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Mots-clés : dioxygène, métaux calcinés

Grimaux publie une lettre de Bayen (1725-1798), datée de 1775, au rédacteur du Journal de physique, dans laquelle cet apothicaire des armées fait connaître l’ouvrage de Jean Rey (1583-1645) et ses travaux sur la cause de l’accroissement de poids de métaux calcinés. Grimaux a localisé plusieurs exemplaires du livre de Jean Rey. En 1896 il suscitait et préfaçait la réimpression de cet ouvrage dans l’édition de 1630 (« Essais de Jean Rey, docteur en médecine, sur la recherche de la cause pour laquelle l’étain et le plomb augmentent de poids quand on les calcine »).

Ressource proposée par JF*

Auteur(s) : Edouard Grimaux (1835-1900)
Source : Revue scientifique (Revue Rose, dir. Charles Richet) série 3, A4, T7 (1884) pp. 408-409
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Mots-clés : radicaux organo-métalliques, composés aromatiques, alcool amylique, essence de wintergreen, série salicylique, synthèse organique, densités de vapeur, chlorures d’acide, sulfonitration des composés aromatiques, acides aminés

Grimaux trace une biographie scientifique très complète de Cahours, son prédécesseur dans la chaire de chimie organique de l’École polytechnique. Il souligne ses apports aux avancées de la synthèse organique et aux avancées théoriques de la chimie (notions de fonction et de série organiques, loi d’Avogadro, valence).

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Edouard Grimaux (1835-1900)
Source : L’œuvre scientifique d’Auguste Cahours, Revue scientifique (Revue rose, Dir. Charles Richet), n° 4, t. 49 (1892) pp. 97-101
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Mots-clés : dioxygène, Scheele, Lavoisier

Cette unique lettre, émouvante et humble, de Carl Wilhelm Scheele (1742-1786) à Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794), datée du 30 septembre 1774, restée sans réponse, témoigne que Scheele aurait précédé Priestley et Lavoisier dans la découverte de l’oxygène s’il avait eu le moyen de décomposer l’oxyde d’argent par la lumière focalisée par un miroir (« grand verre brûlant »), expérience qu’il demande à Lavoisier de tenter pour lui.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Edouard Grimaux (1835-1900)
Source : Revue générale des sciences pures et appliquées (dir. Louis Olivier), 1ére année, n° 1 (1890) pp. 1-2
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Mots-clés : matière colorante, Chevreul (1786-1889), extraction par solvants

L’auteur décrit avec précision les traitements par lesquels il a tenté d’isoler la curcumine de la substance colorante jaune extraite de la racine du curcuma. Il a analysé le produit et déterminé ses propriétés. Le papier imprégné de curcumine a pu être utilisé comme réactif des acides et des bases.

Ressource proposée par JF*

Auteur(s) : M. Vogel fils
Source : Mémoire sur la curcumine,  Journal de pharmacie et de chimie, t2 (1842) pp. 20-27
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Mots-clés : quinoléine, hétérocycle aromatique

Gerhardt décrit la préparation de la quinoléine à partir de la cinchonine et d’autres alcaloïdes ainsi que ses propriétés organoleptiques et chimiques et sa composition. La formule actuellement reconnue exacte de la quinoléine est C9H7N.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Charles Gerhardt (1816-1856)
Source : Mémoire sur la production d’un nouvel alcali végétal : la quinoléine, Journal de pharmacie et de chimie, T2 (1842) pp. 341-343
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Mots-clés : loi de Proust, blende, sulfure de zinc

Proust et Berthollet se sont opposés dans la première décennie du XIXe siècle au sujet de la définition de l’espèce chimique. Proust, qui avait occupé la chaire de chimie et métallurgie du Collège de Vergara en Espagne (1778-1880), avait eu à réaliser de nombreuses analyses de minéraux. Il s’était convaincu qu’une vraie combinaison chimique se distingue des innombrables mélanges par une composition élémentaire constante. Appelée loi de Proust ou loi des proportions définies, c’est la loi la plus fondamentale de la chimie. Il démontre dans cet article que les analyses d’échantillons de blendes naturelles soutiennent sa définition : « Le sulfure de zinc est souvent masqué par des oxydes et des sulfures étrangers ; de là des blendes rouges, noires, cendrées, verdâtres, etc. : on en a fait autant d’espèces. C’est comme si, pour faire l’histoire naturelle de la laine, on s’avisait de créer des espèces pour celles que l’on a teintes en rouge, en noir, en gris et en vert ».

