Mediachimie | Présentation de Mediachimie au Salon européen de l'éducation

Date de publication : Mardi 04 Décembre 2018
Rubrique(s) : Événements

Mediachimie a été présent au Salon européen de l'éducation et a organisé le vendredi 23 novembre 2018 une conférence animée par Françoise Brénon-Audat et Freddy Minc sur :

La chimie, science de l'innovation, recrute
Découvrez les formations et les métiers qui embauchent à l'aide du site mediachimie.org

Plus de 100 jeunes, des professeurs, des responsables d’orientation et des parents ont participé à cette conférence. Un échange s’est instauré à l’issue de cette présentation et chacun a pu repartir avec le maximum de renseignements tant sur la richesse de notre site que sur les filières de formation possibles.

Retrouvez ces informations dans l'Espace Métiers de Mediachimie.org


 

Mediachimie | Colloque Chimie, nanomatériaux et nanotechnologies - les vidéos sont en ligne !

Date de publication : Mardi 04 Décembre 2018
Rubrique(s) : Événements


Le colloque " Chimie, nanomatériaux et nanotechnologies" a eu lieu le 7 novembre 2018. Il a réuni plus de 1000 participants. Retrouvez dès maintenant l'intégralité du colloque en vidéo.

Visionner le colloque
 

Page précédente

L'année 2019 est celle du 150e anniversaire de la publication par Mendeleiev de son tableau périodique des éléments. À cette occasion Mediachimie vous propose de découvrir le tableau périodique et ses éléments avec des quiz.

Vous trouverez sous le quiz quelques rappels généraux sur la datation par le carbone 14 et le potassium 40. Nhésitez pas à les lire avant de faire le quiz.

Rappel général sur la méthode de datation au carbone 14

La datation au carbone 14 consiste à étudier l’évolution de la proportion carbone 12 / carbone 14 (12C / 14C) en fonction du temps. En effet, dans tout organisme vivant, cette proportion est constante. Quand la vie disparaît, le nombre d’atomes de carbone 12 reste constant alors que celui de carbone 14 diminue. Il diminue selon la loi exponentielle de décroissance radioactive : la moitié des noyaux disparaît en une durée constante appelée demi-vie ou période radioactive. La méthode de datation est fiable jusqu’à 10 demi-vies. Dans le cas du carbone 14, la période étant de 5 600 ans, il est donc possible d’utiliser cette méthode jusqu’à environ – 50 000 ans.

Rappel général sur la méthode de datation au potassium 40

C’est une méthode de datation de roches qui peut aller jusqu’à – 12,5 milliards d’années, ce qui couvre la quasi-totalité des âges géologiques. On utilise cette méthode pour dater les roches magmatiques dépourvues d’argon au moment de leur formation, et l’on considère que le minéral contenant du potassium a piégé la totalité de l’argon formé au cours de la désintégration du potassium 40, 40K. La période de 40K est de 1,25 milliards d’années.

Page précédente

La formation tout au long de la vie est une réalité et une nécessité. Les hommes et les femmes de l’entreprise constituent sa principale richesse grâce au nombre et à la complexité des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être apportés par chacun des collaborateurs. L’intérêt à la fois de l’entreprise et de ses collaborateurs est de faire fructifier cette richesse en mettant en œuvre de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences.

Comment ?

La formation et l’évolution des compétences tout au long de la vie sont une réalité. L’entreprise est armée pour faire évoluer ses collaborateurs : formation professionnelle, projets d’évolution de carrière individualisés, suivis annuels, projets de mobilité professionnelle…

Ces évolutions sont accompagnées bien souvent par des programmes de formation ciblée sur les plans scientifique, technique et humain mais aussi par la prise en charge de nouvelles responsabilités.

Exemples

Dans de nombreuses entreprises, des techniciens d’aujourd’hui ont commencé, avec un CAP ou un BAC Pro, à un poste d’ouvrier ou d’opérateur. De même, des cadres, y compris en recherche, ont démarré leur carrière en tant que technicien avec un BAC+2/3.

Le technicien débutant finira expert dans son domaine et sera à même de former les plus jeunes.

Le conducteur d’appareil qui démontrera des capacités d’évolution fortes sur les plans technique et humain pourra envisager d’évoluer vers un poste d’agent de maîtrise.

Un cadre de recherche pourra évoluer vers les procédés ou la production.

Un technicien chimiste pourra s’orienter vers les métiers de la sécurité de l’environnement ou de la formation.

