Découverte et introduction de la notion de pH. Film de la série Lumia et les catalyseurs
Découverte et présentation du phénomène de cristallisation. Film de la série Lumia et les catalyseurs
Grand Prix : les Jeunes Journalistes de la Chimie 2017, les résultats
Rubrique(s) : Événements

La cérémonie de remise du Grand Prix a eu lieu le 29 juin 2017 à la Maison de la Chimie. L'équipe lauréate sélectionnée par le jury est celle de Josephine Damambez et Jéremy Normand sur le thème Demain, une prise d'haleine pour dépister le cancer. Le binôme lauréat a été récompensé par un chèque de 5000 €.
Le Grand Prix : les jeunes journalistes de la chimie est un concours étudiant télévisé ouvert aux futurs journalistes et organisé par la Fondation de la Maison de la Chimie, qui en a confié l’organisation à MCE, Ma Chaîne Étudiante, et en partenariat avec les journaux Sciences et Avenir et Le Figaro. L’objectif de ce concours, unique en son genre, est de vous faire aimer la science et la chimie.
Il s’agit de récompenser le meilleur reportage (article et interview filmée) sur un thème d’actualité lié à la science et pour une part à la chimie, et ainsi donner une notoriété méritée au binôme le plus prometteur de la nouvelle génération de journalistes.
En 2017, quatre nouveaux binômes d’étudiants en journalisme avaient été choisi et ont réalisé un sujet (article + interview vidéo) sur l’univers de la chimie.
- Camille Humbert & Hadrien Claveau, deux étudiants de l'IJBA Bordeaux : Une peur verte de la chimie
- Caroline Cabuy Santini & Camille Guesdon, deux étudiantes de l'ESJ Paris : Manipulation génétique : des ciseaux moléculaires à double tranchant
- Joséphine Devambez & Jérémy Normand, deux étudiants de l'Ecole de Journalisme de Sciences Po : Demain, une prise d'haleine pour dépister le cancer
- Selim Chtayti & Arthur Carpentier, deux étudiants du Centre de Formation des Journalistes de Paris : Le cerveau, l'organe sentimental
Découvrez tous les épisodes web et tv sur la page dédiée de la chaîne MCE.
La nouvelle technologie d’édition du génome appelée CRISPR-Cas9 révolutionne par ses applications le monde de la manipulation génétique. Ces deux étudiants en journalisme, finalistes du grand prix des jeunes journalistes de la chimie 2017, montrent magistralement que la vraie nouveauté de cette technologie réside dans sa simplicité, son efficacité et son faible coût.
Les reportages écrits et vidéos se distinguent par la qualité pédagogique de la vulgarisation scientifique, très bien documentée et d’un niveau accessible à tous malgré la complexité du sujet. Les reportages font le point sur les derniers résultats scientifiques des experts compétents et n’évitent pas les problèmes d’éthiques.
Le reportage vidéo est une excellente animation expliquant le principe de la technologie CRISPR-Cas9, complétée par une mise en œuvre expérimentale pleine d’humour, dans une « cuisine » mais néanmoins réussie et réalisée de façon propre et rigoureuse. Le résultat est pédagogiquement très bon et de plus amusant.
Source : Grand Prix Jeunes Journalistes de la Chimie 2017
Très bonne mise au point d’actualité présentant avec beaucoup d’humour le résultat d’une enquête scientifiquement bien documentée sur l’opposition entre le naturel et l’artificiel. On y voit l’influence du marketing : le naturel fait vendre la où le chimique effraie !
Pourtant une molécule, qu’elle soit d’origine naturelle ou synthétique, possède les mêmes propriétés physico-chimiques et biologiques. Les caractères néfaste, toxique et polluant ne sont pas spécifiques aux molécules d’origine synthétique (chimique), les produits naturels doivent eux aussi être utilisés avec les mêmes précautions.
Source : Grand Prix Jeunes Journalistes de la Chimie 2017
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L’isolation thermique mise en cause à Londres
Rubrique(s) : Éditorial