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Joseph Louis Proust (1754-1826)
Source : Journal des Mines, n° 126 (1807) pp. 481-485
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Mots-clés : acroléine, antioxygène, stéréoisomères éthyléniques, rubrène, Collège de France

Élève de Charles Moureu, Dufraisse prit part à la guerre de 1914. En 1915, après les attaques par les gaz asphyxiants, il fut rappelé par Moureu dans son laboratoire du service de la Défense nationale et chargé d’étudier l’acroléine lacrymogène dont ils réussirent à prévenir la polymérisation par addition d’une très petite proportion d’hydroquinone. Ce fut le début d’une série d’études sur l’effet antioxygène aux nombreuses applications industrielles. Après la guerre Dufraisse reprit ses recherches sur la stéréoisomérie éthylénique. Sa découverte du rubrène susceptible de se photooxyder et de restituer l’oxygène par décomposition du photoxyde à froid, à l’instar de l’hémoglobine, a provoqué la curiosité du monde savant. Toute la carrière de Dufraisse s’est déroulée au Collège de France.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Georges Chaudron (1891-1976)
Source : Notice nécrologique sur Charles Dufraisse, C. R. Acad. Sc. Paris tome 269 (1969) pp. 77-81, disponible sur le site de l'Académie des sciences
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Mots-clés : Sainte-Claire Deville, agrégé-préparateur, métaux de la mine du platine, dissociation, glucinium (béryllium)

Henri Debray (1827-1888) a fait partie du Comité des arts chimiques de la Société d’Encouragement dès 1868. Il entre à l’École normale en 1847, devient agrégé-préparateur en 1850 et en 1851, Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) est nommé maître de conférences et une solide amitié va lier les deux hommes. Le premier travail de Debray porte sur le glucinium (béryllium). Il partage ensuite son temps entre l’enseignement dans différents lycées parisiens et ses recherches en particulier sur les métaux de la mine du platine. Il réalise des expériences sur le phénomène de dissociation. Il remplace Sainte-Claire Deville à l’École normale et à la Sorbonne.

Ressource proposée par CM *

Auteur(s) : Louis Troost (1825-1911)
Source : Notice sur M. Henri Debray, Société d’encouragement pour l’industrie nationale, Paris (1888) pp. 6-9
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Mots-clés : Chaptal, professeur de chimie, industriel, ministre, administrateur, célébration nationale

Cette notice résume la parcours remarquable de ce savant, médecin et chimiste, fabricant de produits chimiques à Montpellier avant la Révolution, chargé des poudres et salpêtres, devenu ministre de l’Intérieur sous le Consulat, réorganisateur du pays. Ses activités en chimie ont été nombreuses. Il a laissé son nom au procédé de chaptalisation bien connu en viticulture.

Ressource proposée par GE *

Auteur(s) : Gérard Emptoz
Source : Recueil des Commémorations nationales 2006 (Ministère de la Culture), disponible sur le site interministériel des Archives de France
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Mots-clés : guerre 1914-1918, poudres et explosifs,  acide sulfurique, acide nitrique, phénol, éthanol, poudre B, coton-poudre

Le chimiste A. Haller (1849-1925), membre de l’Institut, directeur de l’École de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris a participé activement aux efforts scientifiques et industriels menés durant la première Guerre et a ainsi contribué au développement rapide de la production des matières explosives. Dans la première communication il dresse un bref panorama des problèmes qu’il a fallu surmonter pour la production du phénol, issu des cokeries et des usines à gaz, dont la France a manqué. Il évoque ensuite les trois autres composés essentiels aux filières chimiques du secteur: l’acide sulfurique, l’acide nitrique (azotique) et l’alcool éthylique. Il souligne en particulier la question difficile de l’acide nitrique. Dans la deuxième communication, l’auteur évoque la fabrication de composés nitrés : poudre B, et coton-poudre.

Il aborde enfin la question des personnels spécialisés qu’il a fallu mobiliser ou former, en particulier au sein du Service des poudres et le Service du matériel chimique de Guerre, en relation avec des industriels.

Ressource proposée par GE *

Auteur(s) : Albin Haller
Source : Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, tome 132 (1920) pp. 382-385
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