Après un rappel sur les trois chimistes (Fourcroy, Berthollet, Guyton de Morveau) qui figurent parmi les fondateurs de l’École polytechnique, l’auteur expose brièvement l’apport scientifique de Guyton de Morveau, en particulier pour fixer la nomenclature chimique, puis son rôle politique comme conventionnel et régicide, son action comme enseignant et son dévouement pour l’École polytechnique. Il renvoie à la biographie détaillée de Georges Bouchard, Guyton-Morveau, chimiste et conventionnel (1737-1816) (1938).
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Source : Guyton de Morveau, Bulletin de la SABIX n° 23 (2000) pp. 68-73
Biographie détaillée de Berthollet plus attachée à la description de la vie du chimiste qu’à son œuvre. A l’occasion de la commémoration du 250e anniversaire de la naissance de Claude-Louis Berthollet, un colloque à la mémoire du savant savoyard a été organisé à la Maison de la Chimie le 24 octobre 1998.
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Source : Bulletin de la SABIX n° 24 (2000)
Ce savoyard d’Annecy étudie la médecine à Turin avant de venir à Paris en 1772 où il commence des recherches en chimie sur les gaz. Il devient directeur de l’Atelier des teintures à la Manufacture Royale des Gobelins où il découvre le blanchiment par le chlore. Il contribue à la Méthode de Nomenclature chimique, à la fondation des Annales de Chimie en 1789 et publie de nombreux mémoires de chimie. En 1791 il fait paraître un important traité de chimie industrielle, les Eléments sur l’art de la teinture. Après 1793 il se joint à l’équipe de savants mobilisés par Prieur pour travailler à la raffinerie de salpêtre. En 1795, Berthollet enseigne la chimie à l’École normale et à l’École centrale des Travaux publics. Puis il participe à l’expédition d’Égypte où il fait une observation fondamentale, qui déterminera sa théorie chimique (équilibre chimique), dans les eaux saumâtres du lac de Natron, d’où l’on extrayait le carbonate de sodium. Par la suite, malgré ses grandes intuitions il fait de fâcheuses erreurs d’appréciation en contestant des lois de Proust et de Gay-Lussac au début du XIXe siècle.
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Source : Berthollet, Bulletin de la SABIX n° 23 (2000) pp. 62-67
Ce bulletin traite d’abord de l’intérêt des instruments anciens, de leur histoire, de leur restauration. Ces considérations générales sont complétées par les descriptions de quelques appareils, accompagnées d’analyses de leur fonctionnement.
Il traite successivement :
- Les instruments anciens et la pratique instrumentale d’aujourd’hui ;
- Les instruments scientifiques anciens : un patrimoine à redécouvrir ;
- Les instruments scientifiques, définition et historique ;
- Conservation et restauration des instruments scientifiques du XVIIIe et du XIXe…
- La collection de la Bibliothèque, une histoire mouvementée…
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Source : Instruments scientifiques anciens conservés par la Bibliothèque, Bulletin de la SABIX n° 18 (1997)
Cette étude couvre les conceptions des fondateurs de l’École quant à l’enseignement de la chimie, " indispensable à tous les genres d’ingénieurs " - les difficultés matérielles d’aménagement des locaux du Palais-Bourbon, d’approvisionnement des laboratoires et des collections - la désignation des hommes ( instituteurs, artistes chimistes, aides de laboratoire …) - les problèmes budgétaires - les cours magistraux - l’organisation des travaux pratiques - les causes du déclin de cet enseignement au cours de cette période.
Ce document très vivant met en scène de nombreuses personnalités agissant dans une société en révolution, son intérêt dépasse largement le champ de l’apprentissage de la science chimique.
