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Mots-clés : dépression, antidépresseurs, imagerie cérébrale, IRM fonctionnelle, activation des neurones

La dépression majeure est une maladie grave qu’il faut différencier de la déprime passagère : les critères de diagnostic et de sévérité sont donnés. Les traitements dépendent de la connaissance de la pathologie, de la physiopathologie et des mécanismes.

L’imagerie cérébrale, l’électro-encéphalographie et l’IRM fonctionnelle ont permis de visualiser et de localiser l’hyper-activation des neurones du cerveau liée à la dépression, mais son origine est encore inconnue, et aucun gène de vulnérabilité n’a été clairement identifié. Les antidépresseurs connus depuis les années 60 ont continuellement été améliorés jusqu’à aujourd’hui mais ils présentent deux limitations majeures : une efficacité limitée et un délai d’action trop long. De nouveaux traitements antidépresseurs à effets rapides et renforcés sont en cours de développement.

Vidéo de la conférence (durée 44:08) : 

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Auteur(s) : Pierre Sokoloff
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : nicotine, tabagisme, addiction

Cet article transdisciplinaire dans lequel chimie, biologie et physiologie sont intimement mêlés est particulièrement intéressant pour mieux comprendre les facteurs prédisposant au tabagisme.

Après un point sur le diagnostic de l’addiction aux drogues et au tabac, l’auteure explique le mécanisme biochimique de l’addiction à la nicotine et les facteurs de prédiction au tabagisme. Elle démontre notamment la vulnérabilité liée à la génétique et l’ensemble des résultats devrait permettre dans l’avenir de proposer de nouvelles stratégies thérapeutiques d’aide à l’arrêt du tabac.

Auteur(s) : D’après la conférence de Morgane Besson
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : morphine, héroïne, neurorécepteur, imagerie, opiacée

La morphine et l’héroïne sont choisies comme exemples pour expliquer comment les opiacées se fixent sur les récepteurs et subissent des transformations chimiques qui peuvent être bénéfiques ou nocives.

Trois types de récepteurs et trois gènes qui en déterminent la biosynthèse sont identifiés. La modification de ces gènes permet le contrôle de l’activation de ces récepteurs, visualisés en action sur un modèle animal vivant par des techniques d’imagerie.

Le mécanisme d’action de chacun de ces récepteurs est déduit de ces études. Les trois récepteurs ont chacun des rôles complexes et très distincts et constituent, ainsi couplés à l’étude des circuits de récompense, des cibles thérapeutiques à haut potentiel pour la conception de médicaments dans de nombreux domaines y compris l’autisme.

Vidéo de la conférence (durée 35:11) : 

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Auteur(s) : D’après la conférence de Brigitte Kieffer
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : maladie d’Alzheimer, diagnostic, thérapie, peptide amyloïde, protéine Thau

Cet exposé pédagogique fait un point très documenté, mais néanmoins accessible à tous, sur les récentes avancées concernant la maladie d’Alzheimer qui est actuellement la principale cause de démence du sujet âgé, alors même que l’identification de la maladie est difficile.

On ne dispose actuellement que de quelques traitements symptomatiques où l’on cherche à combattre les effets de la maladie, alors que les récents progrès de l’imagerie montrent que les lésions cérébrales marqueurs de la pathologie apparaissent 10 à 20 ans avant les symptômes et que ces données sont fondamentales pour des décisions thérapeutiques visant à ralentir ou à endiguer la progression de la maladie. Les traitements ciblant les mécanismes causaux pourraient être plus pertinents dans cette phase précoce, bien qu’elle soit difficile à identifier à l’échelle de la population. Ces mêmes mécanismes interviendraient aussi dans la phase déclarée de la maladie et déclencheraient des mécanismes secondaires qui constituent des cibles potentielles pour combattre les effets de la maladie.

Les récentes approches thérapeutiques visent la modification de la maladie et sont des défis pour la chimie médicinale. Le panorama des différentes pistes montre que toutes ne sont pas aussi pertinentes, que leur efficacité dépend du stade de la maladie et qu’elles nécessitent des études cliniques de grande ampleur et de multiples traitements simples ou en combinaison.

Vidéo de la conférence (durée 38:58) : 

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Auteur(s) : D’après la conférence de Laurent Pradier
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : protéine infectieuse, maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, neurodégenerescence, agrégat protéique

Le déclin des fonctions du cerveau dans la plupart des maladies dégénératives est dû à l’agrégation de protéines. Les résultats des études sur la maladie de Parkinson montrent que les agrégats se propagent dans les neurones contribuant ainsi à la neurodégénérescence.

Une fois libérés à la mort des neurones dans lesquels ils sont accumulés, les agrégats se lient à des neurones voisins, traversent leurs parois et amorcent l’agrégation des protéines de cellules saines. Il est montré que l’agrégation d’une même protéine sous différentes formes entraîne des pathologies distinctes.

Les mécanismes de formation et de propagation d’agrégats protéiques pathologiques et les pistes thérapeutiques développées actuellement sont présentées et discutées.

Vidéo de la conférence (durée 20:24) : 

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Auteur(s) : D’après la conférence de Ronald Melki
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : vieillissement cérébral, neurodégénérescence, neurone, maladie d’Alzheimer

Le Professeur Agid, spécialiste de la maladie de Parkinson, montre qu’il est difficile de différencier le vieillissement normal et la neurodégénérescence sur le plan clinique, le plan neurophysiologique, histologique et biochimique.

