Toutes les étapes de l’enregistrement des substances ainsi que les exigences demandées quant à la connaissance des propriétés intrinsèques et quant à la maitrise du risque pour la constitution des dossiers sont présentées sur des exemples.

La méthodologie de l’évaluation des dossiers, puis de l’évaluation des substances, est ensuite expliquée et discutée.

Vidéo de la conférence (durée 18:10) : 

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Cet article est une synthèse pédagogique très complète des plus récentes données scientifiques, économiques et politiques.

Les hydrocarbures (gaz et huiles) résultent tous de la maturation de la matière organique par enfouissement. La différence entre les conventionnels et les non-conventionnels (gaz et huiles de schistes) est que ces derniers restent piégés dans la roche-mère imperméable et que pour les exploiter il faut créer cette perméabilité de manière artificielle par fracturation. Les différences qui en résultent au niveau de l’exploration comme au niveau de l’exploitation sont présentées de façon très complète sur le plan technique et scientifique et analysées en termes d’impact environnemental et économique et sociétal.

L’intérêt de la filière gaz et huiles de schistes au niveau de l’exploration et de la production est discuté dans le contexte énergie–climat d’aujourd’hui, au niveau mondial, européen et français.

Les contraintes et obligations imposées aux groupes pharmaceutiques comme SANOFI par la mise en œuvre de REACH (Registration, Evaluation and Autorisation of Chemicals) sont présentées et analysées. Le premier objectif est d’assurer la sécurité des patients, le second pour cet exemple est de sécuriser les 320 enregistrements que SANOFI doit encore faire et enfin de poursuivre la démarche permettant d’avoir une meilleure connaissance des produits utilisés et fabriqués.

L’impact de REACH sur l’industrie européenne en particulier sur l’industrie pharmaceutique est discuté. Même si à court terme REACH représente des contraintes et entraîne des coûts supplémentaires, c’est un moyen d’augmenter la compétitivité européenne en renforçant la rigueur requise dans l’utilisation des produits chimiques.

Ces facteurs, s’ils sont bien gérés, deviendront un réel avantage compétitif pour les activités de production car ils forcent à proposer des solutions alternatives. Des exemples sont donnés pour illustrer ces différents points.

Vidéo de la conférence (durée 15:27) : 

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Quand on descend dans les faibles doses, on descend vers ce qui n’est pas observé et il faut développer de nouveaux outils d’investigation en toxicologie (investigation des effets sur les modèles animaux) et en épidémiologie (étude des effets sur les populations humaines). Il est alors nécessaire d’inférer soit en extrapolant, soit en transposant, ou par analogie.

Pour inférer il faut se fonder sur des arguments scientifiques, sur des modèles et sur la connaissance des modes d’action. Ces nouveaux outils, leur exploitation et leurs limites sont présentés sur des exemples d’applications diversifiés : radiations ionisantes, champs électromagnétiques, perturbateurs endocriniens, bisphénol, phtalate, chrome hexavalent, dioxine, tétrachloroéthylène.

Vidéo de la conférence (durée 31:03) : 

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Après huit années de pratiques, l’objectif d’accroître la connaissance des dangers et des risques sur les substances chimiques industrielles est atteint et permet une meilleure maîtrise des risques associés. Les moyens mis en place, scientifiques, techniques et juridiques, sont présentés.

Cette mise en place a été et est encore parfois difficile, notamment parce les dates limites accordées par l’Agence européenne pour la réalisation d’études complémentaires sur des substances d’avenir qui n’ont pas encore de marché développé, ne tient pas compte de la capacité disponible des laboratoires et que le coût de ces études est parfois très élevé.

Vidéo de la conférence (durée 17:07) : 

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