Les images tragiques de l’incendie de la tour Grenfell à Londres dans la nuit du 13 au 14 juin ont ému et horrifié nombre de téléspectateurs. En tant que chimistes nous avons été interpellés par l’observation des flammes qui se propageaient très rapidement en façade de cette tour et des dégagements de fumées inhabituels issus du bardage.
Il semblerait que ce soit l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) du bâtiment qui soit en cause bien qu’elle soit l’une des meilleures méthodes d’isolation (1). En effet les travaux de rénovation thermique de la tour réalisés par le bailleur londonien ont consisté à fixer en façades des panneaux faits de deux plaques d’aluminium pré-laquées thermocollées de part et d’autre d’une âme de quelques centimètres d’épaisseur de matière isolante comme le polyéthylène (PE) (2). Ces panneaux bien rigides offrent plusieurs avantages : esthétiques, faible poids, résistance à la corrosion et aux intempéries et bien sûr coefficient d’isolation thermique excellent (3).
Ces panneaux qui constituent le bardage des façades de la tour Grenfell mis en place en 2015 sont de type Reynobond® fabriqués par Arconic une société américaine filiale d’ALCOA, un géant de l’aluminium, et située à Merxheim dans le Haut-Rhin en France. Cette société livre aux entreprises de construction plusieurs types de « sandwiches » (4) :
- une entrée de gamme où l’âme est constituée de polyéthylène expansé (PE) entre les deux plaques d’aluminium, qui est recommandée par le constructeur pour les immeubles de faible hauteur ;
- des produits plus sophistiqués comportant des versions dites FR (Fire Retardant) comportant des retardateurs de flammes (5) qui peuvent être des hydroxydes métalliques ou des dérivés halogénés ;
- des produits plus sophistiqués ignifugés avec des polymères autres que le PE (polyéthylène) ou PS (polystyrène) comme le polyisocyanurate et ignifugé, qui ont de meilleures résistances au feu pour des immeubles de plus grande hauteur.
Alors que s’est-il passé ? Lors du chantier de rénovation, l’entreprise londonienne a-t-elle utilisé un produit entrée de gamme au lieu du Reynobond® FR ? La présence d’une lame d’air entre le panneau extérieur et l’isolant polymère en façade a-t-elle joué le rôle d’une cheminée accélérant la combustion ? Si les isolants comme le polyisocyanurate ou ceux avec un retardateur de flamme ont des temps de résistance à l’incendie supérieurs à ceux du polystyrène expansé, il n’en reste pas moins que la laine de roche compressée est préférable dans cette application particulière. En effet les essais de tenue au feu menés au CNPP (Centre national de prévention et de protection) de Vernon soulignent que le matériau a tendance à générer des fumées nocives notamment de l’acide cyanhydrique HCN et du monoxyde de carbone CO. De plus, dans ce type d’incendie où la température peut atteindre près de 1000°C, les plaques d’aluminium dont la température de fusion est de 660°C s’effondrent (6).
L’isolation de l’habitat et surtout des tours exige un cahier de charges très strict qui doit prendre en compte toutes les caractéristiques chimiques, thermiques et mécaniques des matériaux (7), sinon des incendies meurtriers peuvent encore se reproduire.
Jean-Claude Bernier
Juillet 2017
Quelques ressources pour en savoir plus :
(1) L’isolation dans l’habitat : la chimie pour ne pas gaspiller de calories !
(2) Le polyéthylène (produit du jour de la SCF)
(3) La chimie au service de l’efficacité énergétique : comment concevoir un habitat performant ?
(4) Matériaux composites à matrices polymères
(5) Le textile, un matériau multifonctionnel
(6) Sciences et techniques séparatives pour scènes de crimes complexes. Application à la détection des accélérateurs d’incendie
(7) Vivre en économisant cette « chère » énergie
L'industrie fabrique les emplois de demain
Rubrique(s) : Événements

Alors que l’emploi est une priorité pour tous, en particulier pour les jeunes, et que le gouvernement engage des discussions pour accompagner les évolutions du marché du travail, les fédérations industrielles, mobilisées aux côtés des entreprises industrielles, poursuivent leur prise de parole sous la bannière commune de La Fabrique de l’Avenir. Elles souhaitent rappeler que les industries françaises proposent des solutions pour résoudre le chômage de masse, dont 250 000 postes à pourvoir chaque année jusqu’en 2025.
" Les entreprises de la chimie sont un vivier d'emplois durables pour la France : plus de 220 000 emplois directs et près d'1 million d'emplois soutenus. La Chimie, c'est la Fabrique de l'avenir. "
Pascal Juéry
Président de l'Union des Industries Chimiques
Les atouts de la chimie sont considérables
Rubrique(s) : Événements

Retrouvez le discours de clôture de Gilles le Maire lors du petit-déjeuner du 23 juin 2017 sur : "Chimie IDF : des emplois à pourvoir, une pérennité assurée !" ainsi que les résultats de l’étude (PDF) réalisée par le CROCIS, la CCI Hauts-de-Seine et l’UIC Ile-de-France et présentée le 23 Juin 2017.
Les reportages écrits et vidéo de cette équipe d’étudiantes en journalisme, finaliste du grand prix des jeunes journalistes de la chimie 2017, ont pour objectif de nous expliquer les clés chimiques de l’attirance entre les êtres humains.
Ces reportages se distinguent par l’originalité de la présentation vidéo et par la qualité pédagogique de la vulgarisation scientifiquequi est d’un niveau accessible à tous, notamment aux jeunes. L’interview scientifique vidéo est illustrée avec humour par une petite pièce de théâtre où les acteurs sont les molécules de neuromédiateurs impliquées. Le résultat est pédagogiquement très bon, et de plus amusant.
Source : Grand Prix Jeunes Journalistes de la Chimie 2017
Cette équipe de l’École de journalisme de Sciences Po, lauréate du grand Prix des jeunes journalistes de la chimie 2017, présente de façon simple et pédagogique le nez bioélectronique de demain.
L’excellente interview de Mme Pajot-Augy, neurobiologiste spécialiste de l’olfaction, explique comment les biosenseurs olfactifs, dispositifs hybrides bio-inspirés de détection d’odeurs, sont capables de discriminer les odorants même à très faible concentration. L’élaboration de tels « super nez » miniaturisés vise la mesure quantitative directe des biomarqueurs odorants pour des applications biomédicales.
Source : Grand Prix Jeunes Journalistes de la Chimie 2017