en évolution constante et qui bénéficient pleinement de l’augmentation des capacités de calculs des ordinateurs.
Un métier à double compétence
Le spécialiste en modélisation moléculaire est un expert avec une double compétence en chimie et en informatique. La modélisation moléculaire est mise en œuvre dans différents secteurs d’activité mais en particulier dans le domaine de la recherche pharmaceutique ou agrochimique et en chimie théorique dans les laboratoires de recherche fondamentale.
Spécificités de la formation
Au cours du cursus pouvant aller jusqu’au doctorat, une formation en chimie quantique est indispensable. Pour les applications dans le domaine du vivant, une formation en bioinformatique est un plus.
Des universités et certaines écoles d’ingénieurs assurent des formations en modélisation moléculaire.
En savoir plus
- Présentation par le CNAM des formations en modélisation moléculaire et au drug design ayant pour but la découverte de nouvelles molécules actives
- Comment l'ordinateur permet de révolutionner la pratique des chimistes ? Arieh Warshel, prix Nobel de chimie 2013, y répond sur le site de Sciences et Avenir