Cependant, dans le vieillissement normal, la perte de neurones, si elle existe, est très faible, mais les terminaisons nerveuses disparaissent et la connectivité diminue. Au contraire, dans la maladie d’Alzheimer et les autres maladies dégénératives, il y a perte de neurones. Cette perte de neurone est associée à des signes histopathologiques qui peuvent apparaitre très tôt, et le tout évolue beaucoup plus vite.

Il existe des facteurs de vulnérabilité dans le cerveau des sujets malades comme dans celui des sujets normaux, mais il existe aussi des compensations chimiques de la mort cellulaire dont les mécanismes sont importants à comprendre pour développer de nouveaux traitements.

Vidéo de la conférence (durée 35:12) : 

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Auteur(s) : D’après la conférence d’Yves Agid
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : imagerie, réseaux neuronaux, activité neuronale, boucle mécano-sensorielle

Présentation d’une approche transdisciplinaire très récente de l’étude du système nerveux, associant l’optique et la génétique, pour identifier les réseaux neuronaux et comprendre leur fonctionnement.

La biologie est étroitement associée à la biochimie et à la physique dans ces nouvelles méthodes utilisées pour visualiser l’activité des neurones, manipuler à distance cette activité et établir les réseaux de connectivité.
Ces nouveaux outils, utilisés sur le modèle du poisson zèbre, mettent en évidence l’existence d’une boucle mécano-sensorielle activée par la torsion mécanique et modulant les circuits de la moelle épinière.

Vidéo de la conférence (durée 31:43) : 

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Auteur(s) : D'après la conférence de Claire Wyart
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : imagerie, imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), activité cérébrale

Les techniques d’imagerie cérébrale permettent l’étude non traumatique du cerveau humain en activité. Elles sont particulièrement fécondes pour l’avancement des neurosciences.

Les techniques d’imagerie cérébrale permettent l’étude non traumatique du cerveau humain en activité. Elles sont particulièrement fécondes pour l’avancement des neurosciences.
Deux de ces techniques sont présentées et utilisées de façon complémentaire pour étudier l’état du cerveau au cours d’une tâche et au repos : l’IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) et TEP (tomographie par émission de positons).

La première permet d’étudier la variation d’oxygénation sanguine, la seconde d’établir la cartographie de l’activité cérébrale. Deux processus d’évolution du glucose produisent l’énergie utilisée par le cerveau pour transmettre l’information. L’activité énergétique du cerveau au repos consomme 80% de l’énergie disponible et consiste à supporter l’activité synaptique de l’ensemble des réseaux de neurones : tout se passe comme si la bibliothèque de comportement et de tâche cognitive était activée en permanence pour être prête à l’action. Cette activité intrinsèque, plus faible chez l’enfant, est une caractéristique universelle des êtres vivants.

Vidéo de la conférence (durée 26:30) : 

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Auteur(s) : Bernard Mazoyer
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : imagerie nanoscopique, TEP, neurone, synapse, récepteur, neuromédiateur, biosenseur, sonde optique, imagerie moléculaire, fluorescence

Cet article résume l’état de l’art sur les nouvelles techniques d’imagerie par méthodes optiques et notamment la méthode nanoscopique de fluorescence à très haute résolution (prix Nobel de chimie 2014) qui a nécessité le développement de nouveaux biosenseurs.

Cette méthode permet de travailler sur le neurone vivant et de comprendre la dynamique d’organisation des synapses. Les nouvelles techniques de super-résolution visualisent les récepteurs et les vésicules au niveau individuel et permettent d’obtenir des images 3D. Les techniques de marquage très complet des différents types de neurone avec des sondes et des biosenseurs spécifiques localisent les récepteurs de neuromédiateurs et étudient leurs propriétés et leur rôle dans la transmission synaptique. Ces techniques sont utilisées pour tester l’effet d’agents pharmacologiques sur le système synaptique et les manipulations optiques permettent d’intervenir sur le fonctionnement des récepteurs.

Vidéo de la conférence (durée 22:45) : 

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Auteur(s) : D’après la conférence de Daniel Choquet
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : neurones, cellules gliales, synapse, neurorécepteurs, antipsychotiques, récepteurs membranaires, neuromédiateurs, communication cérébrale

Après un rappel sur les constituants du cerveau (neurones et cellules gliales) l’auteur explique la chimie du système de communication au niveau de la synapse, et tout particulièrement celle des récepteurs membranaires.

Après avoir présenté les différentes familles de récepteurs et leur adaptation à la reconnaissance des molécules extrêmement diversifiées, il explique leur fonctionnement sur l’exemple des neurorécepteurs des drogues d’abus. Ces récepteurs sont importants car ils sont la cible de médicaments comme les antipsychotiques.

Ce chapitre permet de mieux comprendre la complexité de cette machinerie biochimique complexe mais finement réglée, dont toute modification du réglage entraine des pathologies.

Vidéo de la conférence (durée 31:25) : 

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Auteur(s) : Joël Bockaert
Source : Colloque Chimie et cerveau, 12 novembre 2014, Fondation de la Maison de la chimie
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