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Mots-clés : saccharine, pouvoir sucrant, pouvoir édulcorant, conseil d’hygiène et de salubrité, falsifications

La saccharine, découverte en 1879, a d’abord été utilisée en pharmacie puis dans l’alimentation. Elle est « extraite d’un hydrocarbure contenu dans le goudron de houille ». Ce n’est pas un sucre même si son pouvoir sucrant est très important. Des tests effectués sur l’homme qui en consomme chaque jour en petite quantité n’ont pas permis de conclure au sujet de la toxicité de la saccharine, mais Georges Dujardin-Beaumetz (1833-1895), rapporteur de cette étude, conclut que la saccharine ne doit pas être utilisée dans l’alimentation car elle peut présenter des dangers pour la santé.

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Auteur(s) : Georges Dujardin-Beaumetz
Source : Rapport au Préfet de police sur l’introduction de la saccharine dans les substances alimentaires, L’Union pharmaceutique, journal de la Pharmacie centrale de France, A29 (1888) pp.331-333, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : vanille, vanilline, Gobley

La plante est décrite et dessinée. Nicolas Guibourt (1790-1867) précise qu’il existe trois sortes de vanille dont deux seulement sont de bonne qualité. Théodore Nicolas Gobley (1811-1876) a déterminé les propriétés chimiques de la vanilline. Des essais de culture sous serres sont effectués à Liège et à Paris.

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Auteur(s) : Nicolas Guibourt
Source : « Vanille », in Histoire naturelle des drogues simples, Ed. Baillière, Paris, 1869-1870, tome 2, pp. 233-236, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : vanille, vanilline, coniférine, synthèse de la vanilline, Gobley

L’origine géographique de la vanille est précisée. Puis Achille Herlant (1850-1927) décrit la plante. Les caractères du fruit appelé improprement gousse de vanille sont indiqués. Théodore Nicolas Gobley (1811-1876), en 1858, a mis en évidence la vanilline ; il y en a de 1,5 à 5 % dans la vanille. La vanilline a été synthétisée en 1874 à partir de la coniférine.

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Auteur(s) : Achille  Herlant
Source : « Espèces médicinales en Belgique. Vanilla Planifolia Andrew » in Étude descriptive des médicaments naturels d’origine végétale, Ed. Lamertin, Bruxelles, 1892, pp 646-648, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : sirop, sucre interverti, lévulose, glucose, propriétés édulcorantes

Augustin Pierre Dubrunfaut (1797-1881) décrit une méthode de séparation du sucre interverti (inverti) en deux sucres : le lévulose et le glucose. Il indique les quantités utilisées, les réactifs et les conditions expérimentales. Il termine en soulignant l’intérêt économique.

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Auteur(s) : Augustin Pierre Dubrunfaut
Source : Méthode de séparation du lévulose et du sucre interverti, Bull. Soc. chim. Paris, 13 (1870) pp. 350-351, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : vanadium, titane, minerais de fer, procédé Bessemer, Bessemer, Osmond, Friedel

La note de G. Witz et de Floris Osmond (1849-1912) est présentée par Charles Friedel (1832-1899). Des scories sont recueillies dans les aciéries du Creusot où le procédé mis au point par Henry Bessemer (1813-1898) est utilisé. Elles sont riches en vanadium et sont traitées afin d’obtenir des phosphates hypovanadiques (vanadium (III)) et du métavanadate (vanadium (V)) d’ammonium.

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Auteur(s) : G. Witz et Floris Osmond
Source : Introduction dans l’industrie du vanadium extrait des scories basiques du Creusot, C. R. Acad. Sci., 95 (1882) pp. 42-44, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : spectroscope, molybdène, chrome, vanadium, analyse spectrale, Demarçay

Eugène Demarçay (1852-1903) travaille sur les cendres de bois de différents arbres. Il décrit les expériences mises en œuvre et observe la solution obtenue au spectroscope. Il identifie le molybdène, le chrome et le vanadium. Il pense que ces résultats doivent être comparables aux cendres de différents animaux.

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Auteur(s) : Eugène Demarçay
Source : Sur la présence dans les végétaux du vanadium, du molybdène et du chrome, C. R. Acad. Sci., 130 (1900) pp. 91-92, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : éthylène perchloré, substitution, bromure d’aluminium

A. Besson décrit, à partir de l’action du bromure d’aluminium sur l’éthylène perchloré (tétrachloroéthène), les expériences permettant de substituer au chlore du brome. Il obtient les corps mono-, di- et tri- substitués, il détermine quelques propriétés physiques. Il n’a pas pu préparer l’éthylène perbromé (tétrabromoéthène).

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Auteur(s) : A. Besson
Source : Sur les dérivés bromés de l’éthylène perchloré, C. R. Acad. Sci., 119 (1894) pp. 87-90, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : acétylène, charbon, hydrogène, chlorure cuivreux ammoniacal, arc électrique, Berthelot

Après avoir décrit le moyen d’obtenir des produits purs, Marcellin Berthelot (1827-1907) expose les méthodes successives qu’il a mises en œuvre sans succès avant d’indiquer l’expérience qui lui a permis d’obtenir de l’acétylène (éthyne), expérience qu’il a refaite à l’Académie. Il utilise une pile et un arc électrique entre deux électrodes de carbone en présence d’hydrogène, la réaction s’effectue et le seul produit obtenu est de l’acétylène qu’il fait barboter dans une solution de chlorure cuivreux ammoniacal, il se forme un acétylure de cuivre qu’il traite à l’aide d’acide chlorhydrique afin de réobtenir l’acétylène. Enfin, il précise les analyses faites.

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Auteur(s) : Marcellin Berthelot
Source : Synthèse de l’acétylène par la combinaison directe du carbone avec l’hydrogène, C. R. Acad. Sci., 54 (1862) pp. 640-644, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : dioxyde de carbone, température, pression, solidification, liquéfaction, vaporisation

Des membres de l’Académie ont assisté à la présentation des expériences décrites par Adrien Jean-Pierre Thilorier (1790-1844). Le dioxyde de carbone devient liquide à 0 °C sous une pression de 36 atm (environ 3650 kPa). Le solide est obtenu à une température de l’ordre de -100 °C à la pression normale, il disparait lentement en se vaporisant.

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Auteur(s) : Adrien Jean-Pierre Thilorier
Source : Solidification de l’Acide carbonique, C. R. Acad. Sci., 1 (1835) pp. 194-196, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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Mots-clés : fer, eau, oxyde ferreux, oxyde ferrique, phases solides, équilibre, Chaudron

Georges Chaudron (1891-1976) reprend des expériences d’Henri Debray (1827-1888), d’Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) et Gerhard Preuner afin de déterminer les différentes phases solides qui existent dans les équilibres entre le fer, l’eau, l’hydrogène et les oxydes de fer. L’appareil utilisé est décrit et schématisé.

Dans la première série d’expériences il utilise le fer ; puis le fer et l’oxyde ferreux (oxyde de fer (II)), les équilibres obtenus à différentes températures sont les mêmes. Dans la seconde série d’expériences, il utilise l’oxyde ferreux, puis un mélange d’oxyde ferreux et d’oxyde ferrique (oxyde de fer (III)). Là encore, les résultats obtenus sont identiques.

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Auteur(s) : Georges Chaudron
Source : Réactions réversibles de l’eau sur le fer et sur l’oxyde ferreux, C. R. Acad. Sci., 159 (1914) pp. 237-239, disponible sur le site gallica.bnf.fr
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