AnecdotesAnecdote : particularité historique, petit fait curieux dont le récit peut éclairer le dessous des choses.
3:02 Petites histoires de la chimie - Pastilles de Vichy [Mots-clés] hydrogénocarbonate de sodium, Jean-Pierre-Joseph Darcet (1777-1844) Les pastilles de Vichy ont été inventées par Jean-Pierre-Joseph d’Arcet (1777-1844). Son père, Jean d’Arcet (1724-1801), après avoir été secrétaire de Montesquieu (1689-1755), avait épousé la fille de François Guillaume Rouelle (1703-1770), était devenu professeur au Collège de France et membre de l’Académie des sciences. Joseph Louis Proust (1754-1826) a été son correspondant. Jean-Pierre Joseph a créé les premières fabriques de soude et de potasse artificielles, par le procédé Leblanc dans la diffusion duquel son père avait été impliqué, et d’alun, associé au fils d’Antoine Chaptal (1756-1832). En savoir plus
03:04 Petites histoires de la chimie - Eva Ekeblad (1724-1786) et la pomme de terre [Mots-clés] pomme de terre, farine de pomme de terre, alcool, Académie royale des sciences de Suède Il y a trois cents ans, le 10 juillet 1724, en Suède, nait Eva de La Gardie, plus connue sous le nom de son époux Eva Ekeblad. Elle côtoie les paysans, cherche un moyen de lutter contre les famines et propose de généraliser la culture de la pomme de terre. Cette dernière a été introduite en Suède en 1658 par le naturaliste Olof Rudbeck (1630-1702) dans le jardin botanique d’Uppsala. En savoir plus
Lise Meitner et la fission de l’uranium [Mots-clés] uranium, Boltzmann, fission nucléaire, Hahn, Planck Lise Meitner est née à Vienne le 7 novembre 1878. À l’époque, les filles ne sont pas admises au lycée et en 1897, elles sont autorisées à entrer à l’Université si elles ont le Matura, équivalent du baccalauréat. Lise prépare, grâce à des leçons privées, ce diplôme et entre à l’université en octobre 1901. Elle entreprend d’abord des études de mathématiques et de physique puis se spécialise en physique et suit les cours de Ludwig Boltzmann (1844-1906). Franz Exner (1849-1926) est son directeur de thèse et, le 1er février 1906, elle obtient son doctorat, elle est la seconde femme à obtenir un doctorat à l’université de Vienne. En savoir plus
Un parfum de synthèse [Mots-clés] William Henry Perkin, coumarine, réaction de Perkin, parfum Après avoir découvert la mauvéine, William Henry Perkin (1838-1907) synthétise la coumarine (2H-1-benzopyrane-2-one) à partir de l’aldéhyde salicylique et d’un anhydride d’acide en présence d’une base faible à haute température. Cette réaction est appelée réaction de Perkin. En savoir plus
3.06 Petites histoires de la chimie - Agatha Christie et la cocaïne Les plantes peuvent soigner mais peuvent aussi être des poisons mortels, d'où l'intérêt de la célèbre romancière pour ces substances, qu'elle a connues comme pharmacienne pendant la guerre de 14-18 dans un hôpital militaire. La coca a vu de nombreuses applications, dont un fameux soda. En savoir plus
3:50 Petites histoires de la chimie - La Gloriette du Muséum [Mots-clés] Buffon, Gloriette, Muséum, métaux, fonte, alchimie, pile, corrosion, électrolyse, restauration Dominant le Jardin des Plantes à Paris, la Gloriette du Muséum est une des plus anciennes constructions métalliques, fabriquée au XVIIIe siècle dans les forges de Buffon. Mais les métaux, ça s’oxyde… En savoir plus
Traiter l’eau dans les tranchées durant la guerre de 14-18 [Mots-clés] iode, diiode, eau Javel, acide hypochloreux, HClO, ion hypochlorite, Buneau-Varilla L’eau acheminée aux soldats du front était le lieu de prolifération de nombreux micro-organismes pathogènes sources de dysenteries et de la typhoïde. Et après les premières attaques aux gaz, l’état-major interdit formellement de boire l’eau qui se trouve sur le front car les gaz empoisonnent les eaux stagnantes. En savoir plus
