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Mots-clés : production d'électricité, gaz à effet de serre, GES, changement climatique, CO2, isolation thermique, habitat, véhicule électrique, énergies renouvelables

Après la constatation d’un changement climatique et des perspectives d’épuisement des ressources carbonée non renouvelables, on souligne la nécessaire réduction des émissions de CO2 en Europe et en France. Les leviers d’action sont : l’efficacité énergétique de l’habitat et du tertiaire, le transport et en particulier le développement du véhicule électrique et des biocarburants, et enfin l’accent mis sur les énergies renouvelables. La transition énergétique est alors discutée sous l’angle géopolitique et économique.

Auteur(s) : Jean-Claude Bernier
Source : L’Actualité chimique n° 370 (janvier 2013) p. 4-5
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Mots-clés : Sabatier, sulfure, Mendeleïev, Senderens, catalyse, Grignard, prix Nobel de chimie

Paul Sabatier (1854-1941), né à Carcassonne, est reçu à la fois à l’École polytechnique et à l’École normale supérieure qu’il choisit. Il est reçu premier à l’agrégation de sciences physiques en 1877. Après une thèse sur les sulfures, il obtient, en 1882, un poste en physique à Toulouse et en 1884, il est nommé titulaire de la chaire de chimie générale. Il développe au sein de l’Université, au début du XXe siècle, divers instituts en chimie, électrotechnique et mécanique appliquée, agriculture. Il soutient la théorie atomique ainsi que la classification périodique de Dmitri Mendeleïev (1834-1907). Il a poursuivi pendant de longues années des recherches sur la chimie du soufre. Il va ensuite, avec Jean-Baptiste Senderens (1856-1937), mettre au point une nouvelle méthode d’hydrogénation des composés insaturés comme l’éthylène et l’acétylène en utilisant du nickel comme catalyseur. En 1901, c’est le benzène qui est hydrogéné en cyclohexane. La collaboration entre les deux chimistes cesse en 1907. Paul Sabatier reçoit le prix Nobel de chimie en 1912 qu’il partage avec Victor Grignard (1871-1935). Il précise alors sa théorie de la catalyse. De nombreuses applications des travaux sur la catalyse ont été réalisées. Paul Sabatier possédait d’autres dons : pianiste et aquarelliste. Il meurt à Toulouse le 14 août 1941.

Ressource proposée par CM *

Auteur(s) : Armand Lattes
Source : L’Actualité chimique n°367-368 (octobre-novembre 2012) pp. 8-18
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Mots-clés : Wurtz, notation atomique, glycol, dictionnaire de chimie pure et appliquée, Gerhardt

Charles Adolphe Wurtz (1817-1884) arrive à Paris en 1844 et devient préparateur de Jean-Baptiste Dumas (1800-1884). Il sera professeur à la faculté de médecine puis à la faculté de sciences. Il soutient la notation atomique et les idées de Charles Gerhardt (1816-1856). Il n’aura de cesse de prouver par ses travaux la justesse de la théorie atomique. Ses découvertes en chimie organique sont nombreuses : les ammoniums, le butanol, les glycols, l’acide glycolique. Il a aussi rédigé un dictionnaire de chimie pure et appliqué.

Ressource proposée par CM *

Auteur(s) : Chemicus
Source : Wurtz (1817-1884), L’Actualité chimique n°18 (janvier 1975) pp. 31-32
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Mots-clés : oxygène, phlogistique, Stahl, nomenclature

Extraite d’une Vie de Lavoisier plus complète publiée par l’auteur (Plon, 1966), cette chronique, illustrée de deux photographies de ses instruments de laboratoire et d’une maquette de sculpture de Lavoisier par Zadkine, retrace l’itinéraire familial, éducatif, professionnel et scientifique de Lavoisier. L’auteur dépeint avec talent les qualités de rigueur et de clarté du savant guillotiné en 1794.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Chemicus (Léon Velluz)
Source : Lavoisier (1743-1794), L’Actualité chimique n°5 (octobre 1973) pp. 65-68
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Mots-clés : dioxygène, Lavoisier, monoxyde de carbone

