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Mots-clés : spectroscopie de vibration, polyamides, polyesters, module d’Young, diagrammes de phase des polymères

L’article rappelle les éléments fondamentaux de la spectroscopie Raman. La structure des polymères est essentielle pour déterminer les propriétés mécaniques des polymères.

Les absorptions Raman seront d’autant plus intenses que les liaisons sont covalentes et mettent en jeu beaucoup d’électrons. De plus les spectroscopies de vibration sont sensibles aux modifications de longueur de liaison et du mode de vibration de atomes liés. Aussi le couplage d’un dispositif mécanique appliquant des contraintes ou des allongements à un spectroscopie Raman permet de mesurer très précisément les petites modifications structurales qui en découlent. Le PA6-6 et le PET sont deux exemples particulièrement étudiés ici.

L'analyse Raman et le comportement mécanique des polymères (lien externe)

Auteur(s) : Philippe Colomban
Source : L'Actualité chimique n° 412 (novembre 2016) pp. 47-48
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Mots-clés : cancer, chimiothérapie, agents de liaison clivables ou non clivables

Depuis les années 2000, l’utilisation de molécules cytotoxiques cent à mille fois plus puissantes que les molécules de chimiothérapie classique conjuguées à des anticorps utilisés comme agent de ciblage des cellules cancéreuses a conduit à une nouvelle classe thérapeutique : les immunoconjugués.

Les immunoconjugués sont des prodrogues obtenues par liaison covalente entre une molécule cytotoxique et un anticorps via un agent de liaison chimique. Deux exemples d’immunoconjugués commerciaux sont proposés : un pour le traitement du lymphome de Hodgkin et l’autre pour le cancer du sein. La conception chimique des prodrogues est un problème chimique essentiel.

Les immunoconjugués en oncologie (lien externe)

Auteur(s) : Laurence Gauzy-Lazo
Source : L'Actualité chimique n° 413 (décembre 2016) pp. 63-64
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Mots-clés : matériaux, cermet, moulage, solutions solides, métaux, métal, céramique, polymères

Une liste de trente termes, expressions et définitions dans le domaine de la métallurgie et des procédés de mise en forme industriels est présentée. Signalons avec insistance les définitions précises des mots suivants : acier autopatinable, cermet, joint de grains, les différents moulages, les différentes solutions solides…

Vous pouvez le dire en français [...] (lien externe)

Auteur(s) : Claude Andrieux
Source : L'Actualité chimique n° 414 (janvier 2017) pp. 19-23
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Mots-clés : rapport d’isotopes stables, spectrométrie de masse (SM), énantiomères, chromatographie énantiosélective, analyse

Cet article présente deux méthodes permettant d’attribuer une signature physicochimique spécifique à une origine naturelle telle qu’une plante

D’abord la SM permet de préciser les rapports isotopiques d’éléments organiques stables 13C/12C, 2H/1H, 18O/ 16O . Une plante par exemple utilise le CO2 atmosphérique, l’eau par pluie ou évaporation et l’azote par fixation des nutriments du sol. La SM (spectrométrie de masse) est couplée avec un analyseur pour établis ces rapports : ainsi la mesure du 13C du squalane utilisée dans les crèmes cosmétiques a permis de comparer les rapports isotopiques du C du squalane issu de l’huile d’olive ou celui issu du requin et de préciser l’origine ou non végétal du produit.

Ensuite la chromatographie chirale utilise une colonne chirale sur lesquelles ont été greffées des cyclodextrines modifiées par des groupes silylés, cela permet donc de mesurer l’excès énantiomérique d’un mélange d’isomères. Par exemple les réactions catalysées par des enzymes monoterpènes synthétases sont stéréosélectives à des degrés différents d’énantiosélectivité. L’origine botanique des plantes peut ainsi être déterminée. Les synthèses enzymatiques au sein des plantes de synthèse conduisent souvent à un seul énantiomère par opposition aux homologues de synthèse qui se présentent sous forme racémique !

Analyse des contrefaçons dans les produits natuels et biosourcés (lien externe)

Auteur(s) : Hervé Casabianca et Patrick Jame
Source : L'Actualité chimique n° 415 (février 2017) pp. 21624
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Mots-clés : séparation, électrocinétique, chimie nucléaire, complexes du plutonium, ICPMS (électrophorèse couplée à la spectrométrie de masse), analyse, énergie nucléaire

On rappelle d’abord le principe de la technique en général, un schéma simplifié d’un appareil d’électrophorèse capillaire. Le cœur de l’instrument est un fin capillaire de silice de quelques dizaines de micromètres de diamètre interne et de quelques dizaine de cm de longueur. Or les actinides sont particulièrement difficiles à étudier en raison de leur toxicité et leur radioactivité. Une limite de détection des actinides à 10-12 mol.L-1 est possible par cette technique ! On peut ainsi déterminer avec précision l’abondance isotopique des éléments. Enfin l’électrophorèse capillaire couplée avec la spectrométrie de masse est rapide et sélective.