Agatha Christie (1890-1976) et la cocaïne [Mots-clés] cocaïne, poison végétal, stupéfiant, overdose Agatha Christie, née à Torquay en Angleterre le 15 septembre 1890, a obtenu un diplôme en pharmacie le 30 avril 1917 après avoir servi comme assistante chimiste dans un hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. C’est pourquoi dans de nombreux romans policiers, elle utilise des poisons végétaux qui entraînent la mort. Les produits pris à faible dose servent souvent à soulager le malade et sont considérés comme des médicaments mais si la dose est supérieure, le produit peut devenir mortel. Ces produits proviennent de plantes qui, elles aussi, sont dangereuses dans les jardins. En savoir plus
Berta Karlik et l’institut du radium de Vienne [Mots-clés] Berta Karlik, William Bragg, Marie Curie, Franz Exner, Stefan Meyer, astate naturel, étalon de radioactivité Au début du XXe siècle, deux pays ont construit un institut du radium, l’Autriche-Hongrie et la France. Celui de Vienne et celui de Paris ont eu de nombreux contacts. Dans les deux instituts, les femmes ont joué un grand rôle et ont été considérées. Elles ont quelquefois, à un moment donné, travaillé aussi bien à Vienne qu’à Paris. En savoir plus
Enigmes autour de la découverte par Henri Becquerel des rayons uraniques (2) - 2ème partie – Des rayons X aux rayons uraniques et à la radioactivité [Mots-clés] phosphorescence, fluorescence, photographie, radioactivité, sels d’uranium La dynastie des Becquerel et leur intérêt pour la phosphorescenceAntoine César Becquerel (1788-1878), fondateur de la dynastie des Becquerel au Muséum, a été nommé professeur titulaire de la chaire de Physique appliquée aux sciences naturelles, à sa création en 1838 à l’initiative de Joseph Gay-Lussac. Au cours d’un voyage à Venise, Antoine César avait observé que la nuit, la mer devenait phosphorescente et il a commencé à s’intéresser à ce phénomène. En savoir plus
Enigmes autour de la découverte par Henri Becquerel des rayons uraniques (1) - 1ère partie – De la photographie à la luminescence des sels d’uranium [Mots-clés] phosphorescence, fluorescence, photographie, radioactivité, sels d’uranium La découverte de la radioactivité par Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie remonte à plus d’un siècle (1896-1898) et a conduit à leur décerner le prix Nobel de physique en 1903. Toutefois, des énigmes marquent le début de cette découverte. En savoir plus
Maurice Goldhaber, un chercheur multi primé pour ses contributions majeures à la physique nucléaire [Mots-clés] énergie nucléaire, Goldhaber, Planck, Einstein, Rutherford, Chadwick, neutrino, spin Maurice Goldhaber meurt le 11 mai 2011 à Setanket-East Setauket dans le comté de Suffolk situé dans l’état de New York à plus de cent ans puisqu’il était né le 18 avril 1911 à Lemberg dans l’Empire austro-hongrois. Cette ville est, de nos jours, en Ukraine et porte le nom de Lviv. En savoir plus
Comment l’alizarine synthétique provoque la ruine des producteurs de garance [Mots-clés] garance, alizarine naturelle, alizarine synthétique, Jean-Henri Fabre (1823-1915) Dans la région provençale, la garance est cultivée pour donner la couleur garance utilisée en teinture. À Avignon, la chambre de commerce propose un concours en 1858 sur la garance : Trouver un procédé usuel propre à reconnaître d’une manière sûre et facile, dans la Garance et les divers produits qui en dérivent, toute espère d’altération ou de mélange ayant un caractère frauduleux. Jean-Henri Fabre (1823-1915), professeur de physique et de chimie au lycée impérial d’Avignon, entreprend des travaux sur la garancine qui est de la poudre de racine de garance. Ces derniers sont récompensés par la chambre de commerce car il obtient le premier prix. En savoir plus