Velluz est l’auteur d’un ouvrage sur Joseph Priestley qui était pasteur presbytérien en Angleterre. Il en a extrait l’article documenté ci-dessus. Parrainé par Franklin, Priestley fut élu à la Royal Society de Londres en 1765. Comme plusieurs des chimistes anglais, il fait des recherches sur les gaz et découvre l’oxygène en même temps que Lavoisier sans adopter l’interprétation théorique nouvelle du chimiste français. Séduit par les idées de la Révolution française il est fait citoyen français par l’Assemblée législative de Paris en 1792, ses compatriotes qui apprécient moins ses prises de position brûlent sa demeure au cours d’une émeute. Il doit s’exiler aux États-Unis, il isole le monoxyde de carbone en 1798 et meurt d’une intoxication en 1804.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Chemicus (Léon Velluz)
Source : Priestley (1733-1804), L’Actualité chimique n°6 (novembre 1973) pp. 39-42
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Mots-clés : ENSCP, trichlorure d’aluminium, réaction de Friedel et Crafts

On a retenu de Friedel, chimiste alsacien, la réaction de substitution aromatique qui associe son nom à celui de Crafts. Ce bref article souligne la contribution de Friedel à l’établissement durable de la Société chimique de Paris et à la naissance de de l’École de chimie de Paris. Avec les chercheurs du laboratoire de Wurtz, il a participé à la création de l’Association française pour l’avancement des sciences (AFAS). Dreyfusard convaincu il fut aussi l’un des fondateurs de la Ligue des droits de l’homme.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Chemicus (Léon Velluz)
Source : Friedel (1832-1899), L’Actualité chimique n°25 (octobre 1975) pp. 41-42
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Mots-clés : corps gras, analyse immédiate organique, contraste simultané des couleurs, muséum d’histoire naturelle, manufacture des Gobelins

S’appuyant sur la notice biographique malveillante de Berthelot à l’Académie des sciences en 1902, l’auteur décrit le parcours de Chevreul. La longévité exceptionnelle de ce savant a fait de lui un témoin et un acteur privilégié de l’évolution de la chimie du XIXe siècle, depuis l’extraction de colorants naturels sous le premier Empire au Muséum d’histoire naturelle jusqu’à l’aventure de la photographie. On a retenu de lui la définition de l’espèce chimique, l’identification des corps gras d’origine animale et l’interprétation correcte de la saponification avant que, directeur des teintures à la manufacture des Gobelins, il formule la loi du contraste simultané des couleurs qui inspire encore les peintres. Chevreul fut aussi un historien sagace de la chimie.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Chemicus (Léon Velluz)
Source : Chevreul (1786-1889), L’Actualité chimique n°9 (février 1974) pp. 34-36
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Mots-clés : carbone tétraédrique, Société française de Préhistoire, Société chimique de France

Dans cette conférence prononcée pour la commémoration du centenaire de la théorie du carbone asymétrique, Velluz trace l’itinéraire d’Achille Le Bel. Ce chimiste industriel alsacien, polytechnicien, élève d’Adolphe Wurtz, intéressé par la préhistoire autant que par la chimie, a présidé la Société chimique de France en 1892. Il a laissé à cette société savante l’immeuble qu’elle occupe à Paris.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Léon Velluz
Source : Réflexions sur la vie et l’œuvre d’Achille Le Bel (1847-1930), L’Actualité chimique n°17 (décembre 1974) pp. 39-41
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Mots-clés : notation atomique, fonctions chimiques organiques, théories organiques

Dans une langue vivante l’auteur agrémente ces biographies de nombreux détails sur le parcours de Gerhardt et Laurent. Ces savants qui se sont affrontés aux chimistes institutionnels de leur temps sont justement considérés comme les fondateurs de la chimie organique fonctionnelle.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Chemicus (Léon Velluz)
Source : Gerhardt (1816-1856), Auguste Laurent (1807-1853), L’Actualité chimique n°16 (novembre1973) pp. 27-30
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Mots-clés : alcaloïde

L’auteur, préparateur de Chevreul (1786-1889) au Muséum national d’histoire naturelle, a fait une carrière d’industriel de la teinture à Manchester. Il montre ici des préoccupations d’industriel et décrit les recherches scientifiquement raisonnées pour proposer un procédé d’extraction de deux alcaloïdes plus rentable que celui en cours.

Ressource proposée par JF *

Auteur(s) : Frederik Crace-Calvert (1819-1873)
Source : Sur l’extraction de la quinine et de la cinchonine,  Journal de pharmacie et de chimie, T2 (1842) pp. 388-397
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