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Mots-clés : immunoconjugués cytotoxiques, chimiothérapie, anticorps, immunothérapie

Les anticorps armés d’une drogue de chimiothérapie ou immunoconjugués cytotoxiques (antibody‐drug conjugates ou ADC en anglais) constituent une classe d’agents thérapeutiques prometteuse. Ils résultent de la conjugaison entre un anticorps et une drogue de chimiothérapie, deux classes d’agents thérapeutiques utilisées pour le traitement des cancers. Leur objectif est d’utiliser la spécificité de l’anticorps pour cibler la cellule tumorale et y délivrer sélectivement l’agent cytotoxique qui lui est couplé. Cinq immunoconjugués cytotoxiques sont disponibles sur le marché pour le traitement de différents cancers et un grand nombre d’autres sont en cours de développement clinique.

Leur efficacité et leur tolérabilité, et donc leur rapport bénéfique-risque, dépendent de multiples paramètres liés à la cible, à l’anticorps, à l’agent cytotoxique couplé, à la méthode de conjugaison et à l’agent de liaison utilisé entre l’anticorps et l’agent cytotoxique. Plusieurs des facteurs clés conditionnant la réussite d’un immunoconjugué cytotoxique sont illustrés dans cette présentation.

Vidéo de la conférence (durée 21:12)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Marie-Priscille Brun, responsable du groupe Immunoconjugués - Sanofi R&D
Source : Colloque Chimie et nouvelles thérapies, 13 novembre 2019, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : chimiothérapies, immunothérapies, anticorps monoclonaux, inhibiteurs de la thyroxine kinase, thérapie de ciblage de cellules tumorales

Les nouvelles cibles, découvertes en recherche fondamentale et transrationnelle, ont conduit à deux types de molécules de tailles différentes qui constituent l’essentiel de la recherche de nouveaux médicaments en cancérologie : les petites molécules (les renards) essentiellement inhibiteurs de tyrosine kinases (tki) et des grosses molécules (les mammouths) anticorps monoclonaux (moab).

À la différence des chimiothérapies cytotoxiques ciblant toutes les cellules en prolifération qu’elles soient malignes ou saines, ces molécules ciblent de façon plus précise des altérations propres à la cellule cancéreuse. Elles évitent les toxicités propres à la chimiothérapie, tout en possédant des toxicités plus spécifiques comme tout traitement efficace.

Sont présentés des exemples de ces extraordinaires outils développés depuis vingt ans qui permettent pour chaque métastase, chaque tumeur, chaque malade de définir le profil génomique exacte des anomalies des oncogènes (mutations, délétions, amplifications... C’est la base de la médecine de précision qui voudrait être personnalisée !

Vidéo de la conférence (durée 42:41)
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Auteur(s) : Jean-Pierre Armand, Consultant en oncologie, Gustave Roussy campus cancer, Grand Paris
Source : Colloque Chimie et nouvelles thérapies, 13 novembre 2019, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : produits naturels, antitumoraux, anticancéreux, vectorisation

La Nature renferme une source incroyable de produits naturels possédant des propriétés biologiques diverses et intéressantes d’un point de vue thérapeutique. Si la Nature nous offre une très grande diversité de petites molécules bioactives, malheureusement, elle n’est pas très généreuse ! Elle ne produit ces composés qu’en très petites quantités et, si l’on veut guérir les malades sans détruire la Nature, il est important d’obtenir ces composés en grande quantité. Des exemples sont proposés pour mimer la Nature et accéder à de nouveaux antitumoraux, ainsi que la mise au point de méthodes pour diriger des anticancéreux vers les tumeurs afin d’en diminuer les effets secondaires.

Vidéo de la conférence (durée 26:25)
Retrouvez ici toutes les vidéos de ce colloque. Possibilité de les télécharger.

Auteur(s) : Janine Cossy, Chimie Moléculaire, Macromoléculaire, Matériaux (C3M), ESPCI Paris, CNRS, PSL University, France
Source : Colloque Chimie et nouvelles thérapies, 13 novembre 2019, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : accumulateur, cellule électrochimique, anode, cathode, capacité massique, énergie massique, prix Nobel, intercalation d’ions lithium, oxydes lamellaires de métaux de transition, graphite

Pourquoi les accumulateurs lithium-ion sont-ils à l’origine de la révolution technologique des objets électroniques portables que sont smartphones, tablettes, ordinateurs portables… ? Vous trouverez les réponses dans cette vidéo.

En premier lieu vous découvrirez le fonctionnement de toute cellule électrochimique et les grandeurs associées, dont l’énergie massique, puis l’intérêt du lithium pour augmenter tout particulièrement ce paramètre.

Cette première partie très pédagogique, avec visualisation par animation des phénomènes ayant lieu dans la cellule, peut être utilisée dès le lycée en classe (durée 9 minutes).