Des voyages métallurgiques au XVIIIe siècle [Mots-clés] Jars, métallurgie, mines, École royale des Ponts et Chaussées Lorsqu’en 1774 paraît le premier tome des Voyages métallurgiques entre 1757 et 1769, son auteur Antoine Gabriel Jars, dit le Jeune, est mort depuis 1769. C’est son frère ainé Gabriel Jars (1729-1808) dit l’Ancien, qui fait imprimer l’ouvrage en trois tomes, les deux derniers tomes seront publiés jusqu‘en 1781. Le premier tome est consacré à la houille et au fer, les deux autres à la métallurgie non-ferreuse. L’ensemble est constitué de mémoires. En savoir plus
L’étonnante Gloriette de Buffon au Jardin des Plantes, l’une des premières constructions métalliques au monde [Mots-clés] butte Coypeaux, labyrinthe, belvédère, fonte, métaux, symbolisme alchimique, Muséum national d’Histoire naturelle Les hommes ont utilisé des métaux dès la préhistoire, mais il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour voir apparaître les premières constructions métalliques. L’une des plus anciennes au monde et la première en France, est située au Muséum sur le sommet du monticule que recouvre le labyrinthe du Jardin des Plantes. Cette butte, incluse dans le Jardin royal des Plantes médicinales dès sa fondation avec l’acquisition du Clos Coypeaux (1633), n’est pas naturelle, mais a été constituée au Moyen Âge par l’accumulation de détritus et de gravats provenant de Paris et de ses faubourgs. Avant 1609, sur son sommet tournait un moulin à vent, qui a été supprimé par la suite. En savoir plus
L’essor de la chimie pratique grâce à l’imprimerie [Mots-clés] livre de la distillation, Brunschwig, la pyrotechnie, Biringuccio, de la métallurgie, Agricola, Ercker, minerais Le procédé de composition en caractères mobiles mis au point par Johannes Genfleisch dit Gutenberg (1397 ?- 1468) vers 1450 a permis le développement de l’imprimerie. Grâce à cette invention, des traités de chimie pratique sont publiés. En savoir plus
Robert Boyle et les réactifs colorés [Mots-clés] Boyle, réactif coloré, acide, base, papier pH, nitrate d’argent, solutions chlorées Robert Boyle (1627-1691) est à la fois physicien et chimiste et aussi un habile expérimentateur qui défend la méthode expérimentale. Dans son ouvrage « Expériences sur les couleurs » paru en 1663, Robert Boyle ne s’intéresse pas à la lumière comme Isaac Newton (1642- 1727) mais à la matière colorée. Il réalise de nombreuses expériences avec divers réactifs afin de distinguer les acides et les bases, de reconnaitre les chlorures. C’est le début de l’utilisation des réactifs colorés en chimie. En savoir plus
Van Helmont et le gaz sylvestre [Mots-clés] Van Helmont, gaz, air, combustion, dioxyde de carbone, Cavendish, Lavoisier, Macquer, Priestley, Schweppes Jean Baptiste van Helmont (1579-1644) est un chimiste expérimentateur de la Renaissance. Il développe une observation qualitative des phénomènes. Il est né à Bruxelles qui était une ville des Pays-Bas espagnols. Il invente le mot « gas » qui viendrait du mot allemand « gasht » ou du néerlandais « geest » signifiant « esprit ». Ce mot s’écrit gaz de nos jours. En savoir plus
Qui a découvert le dioxygène ? [Mots-clés] dioxygène, diazote, Scheele, Priestley, Lavoisier Dans le dernier quart du XVIIIe siècle, en Europe, l’étude de l’air de l’atmosphère qui est, à cette époque, considéré comme un corps simple ou élément, est un moment important de la chimie. De nombreux chimistes se sont intéressés à cet air atmosphérique mais seuls trois noms de chimistes sont passés à la postérité. Ils ont montré qu’il s’agissait d’un mélange de deux gaz. En savoir plus
3:08 Petites histoires de la chimie - Madame de Lavoisier [Mots-clés] chimie moderne, instruments du chimiste, arsenal, phlogistique, raisonnement expérimental L’œuvre du grand chimiste Antoine Laurent de Lavoisier et sa réception sont indissociables du travail de son épouse : dessins minutieux des appareils de laboratoire et des expériences, tenue des cahiers de laboratoire, relation avec les chimistes étrangers, diffusion de son œuvre. En savoir plus
