Adolf Lieben (1836-1914), chimiste autrichien, vient à l’école de médecine de Paris où il travaille dans le laboratoire de Charles Adolphe Wurtz (1817-1884) puis se rend en Italie grâce à Stanislao Cannizzaro (1826-1910). À son retour en Autriche, il réalise de nombreuses synthèses organiques comme celles des trihalogénométhanes qui seront utilisées dans l’industrie. Il reçoit la médaille Lavoisier de l’Académie des sciences de Paris en 1905.
Adolf Lieben est un chimiste autrichien, né à Vienne le 3 décembre 1836.
Il commence ses études à Vienne puis part à Heidelberg où il travaille dans le laboratoire de Robert Wilhelm Bunsen (1811-1899), où il obtient son doctorat en 1856. L’Université d’Heidelberg, fondée en 1386 par Robert 1er, électeur palatin et refondée en 1803 par Charles 1er de Bade, est la plus ancienne d’Allemagne
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, Bunsen a contribué à faire de Heidelberg, un centre important pour la chimie. Un brûleur à gaz encore très utilisé de nos jours dans les laboratoires porte son nom, le « bec Bunsen ».
Lieben vient ensuite à Paris où il poursuit sa formation auprès de Charles Adolphe Wurtz (1817-1884) au laboratoire de l’École de médecine de Paris. Wurtz a accueilli de nombreux étrangers dans son laboratoire, son nom, comme celui de soixante et onze savants est inscrit sur la Tour Eiffel (face La Bourdonnais). Lieben conservera un très bon souvenir de cette période puisqu’en 1881, les anciens « élèves » de Wurtz, lors de sa nomination au Sénat, lui offriront une statue de Bernard Palissy (1510-1589) en bronze sculptée par Louis Ernest Barrias (1841-1905) et sur le piedestal duquel figurent cent onze noms dont celui de Lieben.
En 1860, Wurtz et Lieben se rendent au premier congrès scientifique, réunissant des chimistes, qui se déroule à Karlsruhe du 3 au 5 septembre. Lieben y rencontre le chimiste italien Stanislao Cannizzaro (1826-1910).
En 1861 il est Privatdozent à l’université de Vienne. Puis Grâce à Cannizzaro, Lieben obtient le poste de professeur de chimie à l’université de Palerme en 1863 puis à Turin en 1867.
Enfin, il est nommé à l’université de Prague en 1871. Cette université a été fondée le 7 avril 1348, c’est la plus ancienne d’Europe Centrale et aussi la plus ancienne université de langue allemande car à sa fondation, Prague était la capitale du Saint-Empire romain germanique.
Il regagne Vienne en 1875 et jusqu’en 1906, il occupe la chaire de chimie générale et pharmaceutique. En 1922, un buste est placé dans la cour à arcades de l’Université et un autre dans l’institut de chimie de Vienne.
Son travail porte essentiellement sur la chimie organique. Il réalise la synthèse des alcools, des aldéhydes, des acides et des hydrocarbures. Il met au point la réaction haloforme encore appelée réaction de Lieben. Le chlore, le brome, l’iode et le fluor sont classés dans la famille des halogènes d’où le nom de la réaction. Cette réaction chimique permet la synthèse des trihalogénométhanes, tels que le chloroforme, l’iodoforme et le bromoforme. Cette réaction a été utilisée industriellement.
Il est membre de l’Académie des sciences de Vienne. Son père Ignaz (1805-1862) lègue une partie de sa fortune à l’Académie des sciences et de 1863 à 1938, l’Académie décerne un prix récompensant un jeune scientifique en physique, chimie ou biologie. Ce prix est remis tous les trois ans de 1863 à 1900 à un scientifique de l’Empire austro-hongrois qui reçoit une somme de 900 florins. De 1900 à 1938 , le prix devient annuel mais est supprimé après l’Anschluss.
Depuis 2004, grâce au soutien financier d’Alfred Bader (1924- 2018) qui a fui Vienne en 1938 pour le Royaume-Uni, et de sa femme Isabel (1926- ), le prix est, à nouveau, décerné chaque année à un jeune scientifique travaillant dans un des pays de l’ancien Empire austro-hongrois.