Puis M. Patrice Simon, professeur à l’Université Paul Sabatier (Toulouse) et membre de l’Académie des sciences, nous accueille dans son laboratoire et nous explique les découvertes ayant permis la création d’accumulateurs utilisant le lithium. Ces découvertes concernent tout particulièrement les matériaux constituant les électrodes.

Les travaux de John B. Goodenough, M. Stanley Whittingham, Akira Yoshino dans ce domaine ont été reconnus et récompensés par l’attribution du prix Nobel à leurs auteurs en 2019. La composition d’un accumulateur Li-Ion actuel utilisé dans les smartphones est présentée.
Les problèmes liés aux ressources en lithium et cobalt sont abordées à partir de 12’38.
La vidéo se termine par un message personnel du professeur P. Simon.


Pour ceux qui souhaitent aller plus loin sur cette thématique, l'interview complète du professeur Simon est disponible ici (vidéo YouTube). Un sommaire avec les codes temporels vous permettant d’aller à la partie souhaitée est disponible dans le descriptif de la vidéo.

On consultera aussi avec intérêt sur Mediachimie.org l’éditorial du 10/10/2019 Un Nobel de chimie populaire et la question du mois Pourquoi ne faut-il pas jeter les piles ?

Auteur(s) : Raphaël Blareau et Françoise Brénon ; Production : Association LABOXYGENE, Fondation de la Maison de la chimie
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Mots-clés : couleur, spectre UV, double liaison conjuguée, couleurs compléemntaires

Les couleurs n’existent que dans notre cerveau. De fait, elles n’ont pas de réalité matérielle car la couleur est une sensation. Il n’y a pas de couleur sans lumière et il faut rappeler que la lumière visible par notre oeil n’est qu’une toute petite partie des ondes électromagnétiques.
Quelles particularités structurales possèdent les molécules colorées ? Comment peut-on mesurer et étudier leur capacité à absorber ou laisser passer la lumière ?

Première STL

Objectif : Appréhender la couleur d’une molécule au travers de sa structure
Connaître le domaine de longueurs d’onde de la lumière visible
Se familiariser avec les spectres UV visibles
Savoir interpréter un spectre UV visible pour déterminer la couleur d’une molécule
Savoir réaliser une extraction en déterminant le solvant extracteur adéquat
Mettre en évidence l’influence des doubles liaisons conjuguées sur la couleur perçue d’une molécule

Sciences physiques et chimiques en laboratoire
Analyses physico-chimiques / Interaction rayonnement-matière

Spectre UV visible
Relier couleur perçue et longueur d’onde
Relier la structure de la molécule au rayonnement absorbé

Auteur(s) : Lucien Ransinangue
Source : Dossier pédagogique réalisé par les Éditions Nathan en partenariat avec La Fondation de la Maison de la Chimie et Mediachimie
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Mots-clés : formations, orientation, automobile, matériaux

Pour travailler dans le secteur de l'automobile avec une formation en chimie.

sources d’orientation et de réflexions / domaines d'activité / exemples de métiers / formations /compétences attendues / informations employeurs et emplois / données du secteur

Les domaines d’activité

  • Contrôle qualité
  • Procédés - Production
  • Recherche et développement
  • Qualité, sécurité, environnement
Auteur(s) : Rebecca Guélin, Françoise Brénon et Gérard Roussel
Source : Fiche orientation réalisée par les Éditions Nathan en partenariat avec La Fondation de la Maison de la Chimie et Mediachimie
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Mots-clés : formations, orientation, santé, médicament

Pour travailler dans le secteur secteur de la santé et du médicament avec une formation en chimie.

sources d’orientation et de réflexions / domaines d'activité / exemples de métiers / formations /compétences attendues / informations employeurs et emplois / données du secteur

Les domaines d’activité

  • Recherche & développement
  • Procédés
  • Production
  • Analyse
Auteur(s) : Rebecca Guélin, Françoise Brénon et Gérard Roussel
Source : Fiche orientation réalisée par les Éditions Nathan en partenariat avec La Fondation de la Maison de la Chimie et Mediachimie
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Mots-clés : catalyseur, catalyses homogène, catalyse hétérogène, catalyse enzymatique, vitesse de réaction, facteur cinétique, pot catalytique

Pourquoi modifier la cinétique d'une réaction chimique ? Dans l’industrie chimique de nombreuses réactions sont très lentes à température ambiante et les procédés de synthèse employés sont souvent contraignants. C’est pour cette raison que de nombreuses recherches se sont développées en vue de perfectionner les procédés de synthèse et d’augmenter la rentabilité. Quels sont les paramètres qui influencent la cinétique d’une réaction ? Quels sont les domaines de leur application ?