Gay-Lussac et la mesure du degré alcoolique [Mots-clés] portait Gay-Lussac, manuel d’instruction, alcoomètre centésimal Au cours de sa carrière Joseph Gay-Lussac (1778-1850), chimiste et physicien, s’est intéressé à une multitude de sujets, toujours avec un grand succès : loi sur les combinaisons des gaz en volumes, loi sur leur dilatation avec la température, co-découverte d’éléments (bore, iode), études sur le salpêtre et la fabrication de la poudre à canon pour en superviser la fabrication et en contrôler la qualité... avec un intérêt croissant pour la recherche appliquée. En savoir plus
3:18 Petites histoires de la chimie - Comment la synthèse ratée d’un médicament conduit à un colorant industriel : la mauvéine [Mots-clés] Perkin, mauvéine, colorants d’aniline, composés aromatiques, essor industriel En 1856, le jeune William Perkin âgé de 18 ans étudie la chimie au Royal College of Chemistry de Londres sous la direction d’August Wilhelm von Hofmann (1818-1892), chimiste organicien expert en goudron de houille. Von Hofmann, élève de Justus Liebig (1803-1873) à Giessen, avait été recruté en 1845 comme directeur d’une nouvelle école de chimie pratique à Londres sous l’égide du Royal College of Chemistry. Ses recherches sur le goudron de houille, puis sur le gaz de ville (ou naphta) l’avaient conduit à découvrir l’aniline. En savoir plus
La visite de Davy à Vauquelin (1813) [Mots-clés] Humphry Davy, Louis-Nicolas Vauquelin, les sœurs Fourcroy, le Jardin des Plantes On se souvient d’Humphry Davy (1778-1829), chimiste londonien concurrent de Gay-Lussac (1778-1850) et Thenard (1777-1856), pour sa découverte du potassium et du sodium par électrolyse, celle des propriétés physiologiques du protoxyde d’azote (N2O) et son invention de la lampe de sureté des mineurs. Il fut un grand théoricien et reconnut l’hydrogène comme principe d’acidité. Nicolas Vauquelin (1763-1829), chimiste français, analyste de génie, découvert par Antoine de Fourcroy (1755-1809), entre autres travaux et découvertes a isolé la glucine (oxyde de béryllium) et le chrome. En savoir plus
Guérir du paludisme grâce à « l’Indian tonic » ? [Mots-clés] quinquina, quinine, paludisme, fièvre des marais, malaria, chloroquine La quinine a été extraite des écorces du quinquina jaune le 26 juin 1820 par Pelletier et Caventou et le travail publié le 11 septembre de la même année dans les Annales de Chimie et de Physique.Cette découverte très importante à l’époque est toujours d’actualité en 2020, où elle aura exactement deux siècles.La quinine reste un médicament majeur pour le traitement du paludisme qui est toujours avec 219 millions de personnes malades et 435 000 décès en 2017, la parasitose la plus importante. De plus elle concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans. En savoir plus
ACTE I : Le quinquina, remède du Nouveau Monde pour une maladie de l’Ancien : légendes et réalités d’une découverte [Mots-clés] quinquina, quinine, paludisme, fièvre des marais, malaria, chloroquine Il y a maintenant plus de cinq siècles que Christophe Colomb et les conquistadors ont introduit le paludisme dans le Nouveau Monde, les Amériques. Mais le Pérou avait le remède, une substance issue de l’écorce de quinquina utilisée par les amérindiens comme tonique et pour lutter contre des fièvres. Les débuts de cette histoire ont fait l’objet de nombreux récits ou légendes contradictoires. En savoir plus
ACTE II : Le quinquina, polémiques religieuses et querelles médicales [Mots-clés] quinquina, quinine, paludisme, fièvre des marais, malaria, chloroquine Le remède a été introduit en Europe dès le début du XVIIe siècle, mais il a fait l’objet de multiples discussions et controverses sur la façon de le préparer et de l’utiliser. C’est une éternelle histoire qui n’est pas sans rappeler l’actualité de 2020. En savoir plus