Conditions

Il y a néanmoins quelques conditions de réussite à respecter :

  • la démarche doit rester une démarche gagnant-gagnant, pour le collaborateur et pour l’entreprise
  • l’évolution de toute personne doit se faire afin de pouvoir répondre à un besoin identifié de l’entreprise, quitte à modifier son organisation
  • le collaborateur doit avoir l’envie et les capacités reconnues d’évolution
  • l’évolution doit s’accompagner d’un changement ou d’un enrichissement des responsabilités
  • les opportunités doivent être saisies lorsqu’elles se présentent

Et le point le plus important : n’oubliez jamais que vous avez tous des talents et que votre destin est en grande partie entre vos mains. On dit souvent que « chaque individu dans l’entreprise est le premier acteur de son développement professionnel », ce qui signifie qu’il faut évaluer ses propres capacités et ses limites, se faire apprécier pour ses qualités, faire connaître ses envies, se donner les moyens de réussir et être motivé pour faire face à de nouveaux challenges.
 

Source : Mediachimie.org
Mots-clés : Formation professionnelle, formation tout au long de la vie, évolution de carrière

Mediachimie | Le grand K va disparaître ?

Date de publication : Vendredi 30 Novembre 2018
Rubrique(s) : Éditorial

Le 16 novembre dernier à Versailles la Conférence générale des poids et mesures (CGPM) a voté la condamnation du « grand K ». À partir du 20 mai 2019 la définition du kilogramme sera basée sur une constante fondamentale de la physique : la constante de Planck h en kg.m2/s ; le « grand K » n’a donc plus que six mois à vivre.

C’est toute l’histoire du système international d’unités (SI) qui bascule. La création du système métrique décimal remonte à la Révolution française. Les définitions du kilogramme, basé sur le poids d’un décimètre cube d’eau pure à 4°C, et du mètre, correspondant au dix millionième de la distance du pôle Nord à l’équateur sur le méridien de Paris, n’étaient plus satisfaisantes.

Dès 1799 deux étalons furent forgés en platine (1) : un cylindre d’un kilogramme et une barre d’un mètre de longueur. Afin d’accroître la stabilité des étalons, deux nouveaux étalons furent forgés en 1889 dans un alliage de platine iridium (2). Le cylindre de 39 mm de haut fut alors enfermé sous trois cloches de verre dans un coffre-fort au Bureau international des poids et mesures (BIPM) à Sèvres près de Paris : c’est « le grand K », qui a servi de référence pendant près de 130 ans. Plusieurs répliques ont été faites dès 1875 lorsque le système international d’unités (SI) fut adopté par plus de soixante pays. Le « grand K » n’a quitté sa chambre forte que trois fois pour le comparer à ses « enfants », on s’aperçut alors qu’au fil du temps la masse du « grand K » était inférieure de 50 microgrammes à celles de ses répliques (5.10-8 kg, un grain de sable).

Lors de la 21e Conférence générale des poids et mesures en 1999, il fut demandé aux laboratoires nationaux d’affiner les expériences pour relier l’unité de masse à des constantes fondamentales. En France les chercheurs du CNAM, du LNE (Laboratoire national de métrologie et d’essais) et de l’Observatoire de Paris unirent leurs efforts pour confronter leurs résultats avec ceux du NRC (National Research Council) au Canada et du NIST (National Institute of Standards and Technology) aux États-Unis, ce qui aboutit en 2017 à la détermination de la valeur de la constante de Planck h avec une incertitude de moins de 5.10-8. Les chercheurs ont utilisé pour cela une balance de Kibble, une balance un peu particulière car elle ne comporte qu’un seul plateau, l’autre étant constitué d’une boucle magnétique au centre de laquelle on fait passer un courant précis dans un conducteur qui développe une force électromagnétique que l’on relie à la constante de Planck. Une seconde méthode utilisée par des chercheurs allemands consiste à fabriquer une sphère parfaite en silicium cristallisé très pur (3) d’un kilogramme. En comptant le nombre d’atomes de cette sphère, on calcule le nombre d’Avogadro avec une grande précision que l’on relie aussi à la constante de Planck. Grâce à ces méthodes et à la confrontation des résultats en 2017 la valeur de la constante a été fixée à h = 6,626 070 15 × 10−34 kg.m2.s-1 (J.s en SI).