Lieben est membre de plusieurs sociétés savantes européennes mais pas de l’Académie des sciences de Paris. De nombreuses notes figurent dans les comptes rendus de l’Académie et la commission composée de Louis Troost (1825-1911), Henri Poincaré (1854-1912), Gaston Darboux (1842-1917) et du rapporteur Marcellin Berthelot (1827-1907) propose, le 18 décembre 1905, d’attribuer la médaille Lavoisier à Lieben. L’Académie suit la conclusion du rapport et décerne la médaille à Lieben.
Il reçoit en même temps la médaille Berthelot car depuis 1902, l’Académie des sciences décerne cette médaille à un chimiste qui a obtenu un prix.
Adolf Lieben meurt à Vienne le 6 juin 1914, il est enterré au cimetière de Döblinger.
Anton von Schrötter (1802-1875) mit au point en 1848 la préparation du phosphore rouge, permettant une fabrication sûre des allumettes. Le prix Montyon de l’Académie des sciences de Paris lui a été décerné en 1857.
Anton von Schrötter, Chevalier de Kristelli, est né à Olmütz en Moravie (actuellement Olomouc en République tchèque) le 26 novembre 1802. Son père est pharmacien et son grand-père maternel a été maire d’Olmütz. Il a bien défendu cette ville durant la guerre de sept ans, c’est pourquoi l’Impératrice Marie-Thérèse l’a fait chevalier.
Après une enfance à Olmütz, Anton part à Vienne en 1822 afin de commencer des études de médecine. Mais, il rencontre Friedrich Mohs (1773-1839), professeur de minéralogie, et sous son influence, abandonne alors la médecine pour entreprendre des études de sciences naturelles. Friedrich Mohs est connu pour son travail sur la dureté des minéraux, pour lesquels il a conçu une échelle de dureté en 1812, encore utilisée de nos jours.
En 1827, Anton von Schrötter devient assistant à l’Université de Vienne et en 1830, il est nommé professeur de physique et de chimie à l’institut technique Joanneum à Graz. En 1838, il prend un congé de six mois afin de visiter des laboratoires universitaires et s’arrête entre autre à Göttingen, Heildelberg et Paris. À son retour à Graz, il crée un laboratoire.
En 1843, il revient à Vienne comme professeur de génie chimique à l’Institut polytechnique, et c’est en 1845 qu’il est enfin nommé à la chaire de chimie générale.
En 1848, il découvre le procédé pour préparer du phosphore rouge ce qui conduira à l’allumette de sûreté. Le phosphore se présente sous plusieurs formes. Dans la nature, le phosphore est blanc, transparent lorsqu’il est pur, luit dans l’obscurité et brûle en donnant de la lumière. Il a été utilisé pour la fabrication des allumettes mais il est très toxique. Les vapeurs inhalées par les ouvriers des fabriques d’allumettes entrainent une nécrose des os de la mâchoire. Des empoisonnements au phosphore ont eu lieu. Anton von Schrötter découvre que le phosphore blanc se transforme en phosphore rouge sous l’influence de la chaleur vers 250°C. Ce phosphore n’est pas toxique et est peu inflammable, c’est pourquoi sa découverte est importante, il n’est pas dangereux pour les ouvriers et ne peut donner lieu à des empoisonnements.
Pour la fabrication des allumettes, des essais sont réalisés en utilisant du phosphore rouge. Le phosphore est mélangé avec du chlorate de potassium puis des améliorations sont apportées, le chlorate est mis sur la tige et le phosphore sur le frottoir.
En 1873, lors de l’exposition universelle de Vienne, l’industrie des allumettes est représentée par l’Autriche, la France et la Suède. En France, c’est la Compagnie générale des allumettes chimiques qui a le monopole. Au début des années 1870, la Compagnie utilise 360 tonnes de phosphore rouge par an et fabrique 70 milliards d’allumettes, elle exporte au Japon, au Guatemala, au Pérou et en Argentine.
En France, dès 1850, Antoine Bussy (1794-1882) teste sur un chien le phosphore rouge et constate qu’il n’a aucune action toxique.