ACTE III : Du quinquina à la quinine et à ses analogues ou du naturel au synthétique [Mots-clés] quinquina, quinine, paludisme, fièvre des marais, malaria, chloroquine Le principe actif du remède, la quinine, a été extraite des écorces du quinquina jaune en juin 1820 par deux pharmaciens-chimistes français, Pelletier et Caventou. Cette découverte, très importante à l’époque, est toujours d’actualité en 2020, où nous célèbrerons son bicentenaire. La quinine reste un médicament majeur pour le traitement du paludisme, qui est toujours, avec 219 millions de personnes malades et 435 000 décès en 2017, la parasitose la plus importante. De plus elle concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans.Depuis 1820 les chimistes ont déterminé la structure moléculaire de la quinine et ont synthétisé cette molécule naturelle relativement complexe et donc coûteuse à produire. Aussi ils se sont efforcés de préparer par la synthèse des analogues moins coûteux, dont la chloroquine objet actuellement de nombreux questionnements. En savoir plus
Les esprits libres : Jean-Baptiste Boussingault et Joseph-Achille LeBel [Mots-clés] Boussingault, LeBel, Pechelbronn, Société chimique de France, Dictionnaire de Wurtz J.-B. Boussingault (1802-1887) est considéré par les agronomes comme le fondateur de la chimie agricole. Il a pratiqué de nombreuses analyses élémentaires quantitatives de sols, d’engrais et de végétaux dans son laboratoire d’été du Liebfrauenberg. J.-A. LeBel (1847-1930) nous a laissé la théorie du carbone asymétrique (1874) et la Société chimique de France a hérité de lui ses locaux à Paris ; il était le neveu de Boussingault. En savoir plus
Les dangers du tatouage [Mots-clés] hydrocarbures aromatiques, amines aromatiques, chrome, cobalt, toxicité En France, de nos jours, des jeunes, des hommes, des femmes se font tatouer. Les tatouages réalisés sont considérés comme des œuvres d’art par la majorité des 18-24 ans. Cette pratique est très ancienne puisque Otzi, retrouvé dans les Alpes en 1991, momifié il y a 5300 ans, porte des traces de tatouage. En savoir plus
Comment un chimiste amateur confirme la pertinence de la classification de Mendeleiev [Mots-clés] Lecoq de Boisbaudran, Bunsen, Kirchhoff, spectroscope, gallium, Mendeleïev Paul-Emile Lecoq de Boisbaudran (1838-1912) reprend le négoce des spiritueux à Cognac où il est né. Il est passionné par la chimie. À ses frais, il installe un laboratoire, achète du matériel, fait preuve d’une grande habileté manuelle et d’une ingéniosité remarquable. En savoir plus
Goethe et la découverte de la caféine [Mots-clés] Friedrich Ferdinand Runge, café, caféine, Pierre Jean Robiquet, Hermann Emil Fischer Le célèbre écrivain allemand Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) était un amateur de café. Il en buvait beaucoup afin de rester éveillé et a souhaité savoir pourquoi le café avait cette propriété. En savoir plus
Petites histoires de la chimie - La première couleur artificielle : le bleu de Prusse [Mots-clés] Dippel, Diesbach, ferrocyanure de fer (III), césium 137, thallium Au début du XVIIIe siècle, la seule teinte bleue stable est le bleu outremer obtenu à partir d’une pierre précieuse, le lapis-lazuli. Cette couleur bleu est donc très chère. Entre 1704 et 1709, selon les sources, à Berlin, Heinrich Diesbach et Johann Conrad Dippel (1673-1734) veulent préparer un colorant rouge mais ils obtiennent accidentellement une nouvelle couleur bleue. Ce bleu fut obtenu par l’action du sulfate de fer (II), (FeSO4) sur un carbonate de potassium (K2CO3) qui contenait malencontreusement un cyanure jaune. En savoir plus
3:20 Petites histoires de la chimie - La pile électrique : tout a commencé avec des grenouilles [Mots-clés] pile, Galvani, Volta, grenouille, électrodes, électrolyte, solution saline, électrolyse, électrochimie Une pile : quel nom étrange ? Quelles sont donc les « choses empilées » dans cet objet ? Pour cela, il faut remonter à la fin du 18e siècle et aux observations de Galvani sur ce qu’il appelait alors « l’électricité animale ». En savoir plus