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Source : Bulletin de la SABIX n° 15 (1996) pp. 45-59
Après un bref résumé de la carrière de Louis Joseph Gay-Lussac, un texte détaillé, publié dans le livre du Centenaire de l’École polytechnique en 1897, reprend les points marquants de son parcours scientifique, ses lois capitales sur les gaz (dilatation des gaz, mesure des densités de vapeur), sa découverte du cyanogène, ses travaux sur l’iode, sa collaboration avec le chimiste Thenard sur le bore, le chlore… Sont également évoqués ses voyages en aérostat et ses travaux consacrés à la chimie industrielle dans la deuxième moitié de sa vie ainsi que ses enseignements non seulement à l’École polytechnique, mais aussi au Muséum et à la Sorbonne.
Un lien est donné avec les cours de Chimie donnés par Gay Lussac et publiés en 1828 (Histoire des sels, Chimie végétale et animale) et de Physique recueillis et publiés par M. Grosselin en 1827.
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Source : Site web de la SABIX Société des Amis de la Bibliothèque et de l’Histoire de l’École polytechnique http://www.sabix.org
Dans les avancées de la chimie postérieures à Lavoisier la distinction du mélange et du corps pur (composé), confondus jusque-là sous la dénomination de mixte, est fondamentale. Dès 1794, Joseph Louis Proust (1754-1826) établit que les combinaisons sont « assujetties » par « une loi de la nature » à une composition élémentaire constante et invariable. La loi de Proust ne s’imposera que vers 1810, au terme d’une longue controverse courtoise et ferme avec Claude Louis Berthollet (1748-1822). C’est l’époque ou Michel Eugène Chevreul (1786-1889) entreprend ses travaux sur les corps gras au cours desquels il observe et utilise l’existence de constantes physiques mesurables et reproductibles pour identifier une espèce chimique et contrôler sa pureté.
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Source : Deux contributions majeures à la définition de l'espèce chimique : Proust et Chevreul, Bulletin de la SABIX n° 50 (2012) pp. 45-59
L’auteur présente la biographie de Fourcroy montrant sa double formation de médecin et de chimiste, ses travaux, puis son rôle comme professeur au Jardin du Roi et comme académicien. Sont évoqués également son action durant la révolution et sa réforme des études médicales pour conclure qu’il fut grand commis plutôt que grand savant.
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Source : Bulletin de la SABIX n° 23 (avril 2000) pp. 1-5
Georges Kersaint retrace l’histoire de la nomenclature en chimie car un corps doit posséder un nom unique aussi simple que possible. En 1786, Louis Bernard Guyton de Morveau (1737-1816), Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794), Claude Louis Berthollet (1748-1822) et Antoine François Fourcroy (1755-1809) proposent un travail sur les dénominations chimiques. Ce travail ne traite que de la chimie minérale. Auparavant, il y avait déjà eu quelques tentatives. Avec l’essor de la chimie organique, il faut unifier la nomenclature. Maurice Hanriot (1854-1933), secrétaire de la Société chimique de Paris constate qu’il est difficile de retrouver le nom d’un produit. C’est pourquoi, lors de l’Exposition universelle de 1889, le Congrès international de chimie nomme une commission chargée de définir de nouveaux noms. Cette commission se réunit à Genève en 1892 sous la présidence de Charles Friedel (1832-1899). Enfin, en 1919, l’Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC) continue le travail commencé à Genève.
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Source : Aperçu sur les nomenclatures en chimie, Revue d'histoire de la pharmacie, 56e année, n° 199 (1968) pp. 203-206
L’auteur examine le genre et le mérite des éloges académiques de Georges Cuvier. Il extrait du Fonds Cuvier de la Bibliothèque de l’Institut une notice biographique rédigée par Madame Lavoisier sur son mari (pp. 55-61), chimiste, agronome et financier. Bien qu’entraînée par l’admiration qu’elle porte au savant qu’elle avait épousé en 1771, Mme Lavoisier était évidemment bien informée.
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Source : Notice biographique de Lavoisier par Madame Lavoisier, Revue d'histoire des sciences, 9(1) (1956) pp. 52-61