L’Académie des sciences de Paris décerne le prix Montyon le 2 février 1857 à Anton von Schrötter pour sa découverte de l’état isomérique du phosphore rouge. Le prix Montyon est un ensemble de trois prix, l’un de ces prix est décerné par l’Académie des sciences. Ce prix a été créé par Jean-Baptiste Auget de Montyon (1733-1820) entre 1780 et 1787, il a été supprimé par la Révolution et rétabli en 1815. Ce prix est de 2500 francs.
À Vienne, l’Académie des sciences est fondée le 14 mai 1847 par le roi Ferdinand 1er d’Autriche et Anton von Schrötter en est le secrétaire général dès 1851.
L’expédition Novara (1857-1859) est une expédition scientifique à laquelle participe les membres de l’Aca- -démie des sciences de Vienne. La frégate Novara a fait le tour du monde en 551 jours de navigation. Les rapports de ce voyage ont été publiés dans un ouvrage de 21 volumes et traduits en plusieurs langues, les résultats concernent de nombreux domaines scientifiques comme l’océanographie, la botanique ….
En 1873, une autre expédition donne le nom de Franz Josef Land à un archipel situé à l’extrême nord de la Russie et un cap est nommé cap Schrötter. Son nom est aussi associé à la Schrötterhorn de l’Ortlergruppe dans les Alpes.
Il meurt à Vienne le 15 avril 1875 où il est enterré au cimetière central.
Les solutions colloïdales ont été le principal sujet d’étude du chimiste autrichien, Richard Adolf Zsigmondy (1865-1929). Il a mis au point un ultramicroscope afin d’observer les émulsions. Il obtient, en 1925, le prix Nobel de chimie pour l’ensemble de ses travaux.
Richard Adolf Zsigmondy est un chimiste autrichien né le 1er avril 1865 à Vienne et mort le 23 septembre 1929 à Göttingen en Allemagne. Il commence des études de médecine qu’il abandonne pour la chimie, d’abord à Vienne puis à Munich en 1887. C’est là qu’il obtient le doctorat en 1889. Il revient à l’université de Graz en Autriche en 1893 comme professeur assistant. À partir de 1897, Il travaille à Iéna, en Allemagne, dans un laboratoire de recherches sur les verres où il étudie les verres colorés qui sont d’origine colloïdale.
Un colloïde est une suspension d’une ou plusieurs substances qui forme un système à deux phases séparées. Les particules constituant un colloïde sont très petites et ne peuvent être observées à l’aide d’un microscope.
En 1902, Zsigmondy met au point un ultramicroscope qui lui permet d’observer les solutions colloïdales grâce à la diffusion de la lumière par effet Tyndall. En 1907, il est professeur de chimie et directeur de l’institut de chimie inorganique de Göttingen, en Allemagne tout en poursuivant ses recherches sur les colloïdes.
Son ultramicroscope est utilisé aussi en médecine.
Il obtient le prix Nobel de chimie en 1925 pour sa démonstration de la nature hétérogène des solutions colloïdales ainsi que pour les méthodes qu'il a utilisées, lesquelles sont devenues fondamentales dans ce domaine d’étude. Son traité de chimie colloïdale est traduit en français en 1926.
En son honneur, un cratère lunaire porte son nom.
La cellulose, l’amidon, la pectine, l’ovalbumine, le lait, le plasma sanguin sont des suspensions colloïdales comme les peintures. Certains métaux comme l’or et l’argent peuvent être mis en suspension colloïdales.
Les détergents sont des composés tensio-actifs qui forment des suspensions colloïdales micellaires. Au niveau alimentaire, il y a de nombreux colloïdes comme les mousses, les crèmes glacées, les yaourts…
La bauxite est un minerai qui tient son nom du village des Baux-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône. Il contient 50 % d’oxyde-hydroxyde d’aluminium AlO(OH), de la silice SiO2 et de l’oxyde de fer Fe2O3 qui lui donne sa couleur rouge. Broyé et traité à la soude par le procédé Bayer, on purifie la bauxite après précipitation et calcination afin d’obtenir l’alumine Al2O3 qui va servir à préparer le métal. L’aluminium est un métal léger de faible densité (2,7) et reste brillant grâce à une couche très fine transparente de son oxyde Al2O3 stable qui le protège de la corrosion. C’est pourquoi on l’utilise pour faire des ustensiles de cuisine, des canettes et même des avions et automobiles. [...]