Dans la foulée et en cascade à partir de mai 2019, la seconde, le mètre, le kilogramme, le kelvin, l’ampère (4), le candela et la mole (5) auront des définitions actualisées. Donnons quelques exemples :

  • la seconde, calée sur la fréquence de transition hyperfine du césium 133 égale à 9 192 631 770 Hz équivalent à s-1
  • le mètre à partir de la vitesse de la lumière dans le vide c = 299 792 458 m.s-1
  • le kilogramme à partir de sa relation avec h = 6,626 070 15 × 10-34 kg.m2.s-1
  • la mole, unité de matière, qui contient 6,022 140 76 × 1023 entités élémentaires, correspondant à la valeur de la constante d’Avogadro NA en mol-1

Toutes ces valeurs sont issues des quatre constantes h (constante de Planck), e (charge élémentaire), k (constante de Boltzmann) et NA (nombre d'Avogadro) qui ont nécessité un travail long à l’échelle internationale depuis plusieurs dizaines d’années, avec de multiples expérimentations. Elles ont permis la convergence des résultats, entérinés par CODATA (Committee on Data of the International Council for Science).

On peut se poser la question de savoir si ces précisions sont vraiment utiles ? En fait, pour la seconde et la mesure du temps, on connait la précision des horloges atomiques qui ont permis la définition étonnante des GPS. Pour la médecine et la pharmacie la définition exacte des doses et micro-formulations a besoin de références. Pour nos balances de ménage et nos pèse-personnes ce n’est pas 50 microgrammes après la retraite du grand K qui changera nos vies. En revanche, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour la métrologie où l’on change de paradigme. En effet, les constantes ne reposent plus sur des objets matériels mais sur des facteurs physiques de nature fondamentale universelle.

Jean-Claude Bernier et Catherine Vialle
novembre 2018

Pour en savoir plus
(1) Produit du jour de la Société chimique de France
(2) Le mètre de 1889
(3) Toujours plus petit ! (Chimie et… junior)
(4) Ampère et la chimie
(5) La constante d’Avogadro (vidéo)

Voir aussi sur le site du LNE (Laboratoire national de métrologie et d’essais)
Le kilogramme
Introduction au système international d’unités

 

 
Réplique du Grand K. © National Institute of Standards and Technology. 

La chimie, science de l'innovation, recrute !

Date de publication : Mardi 20 Novembre 2018
Rubrique(s) : Événements

Mediachimie est présent au Salon européen de l'éducation et organise une conférence animée par Françoise Brénon-Audat et Freddy Minc sur :

La chimie, science de l'innovation, recrute !
Découvrez les formations et les métiers qui embauchent à l'aide du site mediachimie.org.
Salon de l'Orientation - Vendredi 23 novembre 2018,  11h30, Salle 2

 

Salon européen de l'éducation
 

Page précédente
Mots-clés : plastiques, biodégradation, biorecyclage, enzyme

Un des objectifs du projet Thanaplast™, lancé en 2012, financé par BPI France et avec comme leader la Société Carbios, spécialisée dans les bioprocédés enzymatiques appliqués aux polymères, est de déclencher la biodégradation des plastiques, et plus particulièrement du PLA (Acide PolyLactique), en fonction de la durée d’usage, tout en respectant l’environnement.

Le caractère innovant de ce concept réside dans l’inclusion d’enzymes de dégradation au sein de la matrice plastique. Le PLA, dans un environnement humide se dégrade alors en acide lactique qui sera métabolisé par les micro-organismes de l’environnement. Une enzyme aux propriétés catalytiques remarquables a été identifiée.

L’activité catalytique au cours du procédé d’inclusion dans le PLA est maintenue par extrusion à très haute température (~ 170°C). L’enzyme est produite de manière recombinante et optimisée tant du point de vue de son activité que de sa thermostabilité. En parallèle, sa formulation a également été optimisée.

Un second objectif du projet Thanaplast™ est de rendre 100% recyclable les packagings en polyéthylène téréphtalate (PET) telles que les bouteilles d’eau, les bouteilles de lait opaques, les bouteilles de produits cosmétiques… Sont présentés les principaux résultats obtenus, la découverte et l’évolution d’enzymes dégradant le PET en acide téréphtalique et monoéthylène glycol, ainsi que les procédés de purification de ces monomères conduisant à la preuve de concept du recyclage en PET.

