Cette étude couvre les conceptions des fondateurs de l’École quant à l’enseignement de la chimie, " indispensable à tous les genres d’ingénieurs " - les difficultés matérielles d’aménagement des locaux du Palais-Bourbon, d’approvisionnement des laboratoires et des collections - la désignation des hommes ( instituteurs, artistes chimistes, aides de laboratoire …) - les problèmes budgétaires - les cours magistraux - l’organisation des travaux pratiques - les causes du déclin de cet enseignement au cours de cette période.
Ce document très vivant met en scène de nombreuses personnalités agissant dans une société en révolution, son intérêt dépasse largement le champ de l’apprentissage de la science chimique.
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Source : Bulletin de la SABIX n° 15 (1996) pp. 45-59
Après un bref résumé de la carrière de Louis Joseph Gay-Lussac, un texte détaillé, publié dans le livre du Centenaire de l’École polytechnique en 1897, reprend les points marquants de son parcours scientifique, ses lois capitales sur les gaz (dilatation des gaz, mesure des densités de vapeur), sa découverte du cyanogène, ses travaux sur l’iode, sa collaboration avec le chimiste Thenard sur le bore, le chlore… Sont également évoqués ses voyages en aérostat et ses travaux consacrés à la chimie industrielle dans la deuxième moitié de sa vie ainsi que ses enseignements non seulement à l’École polytechnique, mais aussi au Muséum et à la Sorbonne.
Un lien est donné avec les cours de Chimie donnés par Gay Lussac et publiés en 1828 (Histoire des sels, Chimie végétale et animale) et de Physique recueillis et publiés par M. Grosselin en 1827.
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Source : Site web de la SABIX Société des Amis de la Bibliothèque et de l’Histoire de l’École polytechnique http://www.sabix.org
Dans les avancées de la chimie postérieures à Lavoisier la distinction du mélange et du corps pur (composé), confondus jusque-là sous la dénomination de mixte, est fondamentale. Dès 1794, Joseph Louis Proust (1754-1826) établit que les combinaisons sont « assujetties » par « une loi de la nature » à une composition élémentaire constante et invariable. La loi de Proust ne s’imposera que vers 1810, au terme d’une longue controverse courtoise et ferme avec Claude Louis Berthollet (1748-1822). C’est l’époque ou Michel Eugène Chevreul (1786-1889) entreprend ses travaux sur les corps gras au cours desquels il observe et utilise l’existence de constantes physiques mesurables et reproductibles pour identifier une espèce chimique et contrôler sa pureté.
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Source : Deux contributions majeures à la définition de l'espèce chimique : Proust et Chevreul, Bulletin de la SABIX n° 50 (2012) pp. 45-59
L’auteur présente la biographie de Fourcroy montrant sa double formation de médecin et de chimiste, ses travaux, puis son rôle comme professeur au Jardin du Roi et comme académicien. Sont évoqués également son action durant la révolution et sa réforme des études médicales pour conclure qu’il fut grand commis plutôt que grand savant.
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Source : Bulletin de la SABIX n° 23 (avril 2000) pp. 1-5
Georges Kersaint retrace l’histoire de la nomenclature en chimie car un corps doit posséder un nom unique aussi simple que possible. En 1786, Louis Bernard Guyton de Morveau (1737-1816), Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794), Claude Louis Berthollet (1748-1822) et Antoine François Fourcroy (1755-1809) proposent un travail sur les dénominations chimiques. Ce travail ne traite que de la chimie minérale. Auparavant, il y avait déjà eu quelques tentatives. Avec l’essor de la chimie organique, il faut unifier la nomenclature. Maurice Hanriot (1854-1933), secrétaire de la Société chimique de Paris constate qu’il est difficile de retrouver le nom d’un produit. C’est pourquoi, lors de l’Exposition universelle de 1889, le Congrès international de chimie nomme une commission chargée de définir de nouveaux noms. Cette commission se réunit à Genève en 1892 sous la présidence de Charles Friedel (1832-1899). Enfin, en 1919, l’Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC) continue le travail commencé à Genève.
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Source : Aperçu sur les nomenclatures en chimie, Revue d'histoire de la pharmacie, 56e année, n° 199 (1968) pp. 203-206
L’auteur examine le genre et le mérite des éloges académiques de Georges Cuvier. Il extrait du Fonds Cuvier de la Bibliothèque de l’Institut une notice biographique rédigée par Madame Lavoisier sur son mari (pp. 55-61), chimiste, agronome et financier. Bien qu’entraînée par l’admiration qu’elle porte au savant qu’elle avait épousé en 1771, Mme Lavoisier était évidemment bien informée.
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Source : Notice biographique de Lavoisier par Madame Lavoisier, Revue d'histoire des sciences, 9(1) (1956) pp. 52-61
On a accusé Lavoisier de ne pas avoir voulu reconnaitre les travaux de ses devanciers. L’auteur (en anglais) recense les ouvrages qui ont appartenu à la bibliothèque de Lavoisier entre 1764 et 1774, et qui ont alimenté ses connaissances, ses expériences et sa réflexion jusqu’à l’élaboration de son nouveau système chimique. Ce faisant, les choix du savant font apparaître aussi son originalité.
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Source : Lavoisier as a reader of chemical literature/Lavoisier lecteur de la littérature chimique, Revue d'histoire des sciences, 48(1-2) (1995) pp. 71-94
L’étude de quelques mémoires du jeune Lavoisier sur les eaux minérales, un sujet alors d’actualité, éclaire trois aspects de son itinéraire définis par l’auteur de cet article : l’articulation entre son projet de révolution chimique et les traditions chimiques de son époque, les choix intellectuels qui le font passer de la géologie, science de terrain, à la chimie, science de laboratoire, et enfin le statut de la mesure dans son œuvre.
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Source : Eaux et mesures. Eclairage sur l’itinéraire intellectuel du jeune Lavoisier, Revue d’histoire des sciences, 48 (1-2) (1995) pp. 49-70
L’hydrogène fait partie des éléments impliqués dans la transition énergétique. Vecteur d’énergie il a un pouvoir énergétique massique quatre fois plus élevé que l’essence. Malheureusement, c’est un gaz très léger et, pour l’utiliser au mieux, il faut le comprimer. Ses moyens de production par « steam reforming » du méthane et électrolyse de l’eau sont examinés. Le stockage et son rôle dans la transition énergétique sont intimement liés : absorption sur hydrures solides, gaz sous pression ou sous forme liquide pour l’électronique nomade ou véhicules fonctionnant avec la pile à hydrogène. Son avenir est étudié en comparant les avantages et les freins à son développement les compagnies telles que Air Liquide et les laboratoires de recherche en réseau national ou européen œuvrent pour cette filière d’avenir.
Source : L’Actualité chimique n° 386 (janvier 2013) p. 4-5
L’article raconte l’histoire du gaz de Lacq de 1951 à 2013 qui a permis après des prouesses de chimie et de métallurgie, de lancer dans le réseau d’alimentation des foyers français le gaz naturel. Dans les années 2000 l’épuisement programmé du champ gazier a changé la perspective d’un gaz « combustible » en gaz « matière première » pour la chimie. La stratégie industrielle a permis ainsi de garder plus de 8000 emplois et de développer une chimie de spécialité à haute valeur ajoutée sur le bassin industriel de Lacq près de Pau.
Source : L’Actualité chimique n° 382-383 (février-mars 2014) p. 5-6