L es premiers fabricants de verre étaient peut-être des marins phéniciens qui avaient établi leur camp sur une plage de méditerranée et utilisaient comme pierre pour leur foyer des briques de « natron » (Na2CO3). Ils avaient constaté que le sable et le natron produisaient des coulées de verre à l’épreuve du feu. Puis ce sont les égyptiens qui non seulement utilisaient des compositions pour la glaçure (émail) des céramiques mais aussi pour mouler des gobelets et petites bouteilles. En –250 ans av. J.-C., les babyloniens inventèrent le soufflage en cueillant la paraison (boule de verre) dans le four au bout d’une canne creuse et fabriquèrent ainsi de la vaisselle en verre. Ils laissèrent leur savoir-faire aux romains. Mais après la chute de l’empire romain, il faudra attendre, à l’exception des vitraux des cathédrales, les XIIIe et XIVe siècles et Venise, avec les verriers de l’île de Murano, pour retrouver l’art de fabrication du verre. [...]
Comment concilier plusieurs passions dans votre futur métier ?
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Transports, énergies renouvelables, santé et bien-être…, la chimie intervient dans de nombreux secteurs. Mediachimie.org propose une série de fiches mettant en lumière les secteurs économiques où innovent et travaillent les chimistes.
Appel à bénévoles pour les Olympiades internationales de la chimie (juillet 2019)
Rubrique(s) : Événements

Ce message s’adresse tout particulièrement aux étudiants de licence, master et doctorat, mais aussi BTS et IUT de chimie tout comme aux professeurs de ces filières. La finale internationale des Olympiades internationales de la chimie aura lieu à Paris à l'ENCPB (75013 Paris) en juillet 2019.
Les organisateurs sont à la recherche de bonnes volontés pour les aider dans cette aventure :
- soit en jouant vous-même un rôle pendant les Olympiades, que ce soit comme guide de délégation, responsable de salle de TP, assistant de laboratoire, ou secrétaire scientifique ;
- soit en diffusant cette affiche et en l'affichant dans tous les endroits où des chimistes, et plus particulièrement des étudiants, pourraient la voir.
L'attention est attirée sur le fait que les bénévoles doivent s'exprimer couramment en anglais voire, aussi, si possible, dans une autre langue.
Pour toute information : contact-icho2019@laligue.org, recrutement.icho2019@laligue.org et aurelien.moncomble@univ-lille.fr
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Le jaune, une couleur très tendance
Rubrique(s) : Éditorial

Mi-janvier, la route du Tanneron (06) s’illumine d’une teinte jaune dorée avec l’éclosion des mimosas. Tout en bas au carrefour, des gilets jaunes facilitent la circulation loin des agitations parisiennes. Tout est jaune en ce pays grassois où nos sens s’enivrent d’effluves et de lumière (1).
Mais qu’est-ce vraiment que la couleur jaune ? En réalité c’est une sensation physiologique (2). Lorsqu’un photon de longueur d’onde 580 nm frappe les cellules cônes de notre rétine, le rétinal, qui est lié à une protéine - l’opsine, entame une photo-isomérisation qui déclenche une série de réactions biochimiques provoquant des impulsions électriques transmises au cerveau via le nerf optique. L’interprétation du cerveau de ces impulsions conduit à l’identification du jaune. On aurait la même sensation à la perception simultanée de deux lumières, l’une à 700 nm (rouge) et l’autre à 530 nm (vert), qui au cerveau reconstitueraient le jaune, la vision des couleurs par le système œil-rétine-cerveau fonctionnant avec une synthèse additive des couleurs.
La vision enchanteresse des pompons des fleurs de mimosa ne doit pas nous faire oublier que dans le sud, cette plante est devenue quasi invasive tant elle se plait dans le climat ensoleillé de la Côte d’Azur. Curieusement elle n’est pas indigène. Elle a été ramenée d’Australie vers l’Angleterre à la fin du XVIIIe siècle par les botanistes de l’expédition de James Cook et pour la France, ce fut l’expédition dans les terres australes de Nicolas Baudin au début du XIXe siècle qui ramena les premiers pieds vivants. Dès 1880, elle fleurit en pleine terre dans les jardins d’un château à Cannes La Bocca. Cette plante qui fleurit en hiver se souvient peut-être de sa date de floraison dans l’hémisphère Sud !
