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Mots-clés : atome, molécule, théorie atomique

Marc Antoine Gaudin (1804-1880), employé au Bureau des Longitudes à Paris, a été l’un des premiers à tirer les conséquences de la loi des volumes de Gay-Lussac et de celle d’Avogadro-Ampère : « Nous établirons donc une distinction bien tranchée entre les mots atome et molécule ». Il représente par des dessins les structures moléculaires biatomique de l’oxygène, du chlore, de l’hydrogène, du gaz chlorhydrique, la structure moléculaire triatomique de l’eau, celle tétraatomique de l’ammoniac. Malheureusement il n’est pas entendu par les savants chimistes et on devra attendre 1860, le Congrès de Carlsruhe, pour que les chimistes européens adoptent la notation atomique.

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Auteur(s) : A.-M. Gaudin
Source : Annales de Chimie et de Physique, t.52 (février 1833) pp. 113-133, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : azote, oxygène, acide nitrique, peroxyde d’azote, rendement

Ferdinand Gros présente les rendements obtenus dans l’industrie des oxydes d’azote et de l’acide nitrique, en particulier en 1920, ceux-ci sont alors très faibles. Afin d’améliorer ces rendements des essais sont entrepris en laboratoire, desquels il résulte qu’il faut utiliser un mélange de gaz sec avec une teneur en oxygène élevée. L’auteur décrit des essais effectués dans un four de puissance 200 à 300 kilowatts, le rendement est de 50 % plus élevé. Une autre amélioration est apportée dans la récupération des vapeurs nitreuses, elle permet de transformer directement le peroxyde d’azote en acide nitrique. Ces perfectionnements vont entraîner la construction d’usines plus petites et moins hautes avec des fours de même puissance.

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Auteur(s) : Ferdinand Gros
Source : Perfectionnements apportés à la production industrielle des oxydes d’azote dans les fours à arcs, C.R. Acad. Sci., 170 (1920), pp. 811-813, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : calcite, carbonate de chaux, spath d’Islande, Haüy

Paul Gaubert (1845-1948) donne quelques propriétés de la calcite. Elle cristallise dans le système rhomboédrique qui a été décrit par René Just Haüy (1743-1822). Elle peut-être colorée si elle contient des impuretés. Lorsqu’elle est pure, elle est transparente et caractérisée par une double réfraction. Les marbres proviennent de la calcite, ce sont des calcaires métamorphiques.

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Auteur(s) : Paul Gaubert
Source : Calcite, Minéralogie (1887) Paris, Deyrolle, pp.131-133, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : noix vomique, fève de Saint-Ignace, strychnine, Caventou, Pelletier, principe actif

Les botanistes pensent que des végétaux d’une même famille possèdent des propriétés pharmacologiques analogues. Ils auraient en commun un même principe actif dont l’intensité dépend de sa quantité dans le végétal. C’est pour le prouver que Joseph Pelletier (1788-1842) et Joseph Bienaimé Caventou (1795-1877) ont étudié des espèces végétales du genre strychnos comme la noix vomique et la fève de Saint-Ignace. Ils se sont procuré des fèves de Saint-Ignace et ont isolé le principe actif puis ils ont analysé la noix vomique ainsi que le bois dit de couleuvre, ils décrivent les différentes étapes de ces analyses. Le produit obtenu a des propriétés alcalines, ils le nomment strychnine.

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Auteur(s) : Joseph Pelletier et Joseph Bienaimé Caventou
Source : Sur un nouvel alcali végétal (la strychnine) trouvé dans la fève de Saint-Ignace, la noix vomique, etc., Journal de pharmacie et des sciences accessoires, Paris, Colas, t.5, n°4 (1819) pp. 145-148, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : chimie organique, hydrocarbures, isomères, caoutchouc, isoprène, Bouchardat, Académie des sciences

En 1892, le prix Jecker, prix de chimie de l’Académie des sciences, est décerné à Gustave Bouchardat (1842-1918). Louis Jecker a fait un legs à l’Académie des sciences en 1851. De nos jours le prix est décerné tous les quatre ans, il récompense de jeunes chercheurs. Gustave Bouchardat a commencé ses travaux en distillant du caoutchouc. Les produits obtenus sont des polymères de l’isoprène (2-méthylbuta-1,3-diène).

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Auteur(s) : Anonyme
Source : Prix Jecker, C.R. Acad. Sci., 115 (1892) pp. 1149-1151, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : calcite, aragonite, carbure de calcium, ktypéite, pisolite

Alfred Lacroix (1863-1948) crée le mot de ktypéite en 1898 car les études qu’il a entreprises sur des minéraux provenant des sources thermales de Carlsbad en Bohême et Ammam-Meskoutine en Algérie dans le Constantinois ne possèdent pas les mêmes propriétés optiques que la calcite et que l’aragonite. Ce minéral se présente sous forme de pisolite, structure formée d’écailles concentriques. Les chocs ne modifient pas sa structure. Par contre, la chaleur entraine la détonation des pisolites et le récipient qui les contient peut être brisé. Le nom donné à ce minéral rappelle cette propriété.