Première STL

Objectif : Découvrir les paramètres modifiant la vitesse d’une réaction et quelques applications de la catalyse dans l’industrie.

Transformation chimique de la matière / Cinétique d’une réaction chimique
Facteurs cinétiques
Catalyses homogène, hétérogène et enzymatique

Auteur(s) : David Soissons
Source : Dossier pédagogique réalisé par les Éditions Nathan en partenariat avec La Fondation de la Maison de la Chimie et Mediachimie

Mediachimie | Oui la chimie avance masquée

Date de publication : Jeudi 07 Mai 2020
Rubrique(s) : Éditorial

Avec la crise sanitaire occasionnée par le Covid-19 et avec le déconfinement qui s’annonce, la France veut devenir auto-suffisante en masques sanitaires, chirurgicaux mais aussi FFP2 et FFP3 (1). Il existe déjà plusieurs producteurs français Kolmi-Hopen, près d’Angers, qui a reçu récemment la visite du président Macron, Paul Boyé Technologies en Haute-Garonne, Valmy dans la Loire, Macopharma à Mouvaux dans le Nord. Depuis le début de la crise et devant la demande en masques, ils ont accéléré leurs productions, ce qui a permis d’arriver progressivement à 10 millions par semaine fin avril, avec pour objectif 20 millions fin mai puis 40 millions en octobre. Devant la demande importante sur ce marché et avec l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) par le ministère de l’Économie, de nouveaux acteurs se lancent aussi dans cette fabrication.

Ce sont à nouveau la chimie, et notamment la chimie des matériaux, qui est alors sollicitée. En effet pour que la France soit indépendante elle doit assurer son approvisionnement en matières premières, en particulier celles qui permettent d’obtenir la composition des 3 couches du masque standard SMS (spunbond-meltblown-spunbond) de tissus non tissés. Or il n’existe qu’une seule unité de production de textile non tissé par extrusion-soufflage (meltblown), Fiberweb, une filiale d’une société américaine située dans le Haut-Rhin, qui annonce investir dans une nouvelle ligne pour tripler sa production, mais qui ne couvrira pas sans doute les besoins des producteurs de masque de l’hexagone.

Deux techniques de production des non-tissés (2) sont possibles :

  • l’extrusion-soufflage ou meltblown qui consiste à extruder rapidement un polymère fondu et à le souffler sous forme de fibres, un peu comme on couvre nos greniers de laine de verre en soufflant les fibres pour l’isolation thermique. On utilise des thermoplastiques comme le polypropylène (3) ou le polyester (4).
  • l’electrospinning ou électrofilage qui permet l’obtention de micro et même nanofibres par extrusion fine assistée par électrostatique, également à partir de polymères fondus ou en suspension dans un solvant.

Ces techniques sont matures et connues dans l’ingénierie des polymères, la seconde permet l’élaboration de membranes non tissées (5). La maîtrise de la structure des fibres, le contrôle de l’organisation des nanofibres dans la micro-structuration du matériau et la composition chimique à l’échelle de quelques dizaines de microns permettent aussi les applications pour la santé (6). On peut aussi jouer sur les mélanges de polymères hydrophobes ou hydrophiles ; polypropylène, polyimide, sur les électrostatiques ; polyester, acrylique. Selon les combinaisons et leurs tailles, les microfibres ou nanofibres piègent par liaisons de van der Waals ou par électrostatique les gouttes des aérosols et/ou les bactéries ou les virus (7).

Espérons que de nouveaux candidats plasturgistes se déclarent intéressés par ces nouvelles activités, le ministère de l’Économie est prêt à subventionner à hauteur de 30% les investissements encore faut-il assurer l’émergence d’un marché pérenne.

Jean-Claude Bernier et Catherine Vialle
Mai 2020
 

Illustration : Fibres polymères vues au microscope électronique à balayage (Daltster - travail personnel, CC BY-SA 3.0, Wikimedia)

Pour en savoir plus
(1) Comment fonctionnent les masques de protection respiratoire (sur le site de Pour la Science)
(2) Le textile, un matériau multifonctionnel
(3) Polypropylène (produit du jour de la SCF)
(4) Les chimistes dans l’aventure des nouveaux matériaux
(5) L’intelligence textile (vidéo)
(6) Chimie du et pour le vivant : objectif santé
(7) Electrospinning et nanofabrication pour la santé et l’énergie – ICPEES (CNRS - Université de Strasbourg)

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Mots-clés : coronavirus, SARS-CoV-2, SARS-2, ARN, nucléoside

Cet article permet de découvrir les caractéristiques du virus SARS-CoV-2 et les pistes que les chercheurs empruntent pour mettre au point un médicament.

Accédez au texte original (lien externe)

Auteur(s) : Bruno Canard
Source : L’Actualité chimique n° 451 (mai 2020) pp. 17-18
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