Guillaume François Rouelle (1703–1770) un chimiste distrait [Mots-clés] cours de chimie, Jardin des Plantes, explosion, huile, esprit de nitre Guillaume François Rouelle, né en 1703 près de Caen d’une famille de cultivateurs, a entrepris des études de médecine qui l’ont rebuté à cause de la douleur des patients et il s’est alors pris d’une passion pour les manipulations chimiques et les expériences de laboratoire. Il s’est exercé auprès d’apothicaires avant de s’établir près de la place Maubert à Paris. Il avait acquis une telle réputation que Buffon l’a nommé démonstrateur de chimie au Jardin royal des Plantes médicinales en 1743. C’est lui qui a formé les chimistes de l’époque révolutionnaire (Lavoisier, Macquer, Venel, Sage…). Des philosophes (Diderot, Rousseau, Condorcet), des savants (Parmentier, Jussieu), des économistes (Turgot), des hommes d’état (Malesherbes) et des gens du monde venaient suivre ses cours de chimie qui attiraient alors une foule considérable d’auditeurs. Cuvier a dit de lui : « Rouelle était un de ces hommes qui, par une grande vivacité d'élocution, par des idées hardies, une méthode vaste et simple à la fois, savent communiquer même aux gens du monde, l'enthousiasme dont ils sont remplis pour leur art ». En savoir plus
Un gaz qui fait rire [Mots-clés] Joseph Louis Proust, hémioxyde d’azote, gaz hilarant En 1798 Humphrey Davy (1778-1829) découvrait à Londres les propriétés euphorisantes de l’hémioxyde d’azote, appelé gaz hilarant et, à l’époque gaz nitreux. Il avait été obtenu en 1772 par Joseph Priestley (1732-1804) dans les produits gazeux de décomposition thermique du nitrate d’ammonium. Les informations circulaient vite entre savants, elles parviennent à Madrid où Joseph Louis Proust (1754-1826), avec d’autres chimistes expatriés français, décide de reproduire les expériences En savoir plus
Comment a été retrouvé le secret du ciment romain ? [Mots-clés] Louis Vicat, ciment, ports et phares, eau de mer Louis Vicat (1786-1861), polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées, chargé de construire un pont sur la Dordogne, découvre à cette occasion en 1817 grâce aux analyses qu’il a réalisées, les éléments chimiques qui composent le ciment hydraulique artificiel (à base de chaux et d’argile). En savoir plus
Vous avez dit dynamite [Mots-clés] Nobel, Sobrero, nitroglycérine, dynamite, kieselguhr Alfred Nobel est né le 21 octobre 1833 à Stockholm. En 1850, il est à Paris et travaille dans le laboratoire privé de Théophile Jules Pelouze (1807-1867), où il apprend la découverte de la nitroglycérine par Ascanio Sobrero (1812-1888). En savoir plus
Ça fermente [Mots-clés] Édouard Grimaux, Léon Lefèvre, glycéraldéhyde, affaire Dreyfus Léon Lefèvre, auteur d’un magistral Traité des matières colorantes organiques artificielles (1896), et fondateur de la Revue générale des matières colorantes, de la teinture, de l’impression et des apprêts, se forma à la recherche en chimie dans le laboratoire d’Édouard Grimaux (1835-1900). En savoir plus
La découverte de l’eau oxygénée [Mots-clés] baron Thenard, peroxyde d’hydrogène, blanchiment du papier, décolorant Pure découverte scientifique au départ, l’eau oxygénée ou peroxyde d’hydrogène a été un composé aux propriétés que le chimiste Louis-Jacques Thenard (1777-1857) a étudiées de manière systématique en 1818 tout en cherchant des applications possibles. Celles-ci devaient par la suite offrir de multiples débouchés industriels qui restent toujours d’actualité. En savoir plus
Petites histoires de la chimie - Hippolyte Mège-Mouriès invente la margarine [Mots-clés] Mège-Mouriès, corps gras, lipochimie, alimentation Utilisé pour l'alimentation humaine, le beurre, au milieu du XIXe siècle, était rare, donc cher et se conservait mal. Trouver un produit de même valeur nutritive, ne présentant pas ces inconvénients, était nécessaire pour la marine ou les armées. Cette prise de conscience conduisit Napoléon III à lancer un concours, dont le lauréat fut, en 1869, le pharmacien Hippolyte Mège, l’inventeur de la margarine. En savoir plus