Vidéo de la conférence (durée 30:32)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Alain Marty
Source : Colloque Chimie et biologie de synthèse, 14 février 2018, Fondation de la Maison de la chimie
Page précédente
Mots-clés : infections nosocomiales, antimicrobiens, multicouches de polyélectrolytes, poly(arginine), anti-inflammatoires

De plus en plus de dispositifs médicaux sont implantés chez l'homme. 5% des patients accueillis à l'hôpital contractent une infection nosocomiale et 50% de ces infections sont liées à des dispositifs médicaux. 4000 décès par an en France sont dus à ces infections.

Dans l'optique de trouver des solutions efficaces, des revêtements antimicrobiens ont été développés ces dernières années pour recouvrir les surfaces d'implants, de cathéters, de sondes ou bien encore de pansements. Ainsi au laboratoire de l'Inserm « Biomatériaux et Bioingénierie », sont développés des revêtements à base de polymères naturels qui se greffent facilement sur tous types de surfaces. Les polymères utilisés ont des propriétés particulières et notamment se sont révélés être de puissants antimicrobiens. En utilisant un de ces polymères chargé positivement avec un autre polymère chargé négativement, il est possible de les déposer en « couche par couche » sur les surfaces. Les polymères peuvent ainsi s'assembler directement sur le dispositif médical. Lorsque les bactéries responsables des infections arrivent sur les surfaces, les polymères positifs se collent sur les membranes négatives des bactéries et les détruisent avec une grande efficacité.

Tous les types de bactéries peuvent être ainsi détruits au contact de ces polymères sans cependant que ceux-ci soient toxiques pour notre organisme. Des prochaines étapes sont prévues pour poursuivre les validations de ce nouveau revêtement antimicrobien.

Vidéo de la conférence (durée 30:02)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Philippe Lavalle, Angela Mutschler, Lorène Tallet, Cynthia Calligaro, Cosette Betscha, Helena Knopf Marques, Julien Barthès, Engin Vrana, et Pierre Schaaf
Source : Colloque Chimie et biologie de synthèse, 14 février 2018, Fondation de la Maison de la chimie
Page précédente
Mots-clés : bioraffinerie, oléagineux, huiles, acide gras

En tant qu’unité de traitement de la biomasse ayant pour finalité l’obtention d’un éventail de produits (notamment pour les marchés de la chimie, de l’alimentation humaine et animale) et d’énergies, la bioraffinerie a vocation de mettre en œuvre, et le cas échéant de combiner, des procédés durables et économiquement performants de diverses natures.

Parmi les technologies disponibles, la biologie de synthèse est considérée depuis le début des années 2000 comme une technologie d’intérêt au même titre que la chimie et les approches de biotechnologies plus traditionnelles telles que la biocatalyse ou la conversion. Au cours de la présentation, une attention particulière est portée à la bioraffinerie des oléagineux et à sa spécifité quant aux produits susceptibles d’être valorisés par des approches de biologie de synthèse, en particulier pour la production d’acides gras inhabituels ou de biosurfactants. Le choix des châssis microbiens et l’ingénierie des souches sont également discutés.

À travers l’exemple de la production d’acides gras cyclopropanoïques par des levures oléagineuses, les avantages et les inconvénients des approches développées, en particulier au regard de l’importance des traitements post-fermentaires pour la viabilité économique des procédés, sont discutés.

Vidéo de la conférence (durée 25:18)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Gilles Ravot et Jérôme Le Nôtre
Source : Colloque Chimie et biologie de synthèse, 14 février 2018, Fondation de la Maison de la chimie
Page précédente
Mots-clés : bioraffinerie, bioprocédés, fermentation, isobutène

Global Bioenergies est l’une des rares sociétés au monde et la seule en Europe à développer un procédé de conversion de ressources renouvelables en hydrocarbures par fermentation. La société s’est focalisée dans un premier temps sur la fabrication biologique d’isobutène, une des plus importantes briques élémentaires de la pétrochimie qui peut être convertie en carburants, plastiques, verre organique et élastomères.

Global Bioenergies continue d’améliorer les performances de son procédé, mène des essais sur son démonstrateur industriel en Allemagne et prépare la première usine de pleine taille au travers d’une Joint‐Venture avec Cristal Union nommée IBN‐One.

Vidéo de la conférence (durée 20:55)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Marc Delcourt
Source : Colloque Chimie et biologie de synthèse, 14 février 2018, Fondation de la Maison de la chimie
Précédent • … 92939495969798 • … Suivant