Tout autour de Grasse, les mimosas sont une matière première pour la fabrication des parfums. Des fleurs on extrait l’huile essentielle (1800 g pour 1000 kg) par hydrodistillation (3). L’extraction par solvants volatils comme l’hexane ou l’éther de pétrole puis filtration permet d’obtenir un concentré dit « concrète » (pâte plus ou moins solide). Ces « concrètes » sont alors solubilisés à chaud dans l’éthanol pour obtenir après filtration « l’absolue de mimosa » (4). Sont présentes alors quantité de molécules, entre autres : l’ester méthylique de l’acide salicylique, l’aldéhyde benzoïque, l’aldéhyde cuminique, le géraniol et des terpènes comme le triterpénol ou le lupénol. Cette « absolue » très chère est une base pour toute une série de parfums (Amarige, Paris, Champs Elysées, Moment Suprême…). Leurs caractéristiques : une odeur herbacée, de miel poudré, de vanille. L’huile essentielle diluée est recommandée comme antiseptique, anti-stress et apaisante.
Pour revenir au jaune des gilets, les gilets de sécurité dits de haute visibilité (sic) sont obligatoires pour les personnels sur les chantiers (5) et depuis 2008 en France dans les automobiles. Ils sont en tissu de coton ou en polyester respirant dont les fibres sont traitées avec des pigments fluorescents (6) c’est-à-dire qu’ils renvoient la lumière (7) lorsqu’ils dont éclairés par un flux d’excitation compris entre 360 et 405 nm, d’un jaune lumineux ! Les pigments organiques sont nombreux, bien sûr le plus ancien la fluorescéine, mais aussi la rhodamine, la coumarine, les cyanines… Les gilets montrent aussi des bandes grises réflectorisantes qui comportent des microbilles ou des micro-prismes de verre qui peuvent briller fortement même sous un faible éclairage et solliciter prioritairement nos cellules bâtonnets de la rétine.
Il vous reste si vous voulez rester branchés en ce mois de janvier à vous nourrir d’œufs car leur jaune est très riche en caroténoïdes comme la lutéine et la zéoxantine. Ils ont aussi un bon pouvoir liant et émulsifiant (8).
Surtout n’en faites pas une jaunisse tout cela passera en février à la chandeleur, avec les crêpes, rondes et jaunes comme le Soleil !
Jean-Claude Bernier et Catherine Vialle
Janvier 2019
Pour en savoir plus
(1) Lumière et couleurs (vidéo)
(2) La chimie crée sa couleur… sur la palette du peintre
(3) Hydrodistillation (vidéo)
(4) Ingrédients odorants et design olfactif
(5) Vers des textiles intelligents pour des vêtements performants et innovants
(6) Le textile, un matériau multifonctionnel
(7) L’art du verrier : des nanotechnologies depuis l’Antiquité !
(8) La chimie des sens ? Il y a tant de découvertes à faire !
Briser le mur de l'ignorance !
Rubrique(s) : Événements

La lettre d’information « Le Catalyseur » (PDF) du mois de janvier 2019 de France Chimie Île-de-France vient de paraître. Nous vous recommandons une lecture attentive de l’article de Bernard Bigot, Directeur Général de l’Organisation ITER, Président de la Fondation de la Maison de la Chimie, qui appelle à « briser le mur de l’ignorance » et à « donner l’écho d’une chimie multiple, productrice de richesses, de mieux-être et de sécurité ».
La chimie analytique est ici le maître-mot. De la recherche au produit commercial, l’analyse est présente à toutes les étapes de la mise en oeuvre des produits chimiques pour en vérifier, la qualité, la pureté, la conformité, la stabilité. Elle sert aussi à mettre en évidence l’existence de contrefaçons… ou encore, comme dans les enquêtes policières popularisées par les séries télévisées, aider à retrouver les auteurs de crimes et délits.
Source : Série Les chimistes dans