L’électrophorèse capillaire pour le nucléaire (lien externe)

Auteur(s) : Jean Aupiais, Frédéric Chartier et Philippe Moisy
Source : L'Actualité chimique n° 416 (mars 2017) pp. 63-64
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Mots-clés : auto-assemblage, auto-organisation, chimie supramoléculaire, chimie dynamique constitutionnelle, réseaux moléculaires

L’auto-organisation qui après le Big Bang a conduit à la formation de la matière est l’une des grandes questions des sciences. La mise au point plus récente de systèmes supramoléculaires dynamiques conduit à une chimie adaptative et évolutive. Des exemples comme l’assemblage de complexes métalliques hélicoïdaux ou des mouvements moléculaires réversibles montrent que l’on peut imaginer une chimie dynamique constitutionnelle.

Assemblages spontanés, auto-construction, systèmes moléculaires auto-organisés sont des concepts innovants. La chimie adaptative implique la sélection des molécules et la dynamique de la constitution d’architectures métallo supramoléculaires. Dans le chemin de la complexité, les réseaux dynamiques constitutionnels ajoutent un degré supplémentaire qui tient compte de l’environnement immédiat des molécules. Cet article de haut niveau pose les bases d’une chimie d’auto-organisation.

L’auto-organisation : vers une chimie de la matière complexe (lien externe)

Auteur(s) : Hervé This et Jean-Marie Lehn
Source : L'Actualité chimique n° 399 (août-septembre 2015) pp. 9-15
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Mots-clés : nano-électrochimie, SECM, nanoélectronique, nano-objets

Les nanosciences ont pour objet l’étude des objets de dimensions de l’ordre du milliardième de mètre (10-9 m). Dans ces dimensions, la matière a des propriétés souvent originales. L’électrochimie permet de construire ces nano-objets et aussi d’en étudier les propriétés.

Les auteurs décrivent ici le microscope électrochimique (SECM) et montre comment on peut fonctionnaliser et nano-structurer des surfaces. L’électrochimie localisée crée des mémoires et jonctions électroniques moléculaires qui pourront concurrencer les mémoires flash. L’électrochimie bipolaire permet aussi de propulser les nano-objets dans un fluide. De nombreuses références complètent cet article.

Électrochimie et nanosciences (lien externe)

Auteur(s) : Jean-Christophe Lacroix, Fethi Bedioui et Philippe Hapiot
Source : L'Actualité chimique n° 400-401 (octobre-novembre 2015) pp. 46-50
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Mots-clés : hydrogène, photodissociation de l’eau, semi-conducteurs, catalyse moléculaire

Des dispositifs photoélectrochimiques (PEC) permettent sous l’action du rayonnement solaire de dissocier l’eau et de dégager de l’hydrogène à partir de solutions aqueuses comportant des photosensibilisateurs et un catalyseur.

Le photosensibilisateur est souvent un complexe de ruthénium et le catalyseur un complexe de cobalt. Plusieurs types de cellules sont montrées et leurs principes et fonctionnements expliqués. Dans le contexte énergétique actuel, ces systèmes qui conduisent à la production d’hydrogène à partir de l’eau et du rayonnement solaire sont de plus en plus étudiés.

Photoélectrochimie, photocatalyse et énergie (lien externe)

Auteur(s) : Marie-Noëlle Collomb et Jérôme Fortage
Source : L'Actualité chimique n° 400-401 (octobre-novembre 2015) pp. 22-23
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Mots-clés : classe des défauts, pérovskites simple ordonnée, cuprates supraconducteurs, aluminates et silico-aluminates, ferrite de lutécium, mécanismes nanométriques, diffraction des électrons

Si un cristal est parfaitement ordonné en 3D, la création des défauts est inévitable : substitution d’atomes, création de lacunes, macles, glissements de plans.

La perovskite ABX3 est un bon exemple d’écarts de structure avec l’étude des ordres des charges mais aussi celui des orbitales concernées. Les groupes CO3, BO3, NO3 s’invitent dans les structures des cuprates supraconducteurs à haute température critique SHTc tels que l’exemple célèbre du (YBa2) Cu3O7-α avec Tc = 94K avec une structure cationique déficitaire en oxygène. Les matériaux multi-ferromagnétiques tels que LuFe2O4 sont aussi caractérisés par des modifications des répartitions des charges Fe2+ et Fe3+.

Auteur(s) : Maryvonne Hervieu, Christine Martin et Antoine Maignan
Source : L'Actualité chimique n° 387-388-389 (juil.-août-sept.-oct. 2014) pp. 131-137
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Mots-clés : maille d’un réseau, réseau de Bravais, systèmes cristallins, plans réticulaires, éléments de symétrie, mailles monoclinique, orthorhombique, quadratique, trigonale, hexagonale, cubique, projections stéréographiques des 32 groupes ponctuels

L’article présente avec concision les définitions fondamentales de la cristallographie : maille, réseau de bravais, plans réticulaires, les éléments de symétrie des mailles des 7 systèmes cristallins ainsi que les groupes d’espace. De nombreuses annexes téléchargeables sur le site de L’Actualité Chimique sont disponibles, ce qui en fait une référence très pratique et de grande qualité !

Auteur(s) : Bernard Capelle
Source : L'Actualité chimique n° 387-388-389 (juil.-août-sept.-oct. 2014) pp. 44-49
 
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