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Auteur(s) : Alfred Lacroix
Source : Sur la ktypéite, nouvelle forme de carbonate de calcium, différente de la calcite et de l’aragonite, C.R. Acad. Sci., 126 (1898) pp. 602-605, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : acide hyaluronique, Meyer, Palme, acide hyaluronique, hyaluronidase, enzyme, acide mucopolysaccharidique

L’acide hyaluronique est découvert, dans le département d’ophtalmologie de l’Université Columbia à New-York, en 1934, par Karl Meyer (1899-1990) et John Palmer dans l’humeur vitrée de bœuf. On le trouve aussi dans les liquides synoviaux, la peau et le cordon ombilical, par contre, il n’est pas présent dans le sang. C’est un acide mucopolysaccharidique qui réagit avec l’eau pour donner une gelée. Sa teneur dans l’œil dépend de l’espèce considérée. Une enzyme, l’hyaluronidase, permet de le dépolymériser.

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Auteur(s) : Albert Delaunay, Robert Fasquelle et Marcelle Delaunay
Source : Les facteurs de diffusion, l’acide hyaluronique, Rev. Scient., 85e année fascicule 16 (1947) p. 1007-1016, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : savon, margarine (acide margarique), corps gras, hydrolyse, saponification, acide, teinture de tournesol

Premier article de Chevreul sur les corps gras : ayant traité un savon par un acide fort, l’auteur isole un corps organique, qui, bien qu’insoluble dans l’eau, a les propriétés d’un acide, chose surprenante pour les connaissances de cette époque. Chevreul vient de démontrer que le savon est un sel alcalin d’acide organique. Il nomme margarine (perle) ce nouvel acide à cause de son aspect nacré. On notera le soin de ses expériences quantitatives et la prudence de ses conclusions. On notera aussi les quantités massives de substance manipulées et le nombre restreint des solvants disponibles.

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Auteur(s) : Eugène Chevreul (1786-1889)
Source : Recherches chimiques Sur plusieurs corps gras, et particulièrement sur leurs combinaisons avec les alcalis ; Sur une substance nouvelle obtenue du savon de graisse de porc et de potasse, Annales de chimie, t. 88, 3e cahier (1813) séance du 31 décembre 1813, pp. 225-261, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : chlore, chloropicrine, arsines, bromures de benzyle et de xylyle, ypérite, phosgène

L’auteur était chef des Explosifs et des Gaz au Laboratoire municipal de Paris. Il commence par un historique de la guerre des gaz à charge des Allemands, avec un tableau des produits, formules, état physique, effets physiologiques, dates et lieux d’utilisation. Il décrit l’organisation du service de recherches et d’identification des produits ennemis sur le sol français ainsi que les fonctions (enquête et analyses) et actions du laboratoire municipal sous la direction d’André Kling (1872-147).

Il complète l’article de Raymond Cornubert (1889-1984) dans la même revue par des données de doses toxiques et une appréciation de la permanence. Distinguant les gaz des explosifs, il expose leur fabrication en Allemagne (lieux, procédés, production) connue par les enquêtes menées postérieurement à la guerre. Il décrit les procédés d’acheminement jusqu’aux sites d’attaques. Constatant notre impréparation et notre surprise au déclenchement de la guerre, il conclut par un appel au développement des recherches scientifiques et industrielles en chimie.

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Auteur(s) : Daniel Florentin
Source : La guerre des gaz – L’Allemagne et la guerre des gaz, Revue générale des sciences pures et appliquées, 31 (1920) pp. 237-250, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : colorants végétaux, conservation des aliments, additifs alimentaires

Depuis le Moyen Âge au moins, l’homme utilise des colorants d’origine végétale pour améliorer l’appétence d’aliments ou de plats : le safran pour le jaune, le curcuma pour l’orange, le bois de santal pour le rouge, le tournesol pour le bleu, le persil pour le vert…. Dans ce document de type abécédaire, on définit les différents additifs alimentaires et on décrit leur utilité pour la conservation et la protection des différentes nourritures.

Objectif : Donner un éclairage raisonné sur l’utilité des différents additifs pour une meilleure conservation des produits de consommation alimentaire.

Auteur(s) : Syndicat National des Producteurs d'Additifs et d'Ingrédients de la chaîne alimentaire (SYNPA)
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